Walkern parish

M’envolant de Nantes pour Walkern

Quelques mots et photographies sur Walkern.
Lovée dans la vallée de Beane est la vieille petite paroisse de Walkern…
En Ecrivant les lignes de ce chapitre ma pensée souvent Stephen s’en alla vers toi ; ce travail est aussi pour toi, pour toi vers lequel mon premier pas un jour s’avança.

Jean-Pierre

Etre sans l’Autre c’est ne pas être…
Finalement nous sommes tous la racine de quelque chose, nous sommes tous le bourgeon de quelqu’un.
JP

Première moitié du XIII siècle.
Le gisant de William III de Lanvalei
présent en l’église paroissiale de Walkern.

La paroisse de Walkern en le comté de l’ Hertfordshire

Oakbeam’s A Wealden House
Frappant à la porte de Janet, Janet Woodall, qui ne me connaissait pas encore, mon histoire personnelle avec la très jolie petite paroisse de Walkern commença en 2012…Celle-ci allait 3 ans après déboucher sur un jumelage culturel unissant Walkern à Lanvallay.

L’ancienne motte castrale ou La ferme du castel hier nommée en 1841 « la Ferme Bury » .
Les douves en 1841 ne sont encore qu’en partie asséchées …Il ne reste plus aujourd’hui que le petit étang en appui sur l’ancien logis.
Les autres bâtiments forme le corps de ferme lui aussi positionné en 1841.

L’emplacement circulaire de l’ancienne motte castrale

L’ancienne douve asséchée de la motte féodale

Aoust 2012 regarda mes premiers pas parcourir Walkern alors que rien n’existait encore entre cette vieille paroisse et nous mêmes, alors qu’aucun lien social n’existait encore entre les paroissiens de Walkern et les habitants de Lanvallay.
Mais depuis 11 années déjà se sont silencieusement écoulées.
Le temps est ainsi. Il est finalement le seul ciment qui lie et relie toutes les choses.

A Walkern :
Projet de construction de deux maisons individuelle de 4 chambres nommées « Lanvallay »

Carte géographique implantant Walkern en vert, Stevenage en rouge, la Petite Abington en bleu et Colchester en Jaune.
La rivière Beane est une petite rivière située dans le comté de Hertfordshire. Affluent de la rivière Lea, elle prend sa source au sud-ouest de Sandon dans les collines au nord-est de Stevenage et rejoint le Lea à Hartham Common, à Hertford, à quelques lieux seulement de sa naissance.
L’Eglise Saint-Marie de Walkern
Les deux chapelles prolongeant les bas-côtés, ainsi que le Chœur, le tout agrandissant l’église, sont de la seconde moitié du XIX siècle inaugurés qu’ils seront en 1882.



L’existence de Walkern remonte à Edouard le Confesseur ; elle était alors déposée entre les mains d’Alwin Horne l’un des thegns du roi ; la très célèbre bataille d’Hasting n’avait pas encore eu lieu (Le terme vieil-anglais thegn signifie « serviteur » et servait à désigner les membres de la suite d’un haut personnage).
Après cette bataille déroulée en 1066 Walkern fut confiée, confiée ou donnée, à Derman lui aussi thegn, mais thegn d’un nouveau roi, thegn d’un nouveau maitre, à savoir le thegn de Guillaume le Conquérant tout nouveau roi d’Angleterre.
Au lendemain du dit Guillaume la paroisse Walkern, son manoir compris, semble avoir été donné par son fils, par William Rufus, à Eudes de Ryes plus connu sous le nom d’Eudes Dapifer.

A la mort de celui-ci, mort intervenue en 1120, certains de ses biens laissés en déshérence seront par le roi Henry 1er confiés à Hamo(n) et William de Sancto Claro, ou de Saint Clair, tous deux frères probable l’un de l’autre, Hamon recevant notamment quant à lui Walkern ; Hamon né vers 1080, connétable de Colchester, sous le règne d’Etienne fut très probablement au lendemain de 1135 le concepteur du tout premier castel de Walkern (Eudes Dapifer en Normandie était seigneur de Ryes par son père mais aussi possesseur de la paroisse de Lison, sa forêt comprise, et possesseur également d’autres biens assis en Saint-Clair sur Elle ; sa sœur prendra pour époux un enfant né « de Vilers » celui-ci étant demain l’aïeul de Hamon et de William de Saint-Clair seigneurs tous deux de Saint-Clair, de Vilers et de Thaon. Tous deux fils de Gilbert de Vilers et de « Ne. de Saint-Clair » ces deux enfants héritèrent de leur propre mère de la dite seigneurie de Saint-Clair. De fait, petits-fils probable de Richard de Saint-Clair, seigneur de Saint-Clair, ils avaient pour cousin le dit Hubert de Saint-Clair « concepteur » de notre castel de Walkern. Et ainsi furent les liens de parenté qui unirent la famille du Dapifer seigneur de Ryes à celle des seigneurs de Saint-Clair ; cette parenté fut t’elle à l’origine de la réception par les dits Hamon et William de Saint-Clair des biens d’Eudes Dapifer laissés en déshérence au lendemain de la mort de celui-ci ? ).

L’église romane de Thaon en Normandie, proche de Saint-Clair, sur Elle dont la construction fut la volonté de Hamon FilzHamon seigneur de Creully, de Torigny, d’Evrecy . Celui-ci de fait était le neveu de Walderne de Sancto Claro le propre bisaïeul du susdit Hubert de Saint-Clair « concepteur » du castel de Walker ; Guennora de Saint-Clair, femme et compagne de William 1er de Lanvalei, sera la propre fille du susdit Hubert.


Au lendemain de 1167, année du décès de la reine Mathilde, Hubert de Saint-Clair, fils du susdit Hamon, lui aussi grand donateur de dixmes, offrira les dîmes relevant de son moulin à l’église Sainte-Marie de Walkern; Hubert fera cela pour le repos éternel des âmes du roi Henri et de la reine Mathilde, la fille de celui-ci, mais aussi pour celle du dit Eudes Dapifer donc son parent par alliance.

La seigneurie de Walkern par droits d’hérédité sera ensuite déposée entre les mains de Guennora, la propre fille du dit Hamon, et donc en celles de son époux le dit William 1er de Lanvalei.
Walkern est une charmante petite paroisse située en le comté de l’ Hertfordshire, en son Orient, assise proche de Londres.  Traversée par une unique route principale, mais parcourue aussi par sa petite rivière nommée « Beane, elle a pour voisine la plus proche sa grande sœur, la ville de Stevenage, ville tout à la fois ancienne et nouvelle à l’image de l’Histoire.
La paroisse de Walkern au tout début du 18ème siècle, en 1712 exactement, fut le centre d’une affaire de sorcellerie laquelle l’éclaboussa dans tous ses recoins, petits et grands ; Jane Wenham, alors sorcière de son état pour tous, fut en effet la dernière femme anglaise à avoir été jugée pour actes de sorcellerie, jugement dont cependant elle sortira entière, blanchie et acquittée.

 Walkern au travers de sa ruralité est toujours aujourd’hui une petite paroisse et cela par rapport à d’autres villes un peu plus grandes il est vrai; ce statut lui donne en permanence un charme un peu plus personnel, un charme possédant finalement sa propre authenticité, sa propre intimité (La paroisse de Walkern comprenait 952 habitants seulement en 2021).
Différentes activités sont cependant présentes entre ses murs verdoyants à l’inverse de nombreuses petites villes de notre propre région lesquelles, au nom d’une certaine expansion que l’on veut absolument économique, perdent souvent une partie des couleurs attachées à leur ruralité.  

Se fondant très discrètement dans la masse paroissiale la petite ville de Walkern possède ainsi, et encore, plusieurs magasins ceux-ci offrant en permanence tout un ensemble d’activités diverses et professionnelles.
Ainsi il y a le dépannage multiple, il y a le coin postal, le magasin florale, le salon de coiffure, ainsi il y a un très célèbre Salon de Thé etc. Walkern possède également une magnifique école primaire (Primary School), un centre de musique, une société historique le tout accompagné ainsi d’un bâti très ancien et célèbre, celui du Lion Blanc proche duquel on rencontre également une petite galerie commerçante. La Société historique fut créée en 2012 celle-ci ayant pour tache de promouvoir l’intérêt de la paroisse au travers du patrimoine contenu en le village.

Finalement petite paroisse bien équipée Walkern répond très bien à tous les besoins usuels, à tous les besoins quotidiens de la vie, possédant de fait aussi bien des médecins que des clubs sportifs divers en lesquels sa jeunesse puise l
‘eau vive lui permettant d’être elle même; à la limite du village, proche du séculaire moulin octogonal, se dresse le monument aux morts dédié au Souvenir de la Vie.
Sur un plan architecturale Walkern est vraiment magnifique possédant il est vrai tout un ensemble de cottages dont certains remontent au XVII siècle; ses toits de chaume sculptée sont partout et splendides.

XIV siècle
La Tour de l’église à 3 niveaux.
Les crénaux de la Tour sont du 15ème siècle quand ceux situés sur le pourtour de l’église sont du 19ème siècle
XV siècle.
Le Porche

 Possédant elle aussi un folklore ancestral la légende d’hier lui prête œuvrant entre ses murs la présence du Diable ; ce dernier en effet aurait choisi le sol de Walkern afin d’y déplacer tous les soirs moult matériaux divers, matériaux le lendemain tous utilisés par les paroissiens afin de permettre la lente édification de leur première église. Et ainsi serait née l’église de Boxbury, et ainsi aurait été construite cette église par les interventions nocturnes du malin lui même.
Cette légende veut que les cris poussés en ces soirs sombres soient à l’origine orthographique du nom de la paroisse de Walkern (Etymologiquement le nom de Walkern signifierait pour certains : vieilles pierres. En vérité, en 1086 orthographié Wealc-aern en le Domesday-book, ce nom en vieil anglais signifierait « moulin à foulon).
Cette petite paroisse, humaine et très verdoyante, traversée donc par le Beane, est surplombée par la charmante ferme médiévale de Bridgefoot faite d’un toit de chaume et proche de laquelle fut bâtie très tôt, dans les toutes premières heures du 2ème millénaire, l’église de Sainte-Marie dédiée à la Vierge-Marie. Cette église est peut-être la plus ancienne des églises de l’Herfordshire puisque ses fondations semblent toutes devoir remonter au temps même des rois anglo-saxons ses premières pierres ayant été très probablement posées vers 1040.

L’église de Sainte-Marie de la Vierge assise proche de Beane et de la ferme de Bridegefoot .


Eglise Paroissiale de la Vierge-Marie et le gisant de William III de Lanvalei

L’église de Walkern, placée sous la protection de la Vierge Marie il est vrai, située au nord/est du village de Walkern, est toute proche de la rivière de Beane ; construite de pierre et de Silex sa construction actuelle comporte une multitude d’interventions diverses toutes correspondantes à des époques toutes aussi diverses.
Il en est ainsi pour le Chœur et la Nef, il en est ainsi pour les Bas-Côtés de celle-ci, il en est ainsi pour le Porche ouvrant ses portes au côté sud et il en est aussi ainsi pour les chapelles rayonnantes extérieures s’étirant au nord/sud lesquelles sont contemporaines 
(les chapelles prolongeant les deux bas côtés ainsi que le Chœur furent en effet inaugurés le 30/11/1882 cette nouvelle édification ayant été érigée par le Révérend JG-DL Cotton Browne).

XV siècle
Le porche de l’église assis au sud/ouest


L’église primitive ne dû très probablement que comporter un Chœur originel et une Nef celui-ci ayant été entièrement reconstruit depuis.

Que reste t’il aujourd’hui de cette église primitive ?
Le mur de la Nef à midi est la partie la plus ancienne de ce très bel édifice; celui-ci date probablement du 11ème siècle puisqu’il contient sculptée dans sa pierre, faisant face à la porte d’entrée s’ouvrant sur le porche, un personnage féminin, une femme saxonne, effigie probablement sculptée avant 1066 suivant la plupart des experts
(les grandes arcatures normandes perçant ce mur « saxon » sont postérieures).
Le Bas-Côté sud de la Nef fut rajouté au 12ème siècle précédant ainsi l’édification du Bas-côté Nord réalisé qu’au 13ème siècle ; tout cela rappelle étrangement la propre histoire de la basilique de Saint-Sauveur de Dinan puisque en effet le Bas-côté sud de la Nef est saxon
et que son pendant, à nord, est d’architecture gothique.
Le 14ème siècle assiste ensuite à la poursuite des travaux puisque sera réalisée en ses heures la Tour de l’église; le 15ème siècle voit quant à lui l’apparition à l’extérieur du Porche accolé, accès s’ouvrant au midi, ainsi que celle de nouvelles fenêtres réalisées dans les deux Bas-côtés. La même époque assistera également à la réalisation des créneaux défensifs de la Tour de l’église 
(Cette Tour comprend cinq cloches lesquelles furent faites respectivement en 1626 pour la première, en 1833 pour la seconde, et en 1713 pour les 3 dernières. Le fondeur de la première cloche n’est pas connu, la seconde fut faite Thomas Mears et les autres par John Waylett. Chacune d’elle aujourd’hui possède toujours et sa propre corde et son propre timbre le tout permettant une game musicale très étendue et donc très mélodieuse). 

L’église à nord
Les dîmes de l’église seront offertes à l’abbaye de Saint-Jean de Colchester par William II de Lanvalei et son épouse, Hawise de Bocland.
L’église à midi, à sud. Les fenestres ou clairières surmontant les bas-côtés sont du XV siècle.


Les fenêtres hautes de ce grand ensemble qu’est la Nef, toutes ouvertes, n’apparaissent qu’au 16ème siècle celles situées en partie haute des arcades romanes étant en total contradiction architecturale avec celles-ci il est vrai.
Le temps posant ainsi sa griffe sur toute chose qu’il touche certaines heures du 19ème siècle seront quant à elles une grande campagne de restauration en laquelle le Chœur sera entièrement réhabilité; enrichi par ses propres modifications successives, toutes échelonnées dans différentes époques architecturales, cet édifice contient donc tout un ensemble de richesses toutes diverses.

Tout cet ensemble finalement n’est qu’un très beau livre d’architecture grand ouvert celui-ci nous entrainant très loin en arrière si nous nous laissons par lui entrainé. 

   

XV siècle
Le magnifique porche
XI siècle
Pré-conquête d’Hasting
A sud, ou à midi, les arcades en plein cintre de la Nef .
XIII siècle
A nord les arcades brisées de la Nef s’ouvrant sur le bas côté; la chapelle assise au delà, à orient, sera inaugurée en 1882 

          

XI siècle
Le mur saxon au sud de la Nef est le plus ancien élément de l’église ; les arcatures normandes cependant sont un peu plus récentes l’une d’entre elle remplaçant très probablement la porte de la toute première église.

Celle-ci délimite la nef du bas côté sud celui-ci étant le tout premier agrandissement apporté à l’église au XII siècle ; les travaux continueront tout au long des XIII, XIV et XV la seconde moitié du XIX assistant à la réalisation du Chœur.

                                                         

Dans cette église, et dans un évidement réalisé en l’un de ses murs, est allongée à sud une statue déplacée d’un chevalier laquelle peut-être, originellement, devait se positionner au plus près du Chœur. Faite en marbre de Purbeck, calcaire coquillé, ce gisant date probablement du début du 13ème siècle réalisé qu’il sera en 1217. Les personnalités régionales pensent très sérieusement en effet qu’il pourrait s’agir ici même du gisant de William III de Lanvalei qui fut l’un des grands barons ayant participés en 1215 à l’élaboration de la Magna carta; William III décédera en effet en 1217.
Les jambes du chevalier sont croisées l’une sur l’autre cette spécificité étant, à n’en pas douter, à mettre en relation avec une gestuelle sculpturale alors en vigueur en Angleterre. Revêtu de son heaume le chevalier est habillé d’un haubert cousu de mailles fines ; ses mains, croisées aussi, viennent ainsi toutes deux maintenir le pommeau d’une grande épée.
Ainsi vêtu ses chausses s’arrêtent aux dessus de ses genoux le bras gauche étant caché par un large bouclier celui-ci prenant naissant au départ d’une épaule ; le bouclier s’arrête bas, juste au dessus des genoux du chevalier.

XV siècle.
Fenestres à triples lancettes

Ces deux vitraux furent fait respectivement par la famille Catton Brown pour le souvenir et de Guillemette Louise Catherine Cotton Browne et Louise Marie Browne décédées toutes respectivement le 12/08/1898 et le 05/02/1915.


Le Chef de William de Lanvallei est en effet entièrement protégé par un grand heaume, à dessus plat, dans lequel il n’y a pour seule ouverture qu’une large fente en croix afin de pouvoir permettre au regard de vous voir.

Ainsi git en cette même église de Walkern l’effigie de William III de Lanvalei petit-fils de William 1er sénéchal de Rennes; au travers de la famille seigneuriale de Lanvalei présente à Walkern pendant plus d’un siècle, et cela dès le milieu du XII siècle, nos origines communes dorénavant établies sont désormais à jamais associées.

Le heaume de William III de Lanvalei réalisé en 1215 par la paroisse de Walkern pour fêter la Magna Carta.

XI siècle
En le bas côté sud, et faisant face au porche extérieur, au dessus d’une arcade ayant remplacée la porte d’entrée de la toute première église, est une sculpture saxonne représentant une femme
(ou le Christ pour certains).
1882
Choeur ou grande chapelle à orient dans le prolongement de la nef.

1882
Détails du Choeur

Bas côté nord prolongé de la dite chapelle inaugurée en 1882 .
XIII – XIV siècle
L’arcature s’ouvrant sur le Choeur.
X ou XI siècle
Entre 950-1050
En le bas-côté sud, au-dessus de ce qui était la porte d’origine de la première église, est cette femme saxonne sculptée (Pour certain il s’agirait en effet d’une effigie du Christ) .

1882
La chapelle prolongeant le bas côté nord.
15ème siècle.
Couple de bourgeois avec l’écusson des Humberstone

John Humberstone a été nommé gardien du parc Walkern en 1428. Humberstone semble avoir été un fermier d’une certaine réputation, dont le mémorial se trouve dans l’église. Il vivait à Walkern Park dans une maison appelée Holmes ; elle est susceptible d’avoir un lien avec l’actuelle ferme Holmes. En 1420, sous le règne d’Henri V, John Humberstone est décrit comme un jeune homme de Walkern et avait des relations avec la ville.

Entre cottages et
Les descriptions des maisons ci-dessous montrées sont de madame Janet Woodall tirées de son ouvrage intitulé  » A History Tour of Walkern ».

XIV siècle
Wych Elm cottage (La maison de la sorcière)
Voici le délicieux cottage Wych Elm.
C’est une maison à pans de bois qui fut construite soit dans la seconde moitié du XV siècle soitu au début des années 1500 ; elle sera agrandie et recouverte de plâtre décoratif au 17ème siècle.
Au 19e siècle James Winters, le gérant de la ferme de Bridgefoot Farm, vivait au cottage Wich Elm avec sa femme Margareth ; celle-ci tout en élevant leurs 10 enfants tressait le paille (le chaume) ; James était le petit-fils de Joseph Winters qui est venu à Walkern en 1772 et la rue actuelle de « Winters Lane » lui doit son nom. Né au sein d’une famille très ancienne, James décèdera en 1892 à l’âge de 89 ans. ; leur fil Josiah Wrinters, de son état attrapeur de rats, sera photographié avec sa femme Emma devant le cottage vers 1900. Janet Woodall.
Wych Elm cottage (idem ci-dessus)
ou Janet Wenham la sorcière de Walkern…
C’est dans cette région d’Angleterre que s’est produit l’un des incidents les plus célèbres du royaume ; Walkern fut en effet le théâtre du tout dernier acte de sorcellerie.
La première référence à Jane Wenham à Walkern remonte à 1679 en tant qu’épouse de Philip Coke lorsque leur fille Elisabeth fut baptisée à St Mary’s.
Deux ans plus tard une autre de leurs filles, Sarah, fut elle aussi baptisée à St Mary’s de Walkern. Philip Cooke décèdera en novembre 1696 et en février 1697 Jane, sa veuve, épousera Edward Wenham ; celui-ci était le fils âgé de 24 ans de Henry et Mary Wenham aussi de Walkern.
Il est possible que ce remariage ait provoqué certains ressentiments ; en effet il sera déclaré plus tard que les rumeurs selon lesquelles Jane Wenham était une sorcière dataient de cette époque. Edward Wenham semble avoir demandé le divorce avec Jane quelques années seulement après leur mariage.
En 1712 Jane, devenue désormais une femme âgée, pauvre et affamée, fut accusée par le fermier John Chapman d’avoir ensorcelé son ouvrier agricole lorsqu’il refusa de lui donner une poignée de paille ; Janne demandait cette paille soit pour la vendre à des pailleurs soit pour s’en servir elle même.
Mais John Chapman la soupçonnait depuis longtemps d’ensorceler son bétail, probablement par méchanceté; s’en suivit la naissance de certaines rumeurs toutes accusatrices.
Puis Anne Thorn, femme de chambre du recteur de Walkern, et le révérend Godfrey Gardiner, commencèrent tous deux à se comporter étrangement ; sur ces faits Jane fut soupçonnée et arrêtée. Après avoir subie plus d’accusations suite à la recherche de preuves de sorcellerie, tant vis à vis du recteur que vis à vis d’autres villageois, Jane fut envoyée à Hertford afin d’e pouvoir être jugée. Sur ces faits Jane fut accusée de converser avec le diable se présentant sous la forme d’un chat ; le jury la déclarant coupable Jane fut condamnée à mort mais fut cependant graciée sur une grâce royale délivrée par la reine Anne ; graciée Jane vécut le restant de sa longue vie à Gilston Park puis à Hertingfordbury, où elle mourut en 1730.
Longtemps après les événements entourant Jane Wenham ont fait encore forte sensation puisque moult brochures furent imprimées pendant plusieurs année; certaines ont insisté sur le fait que Jane avait été une sorcière quand d’autres ont essayé de ridiculiser la sorcellerie en proclamant Jane innocente.
Le livre « Un récit complet et impartial de la découverte de la sorcellerie pratiquée par Jane Wenham de Walkern » fut l’un des trois écrits rédigés par le révérend Françis Bragge ; celui-ci fut l’un des principaux accusateurs en faveur de la condamnation de Jane. Cette brochure est particulièrement intéressante car elle contient des détails sur les nombreux villageois impliqués dans les événements qui ont précédé son procès.
Finalement le procès de Jane Wenham a fortement contribué à changer les mentalités de sorte qu’en 1718 il n’était plus du tout respectable que de croire à la sorcellerie. Janet Woodall.

The Yew Tree ou l’arbre Ifs
Le long de la Grande Rue, sis au n°57, est le Pub des Yew Tree.
Lorsque l’Arbre Ifs sera vendu 42 livres en 1725 il sera décrit comme étant une brasserie composée de deux chaumières possédant une forge et des cachots.
La propriété a été revendue en 1737 au commerçant William King celui-ci supervisant sa reconstruction ainsi que le rajout d’un terrain de boules.

À ce temps là la rue de Totts Lane a été renommé Bowling Green Lane ; avant cela elle était connue sous le nom de Water Mill Lane ; William King mourut en 1773.
En 1825 l‘Ifs appartiendra à charron John Pearman ; John était alors déjà possesseur de l’auberge du White Lion par son père Georges celui-ci en étant alors le possesseur en 1806 ; après acquisition très souvent le fonctionnement des Pub, auberges ou autres ou autres était assuré par la seule épouse le mari de celle-ci œuvrant à son propre métier.
Jusqu’à sa mort survenue en 1848 une partie de la propriété fut louée à un forgeron, à William Dearman ; en 1848, au lendemain de ce même décès, le maçon Henry Elliot et sa femme Ann seront effectivement les nouveaux tenanciers du Pub (Henry Elliot de son métier était « maçon » en effet; Edouard Elliot, son frère germain, dirigera personnellement le White Lion jusqu’en 1865 année de sa mort, année en laquelle Eliza sa veuve prendra la relève. Celle-ci en la dite année 1865 semble alors devoir posséder aussi l’Ifs. Henry et Edouard semble donc devoir acquérir côte à côte et le dit Lion Blanc et le dit Ifs).
Malheureusement la brasserie sera détruite par un incendie en 1850 ; réhabilité au lendemain de ce désastre Henry Elliot en 1866 vendra l’Ifs et quittera Walkern poursuivit qu’il était pour faillite ; l’année suivante Henry semble devoir revenir d’Amérique, régler ses dettes et partir s’installer à Londres.
Lors du recensement de 1871 sa belle-sœur, Eliza Elliot, celle-ci alors veuve d’Edouard le propre frère d’Henry, Edouard qui avait hier dirigé le White Lion, était la nouvelle propriétaire de l’Ifs; Henry au lendemain de sa faillite semble donc devoir vendre à son dit frère Edouard son propre pub ; l’année suivante la dite Eliza épousera le boucher de Walkern, Thomas Moulden, et tous deux après la vente de l’Ifs déménageront à Stevenage.
En 1874 seront donc nouveaux possesseurs de l’Ifs et le fermier Frederick Wray et William Newberry celui-ci de son état « dresseur de chevaux; leurs épouses tiendront ensemble l’établissement. La famille Wray sera présente à l’Ifs jusqu’en l’année 1891.
Le pub de Yew Tree en 1908 sera ensuite le bien de Thomas Baggs Vye avant d’être celui de Hope Brewery ; celui-ci en 1920 revendra à son tour le Pub à un dénommé McMullens. Janet Woodall.

Le Lion blanc
Ancien relais de poste élisabéthain.
Sis aujourd’hui au n°31 Grande Rue le Lion Blanc est une ancienne auberge élisabéthaine « Relais de poste » ; le White Lion était autorisé à vendre de la bière, du vin, des spiritueux mais aussi de la nourriture offrant également le logis via des chambres à coucher (Était alors assis juste en face du lion Blanc le pub du Lion Rouge là où se montre aujourd’hui Redlyn House sise au n°72 de la Grande Rue ; les malles postes apparaitront en 1784 le boulanger Daniel Pearman ayant été le tout premier « maitre de Poste de Walkern au lendemain de 1848) .
Le Yew Tree (l’Arbre If) et le Red Lion étaient des tavernes qui pouvaient vendre de la bière ou du vin; les autres points de vente de Walkern étaient des brasseries qui ne pouvaient vendre que de la bière, et que de la bière seulement.
En tant que relais de poste donc le Lion Blanc possédait des écuries, un hangar à calèches et un « palefrenier » qui s’occupait des chevaux ; en 1766, appelé à l’origine « la Rose et la Couronne », cette auberge/relais fera partie des biens de Mary Field lorsque celle-ci contractera mariage avec John Smith en provenance de la paroisse de Hitchin.
Vers 1786 le nom « la Rose et la Couronne » changea pour celui du « Lion blanc » ; en 1796 le Lion Blanc fut acheté par John Crabb, un brasseur de Hitchin ; ses associés le revendirent en 1841 à la brasserie Pryor de Baldock bien professionnel de John-Izzard Pryor qui vivait à Clay Hall.
À la mort du dit Pryor, en 1852, la brasserie vendit tout le domaine lié, à savoir « Walkern’s White Lion » et « Three Horseshoes », pub aussi lui appartenant, à Simpsons de la paroisse de Baldock ; en 1954 tout ce bien professionnel fut ensuite vendu à Greene King.
De 1753 à 1828, les fournisseurs ne pouvaient avoir licence que s’ils possédaient un certificat attestant de leur bonne moralité ; tout cela est su parce qu’en 1806 le Lion Blanc était dirigé par Georges Pearman et à sa mort, survenue en 1816, par sa veuve prénommée Sarah. Leur fils, également nommé Georges, dirigera une brasserie assise à côté lorsque un autre de leurs fils, John Pearman, celui-ci charron de son état, dirigeait alors également le White Lion aux côtés de sa mère, la dite Sarah ; John en cela sera aidé par sa femme, Elizabeth.
John Pearman a couvert et perçu des loyers sur plusieurs propriétés à Walkern qu’alors il possédait, y compris l’établissement de l’If ; ses filles ont continué à diriger le White Lion avec leurs maris après la mort de John en 1848 et son fils, le boulanger Daniel Pearman, fut le premier maître de poste de Walkern. Janet Woodall.

Chapelle de l’Eglise Réformée utilisée dès 1810
Le Walkern Hall
Le moulin de Pearman en 1884 sur la partie la plus ancienne du site
La petite rivière de Beane
Three Limes sis au 33 de la Grande Rue
À côté du White Lion, de l’autre côté de Winters Lane, se trouve un cottage à pans de bois construit au XVIe siècle ; sa façade en brique est une modification du XIXe siècle.
Elle fut occupée dès le milieu des années 1700 par un tailleur, Benjamin Thorn, et peut-être avant celui-ci par son père et son grand-père également tailleurs de leur état. En 1844 elle sera achetée par John Cannon, un marchand volailler, et elle restera au sein de la famille Cannon jusqu’à nos jours.

Un autre John Cannon, fils probable du précédent, bottier de son état celui-ci, fut en effet propriétaire des lieux en 1898 ; cet immeuble du vivant de John sera donc un magasin de bottes et chaussures. Le fils de ce deuxième John, lui aussi prénommé John, sera également bottier – chausseur exerçant lui aussi dans cette même maison ; ce dernier décèdera en 1973. Janet Woodall.
XIX siècle
Old Post Office and Bakery sis au n° 94 de la grande Rue.
Pendant 80 ans cette maison fut le bureau de poste du village géré par la famille Pearman. Avant cela les lettres devaient être apportées et récupérées à la maison de Réception dirigée par le charpentier William Aylott assis en la rue de Beecroft Lane.

Lea maison originelle fut la proie d’un grave incendie en 1851, peu de temps après que Daniel Pearman en ait hérité de son père, John Pearman ; ce dernier en son temps fut le possesseur du White Lion.
Daniel était un maître boulanger qui avait appris son métier avec Thomas Stockbrigde établit à quelques portes de là, toujours en la Higt Street ; en 1859 Daniel sera également le maître de poste de Walkern.
Dans les années 1870 Walkern POSTE fut également un bureau pour les mandats ainsi qu’une banque d’épargne ; dans les années 1880 la première boîte aux lettres apparue dans le village de Walkern proche du presbytère. Edward Gudgeon fut le premier facteur de Walkern.

XVIII siècle
Meads Bakery sis au n° 98-100 de la Grande Rue
Datant du début des années 1700, cette propriété appartenait dans les années 1800 au boulanger Thomas Kingsley et à sa femme, Elisabeth, lesquels possédaient également la boucherie assise en face ainsi qu’une une boulangerie sise  Froghall Lane ; ils étaient également propriétaires de la maison de « Vale House ».
 En 1832 le boulanger Thomas Stockbridge épousa leur fille, Hannah, et devint ainsi le bénéficiaire du domaine Kingsley.
Lorsqu’au tournant du XX siècle les Stockbridge déménagèrent leur boulangerie en celle de la susdite Froghall Lane leur boulangerie de High Street fut reprise par William Tucker ; en 190, Bertie Hanscombe avait repris l’entreprise.
 Les Handscombes dirigeront la boulangerie jusqu’à ce que Meads en prenne le relais à la fin des années 1940 ; celle-ci perdura  jusqu’à sa fermeture en tant que boulangerie, fermeture définitive survenue dans les années 1950.

Fairview Cottage sis au n° 102 de High Street
Ce cottage, autrefois nommé cottage Fairview, date des années 1600 ou avant. Pendant la Seconde Guerre mondiale il fut la demeure des trois frères Birdsall, James, Tim et Patrick, qui ont déménagé ici avec leurs parents.
Tim est devenu dessinateur pour le Sunday Times et le Spectator, et il a été membre de la distribution de l’émission télévisée « C’était la semaine qui était » ; il est décédé jeune d’une leucémie, en 1963 à l’âge de 27 ans, et il est enterré à ST-Mary’s en le cimetière de Walkern. Son frère James a écrit le livre « Les garçons et les papillons » traitant sur l’enfance de ces 3 frères déroulée à Walkern (Il s’agit d’un récit d’enfance en temps de guerre se déroulant à Londres, dans le Hertfordshire et dans le Yorkshire et qui évoque l’atmosphère d’une Angleterre rurale aujourd’hui disparue. Il décrit le sens sublime du lien de fraternité entre les trois garçons Birdsall et leur passion commune pour les papillons).

Fin XVII siècle
Finches Farm

Construite à la fin des années 1600 cette ferme sera agrandie au milieu du XIXe siècle lorsque le fermier tenant sera Samuel Porter ; le fils et le petit-fils de Samuel, tenants également, travailleront à leur tour la terre de Finches Farm.
En 1900 Finches et Walkernbury Farms furent vendues ensemble à Miss Cotton Browne, alors propriétaire de Walkern Hall, pour 9 000 livres.

Cecil Ritch sera la relève en tant que locataire au début des années 1920 prenant sa retraite 47 ans plus tard, à l’âge de 80 ans.
Finches était une ferme mixte laitière possédant des terres arables ; la ferme de Finches End, qui était hier assise juste en face, de l’autre côté de la route, abritait autrefois environ 100 porcs. Finches End aujourd’hui n’existe plus son effacement ayant été rendu nécessaire pour l’aménagement de l’intersection des routes High Street/Stevenage.

Three Elms
A gauche les Trois Ormes sis au n°60 de la Grande Rue; cette maison se trouve être juste en face du Lion Blanc.

Assise en effet en face du White Lion la maison appelée Three Elms était autrefois une sellerie en laquelle John Martin et sa famille vécurent et travaillèrent pendant la majeure partie du XIXe siècle ; en fait la dite famille Martin, famille de fabricants de harnais, était déjà présente à Walkern dès le début du XVIII siècle.

XVII siècle
Les granges de Bridgefoot Farm
et le gué de la rivière Bearne.

XVII siècle
Hawthorn Cottage 78 High Street
Le premier enregistrement que nous avons de ce cottage pittoresque est qu’il appartenait autrefois à Thomas Exton, un cordonnier, et à sa femme Martha. Thomas est né à Walkern en 1634 et y est décédé en 1686.
Son père Francis, et George Exton le frère de celui-ci, étaient tous deux épiciers à Walkern. Francis fut un quaker (homme religieux de confession protestante) et fut inhumé enterré dans le cimetière de la Maison de Réunion de Cottered.
100 ans plus tard James Willimott, un autre cordonnier, vivait au cottage avec Mary sa femme. Après un long saut dans les années 1800 le cottage sera le bien du fermier Ebenezer Andrews puis celui de ses propres descendants lesquels le louèrent. L’un de ces occupants, celui-ci perpétuant la tradition de la fabrication de chaussures dans cette propriété, fut le bottier John Savage (1846-1920) qui ci même vécu ici pendant la majeure partie de sa vie ; la fille de ce dernier, Eva Savage, est la plus ancienne enseignante connue de Walkern.
XVI siècle
Brewery House
À l’origine c’était une ferme ; cette maison date des années 1500 et les caractéristiques les plus anciennes de celle-ci se trouvent à extrémité nord. Elle était le lieu de résidence d’une ferme ; celle-ci sera exploitée pendant plusieurs générations par la famille Wright.
Thomas Wright (1791-1849) était un malteur ainsi qu’un agriculteur, utilisant les hangars de maltage du Red Lion tout comme son père Henry l’avait fait avant lui. Thomas et sa femme, Ann Purdue Wright, baptisèrent 15 enfants à ST Mary’s dont sept décédèrent avant leur 10e anniversaire. Leur fils aîné, Samuel, fut celui qui fonda la célèbre brasserie Wright.

1810. Tout début XIX siècle.
Après l’adoption de l’Acte de tolérance en 1689 les non-conformistes ont été autorisés à avoir des lieux de culte séparés et à choisir leur propre pasteur mais tous les bâtiments devaient être enregistrés auprès de l’Église d’Angleterre.
La première date d’enregistrement pour Walkern fut en décembre 1699 lorsqu’une congrégation fut réunie pour la première fois en la maison d’Edward Ives, probablement à Beecroft Cottages.
Diverses maisons et granges ont successivement servis de lieu de réunion, ou de culte, jusqu’à ce que le 1er mai 1810 l’édifice actuel soit ouvert. Un an plus tard la congrégation a formé une église maintenant connue sous le nom d’Église unie réformée.
De nombreux villageois étaient non-conformistes, villageois dissidents dans leurs croyances religieuses ; pour Walkern seul il fut référencée au 18ème siècle la présence de 84 familles dissidentes. Janet Woodall.

Les anciennes écuries du susdit Walkern Hall

Colombier Octogonal du manoir de Farm 
L‘un des 3 colombiers que possède le comté.  
Réalisé vers 1700 en briques rouges à l’image de son corps son toit est aussi octogonale ; celui-ci possède une jolie coupole ovoïde à oculus elle aussi octogonale. Le grenier situé sous la coupole est séparé par un lourd plancher de bois.
En dessous, tout autour de la chambre circulaire, se présentent des nichoirs en briques étagés sur deux niveaux; l’ensemble surplombe une étendue d’eau. 
Ce colombier a été utilisé pour le logo de la Walkern History Society
Le Cottage du Vert Bassus.
Peut-être antérieur au 17ème siècle.
Maison -ferme de Brigdefoot
(le Pied du Pont); seconde moitié du 15ème siècle pour la maison; XVII pour les granges ou dépendances.
Fin XVII début XVIII
L’immeuble « Le Laurel »s sis au 80 de la Grande Rue

Le Laurels a été construit vers 1700 probablement par William Ratherham un riche forgeron. Construit en brique rouge l’immeuble est orné de chevêtres vitrifiés dans un motif à carreaux sur le devant et un motif en chevron sur les pignons. Lorsque William Ratherham mourut, en 1739, le Laurels passa à la famille Bennett, famille de forgerons et de maréchaux-ferrants.
John Bennett est décédé en 1777 sans aucun fils lui survivant bien que de nombreuses familles de Walkern d’aujourd’hui descendent de ses filles Elisabeth, Mary et Sarah lesquelles épousèrent respectivement John Cox, William Ball et Thomas Bray.
Au XVIIIe siècle les forgerons figuraient parmi les commerçants socialement assis au tout premier rang ; cependant à la fin de ce même siècle leur statut social fut fortement détérioré.
En 1826 John Rust, un tailleur d’Aston, acheta le Laurels pour la somme de 310 livres ; le prix comprenait un chalet assis à l’arrière en lequel il installa sa boutique de tailleur celle-ci ayant été décrite comme ayant été « ouverte sur le site où se trouvait la forge ».
La propriété a été vendue ensuite à l’épicier de Walkern, Philip Dilley, dans les années 1860 celui-ci y vivant jusqu’à sa mort survenue en 1892; c’est depuis une résidence privée. Janet Woodall.

XVII siècle
96 Higt Street
Cette habitation date des années 1600, ou avant.
Au milieu du XIXe siècle James Allison, le père de Joseph, y avait installé une boutique de harnais (la famille Martin, aussi sellier et harnais de son état, était elle assise au n° 60 de la même rue) .
En 1881 ce bien sera occupé par William Warner celui-ci y ayant ouvert un salon de thé et de café.
Cette maison deviendra ensuite une épicerie verte et le resta jusqu’à la fin des années 1950. Janet Woodall.

The Robin Hood sis au 63 de la Grande Rue
Robin Hood Cottage, assis face au White Lion, est une demeure de la fin du XVIIe siècle laquelle avec le Tree Horseshoes (Fers à cheval) , maison située à côté, appartenait au fabricant de harnais William Martin ; celui-ci généalogiquement était lié à John Martin possesseur des Tree Elms établissement alors assis à l’actuel n°60 de la même rue (les Trois Ormes. Assise elle aussi en face du White Lion la maison des Three Elms était alors une sellerie où John Martin et sa famille ont vécu et travaillé pendant la majeure partie du 19ème siècle. En fait, la famille de fabricants de harnais Martin vivait à Walkern depuis au moins le début des années 1700) .
Au début des années 1800 James Spriggins a acquis la propriété et a construit un chalet supplémentaire le long de la rue de Totts Lane lequel ensuite a été démoli. Après la mort de James, en 1835, sa veuve et héritière, Ann, épousa John Fairey boucher de son état ; en 1846 ces derniers vendirent les locaux au brasseur Oswald Fordham. En 1851, devenu une nouvelle brasserie, cet établissement était connu sous le nom de la brasserie de « The Robin Hood and Little John ».
Elle fut ensuite dirigée par plusieurs locataires, ou tenants, dont le chausseur de marque George Waldock, James Allison un sellier dont le fils Joseph a fondé la Walkern Band of Hope and Temperance, à Froghall Lane ; il y eut aussi la famille du scieur Frederick Chalkley. Janet Woodall.
Band of Hope and Temperance. Le mouvement de tempérance au Royaume-Uni était un mouvement social qui faisait campagne contre l’usage récréatif et la vente d’alcool et promouvait l’abstinence totale. Au XIXe siècle, les niveaux élevés de consommation d’alcool et d’ivresse étaient considérés par les réformateurs sociaux comme un danger pour le bien-être de la société, entraînant des problèmes sociaux tels que la pauvreté, la négligence envers les enfants, l’immoralité et le déclin économique. Des sociétés de tempérance ont commencé à se former dans les années 1830 pour faire campagne contre l’alcool. Janet Woodall.

Manor Farm 
           Anciennement appelé Walkern Place le Manor Farm avec son colombier et son jardin clos date d’environ 1700 ; bien que les granges assises à nord datent des années 1600 tout indique qu’il y eu une ferme antérieure. 
  La ferme est revêtue de briques rouges avec une décoration de briques sombres sur le devant. L’aile arrière de la ferme est à pans de bois et plâtrée ; il s’agit peut-être des parties les plus anciennes de cet ensemble.
Ce manor a probablement été construit pour Thomas Adams, de Walkern Park, qui en 1696 était de son état « arpenteur de pays ». Sa fille Rose, et son fils Thomas Adams junior, ont tous deux été « assassinés de manière barbare » sur le chemin du retour de Hertford ; ce fait est relaté sur le mémorial des susdits Adams présent dans le cimetière de St-Mary de Walkern. 
   Possédant300 acres Walkern Place était l’une des plus grandes fermes de la paroisse.   
Dans les années 1830,le fermier Thomas Rowlatt s’y installa et devint un membre actif de Walkern’s Vestry ( Bureau précurseur du Conseil paroissial) ; Thomas sera nommé « Gardien des pauvres » de Walkern pendant la majeure partie de sa vie.   
Rowlatt eut plusieurs disputes avec la famille Andrews possesseur de la ferme voisine ; lorsque Thomas Rowlatt mourut en 1875 Samuel Robert Rowlatt, son fils, reprendra la ferme.  Janet Woodall.  

La Croix du Roi à End Clay.
Maison Brique et Argile; 18ème siècle. 
Photo de Janet Woodall.

XVIII siècle
Oakbeam’s A Wealden House
.
Maison sise au 34 et 36 Grande Rue

Photo de Carolyn Gardner
Entre les rues Glebe View et Beecroft Lane, flanquées de maisons du XVIIIe siècle, se trouve une maison médiévale Wealden appelée Oakbeams. C’est l’une des plus anciennes maisons de Walkern puisqu’elle date du 15ème siècle, ou même avant peut-être (Une maison Wealden est une maison relevant d’un style d’architecture médiévale possédant un étage supérieur jeté s’avançant sur l’extérieur et assis de chaque côté d’un hall d’entrée ouvert ; cette architecture aurait été propre à un statut social élevé).
Aux XIXe et XXe siècles elle fut une épicerie. Janet Woodall.
La même que ci-dessus

Petites maisons de Lane Totts
19ème siècle.
Photo de Janet Woodall.
Le « Presbytère » originel de End Clay.
Fin ou courant 16ème siècle.
Très belles et fines cheminées à futs tubulaires et segmentaires.
XVI siècle
Clay End
Ci-dessus est le cottage »Clay End » lorsque vous atteignez Clay End depuis Walkern Hall ; il date des années 1500.
C’était peut-être le presbytère médiéval de Walkern, utilisé jusqu’à ce que la famille Gorsuch construise le presbytère près de l’église en 1632.
Au milieu du 19ème siècle il fut rénové dans le style gothique et aujourd’hui ce que nous voyons d’elle est le fruit de cette même rénovation.
Situé le long de la route de Bassus Green dans les années 1830 Clay End posséda une brasserie et une épicerie ce même ensemble étant alors tenu par John Ingold.
Lorsque celui-ci mourut en 1838 sa veuve resta à la brasserie et, en 1850, elle pris en effet pour second époux l’épicier Nathan Aburn. Lorsque Jane est décédée en 1853, à l’âge de 48 ans, Nathan a continué comme détaillant de bière et comme marchand boucher/charcutier.
John Dickinson un boulanger, et Rebecca, sa femme, semblent avoir repris le magasin de bière en 1859 ; ils semblent devoir y rester jusqu’à leur mort survenue en 1890 bien qu’il ne soit pas certain qu’ils occupèrent alors le dit cottage.
Ce qui est certain c’est qu’en 1891 William Blore, instituteur de son état, emprunta de l’argent pour acheter l’entreprise ; en 1894 celui-ci , cela trois ans seulement après son achat, se déclara en faillite William devant déjà la somme importante de 383 livres.
C’est à cette époque que le nom The King’s Cross est apparu pour la première fois dans les archives de la paroisse.
Propriété de Cotton Browns, de Walkern Hall, et occupé par McMullens, « The Kings Cross » était situé au N° 8 Clay End ; c’est un charmant cottage du XVIIe siècle assis en bordure de la route menant à Walkern Park. Malheureusement le pub The Kings Cross ferma définitivement vers 1910. Janet Woodall
Le même cottage que ci-dessus mais regardé de face

Walkern Windmills
Les moulins à vent de Walkern.
Un moulin à vent est mentionné pour la première fois à Walkern au 14ème siècle lorsqu’il appartenait au seigneur du manoir ; ensuite deux moulins à vent apparaissent sur une carte de 1676. A savoir un moulin situé quelque part dans la région de Walkern Croft, près du moulin à eau, et un autre au sud-ouest de Bassus Green.
Le moulin à vent près de Walkern Croft semble avoir été démoli quelque temps avant 1822 et on sait peu de choses à son sujet.
On en sait un peu plus sur le moulin à vent de Bassus Green ; il s’appelait « Pryer Mill » sur une carte de 1676 et est mentionné dans le testament de John Pryor qui fut enterré à Walkern en 1696.

Il appartenait depuis au moins 1740 à John Wenham, le frère d’Edward Wenham qui avait épousé Jane, la sorcière de Walkern. Après la mort de John à l’âge de 82 ans en 1757, le moulin à vent est resté inoccupé par intermittence jusqu’en 1808, date à laquelle il sera vendu.
D’après le Tithe Award de 1839, livre enregistrant les valeurs de la « dîme », il semble que Thomas Garratt, celui qui possédait déjà le moulin à eau à Walkern, possédait également le moulin à vent ; celui-ci semble devoir le transmettra ensuite ce moulin à vent à George David Pearman. Au milieu du XIXe siècle l’ouvrier Benjamin Hart et sa famille vivaient au moulin ; tragiquement en 1860 son fils George, âgé de 3 ans, sera tué par la voile du moulin à vent. Hart et sa famille de sept enfants étaient encore à « Wind Mill House » en 1871 et Benjamin semble devoir y mourir en 1873.
Il a peut-être été démantelé à ce moment-là car il n’apparaît pas sur la carte de l’Ordonnance Survey de 1878. Avant que le moulin à eau ne soit converti en vapeur, vers 1860, le moulin à vent possédait une plus grande importance dans la mesure que la rivière irrégulièrement s’asséchait. Un sentier mène directement à travers le champ Windmill jusqu’aux Brickfields, en passant devant un pommier qui marque l’emplacement du moulin à vent.

1828 – 1884
The Watermill ou Le moulin Pearman


Le premier enregistrement d’un moulin à eau à Walkern date des années 1140 ; il était situé proche de l’église, peut-être à Totts Lane. Connu sous le nom de Watermill Lane il semble avoir perduré jusqu’ aux alentours de 1740.
Le moulin à eau sur le site actuel semble avoir été établi au début des années 1600 lorsque le moulin à eau médiéval commença à tomber en désuétude.
En 1828, le bâtiment actuel a été érigé par Thomas Garratt od Hitchin et il est passé à son neveu Georges-David Pearman au début des années 1850.
En 1861, le moulin avait été converti à la vapeur par Pearman et l’entreprise prospérait. GD Pearman est décédé en 1889, sa femme Elizabeth, puis leur fils Albert, ont poursuivi l’entreprise avec divers contremaîtres d’usine.
En 1910 le moulin à vapeur fut converti en moulin à rouleaux par Albert Pearman ; le moulin cessa définitivement de fonctionner avant 1939 et le bâtiment tomba vite à l’abandon.
Heureusement le moulin fut sauvé des eaux converti qu’il sera en appartements en 1981. Janet Woodall.
Vers 1700
L’ancien colombier (monument classé)
Le colombier. L’un des nombreux bâtiments classés de Walkern, le Dovehouse a été construit vers 1700 pour Walkern Place. Les pigeons étaient un ajout important à la table du dîner sous forme de viande et d’œufs.
Leurs plumes servaient aussi à faire des matelas, et leurs déjections comme fumier mais entrait aussi dans la fabrication de la poudre à canon.

Construit en briques rouges ornées de chevêtres sombres, le colombier frappe par sa forme octogonale, avec un toit octogonal pentu surmonté d’une coupole surmontée d’un fleuron ovoïde. Cette coupole était le point d’entrée et de sortie connue sous le nom « entrée de vol pour les pigeons ». Le pigeonnier a été construit sur deux étages avec une entrée au pigeonnier supérieur et une autre au grenier, en dessous de la lanterne.
À l’intérieur, il y a des nichoirs en briques et des étagères tout autour de la chambre supérieure avec un lourd plancher en bois au-dessus du grenier.
Il a été récemment transformé en habitation. Janet Woodall.

Cottage de Bassus Green
Un petit hameau nommé d’après la famille Bassett ; John Bassett était le gardien de Walkern Parck en 1373.
Assise à un carrefour cette chaumière date des années 1600, ou plus tôt. Janet Woodall.

Le dos de Bassus Green.

Bridgefoot Farm

Bridgefoot Farm…autre vue
La ferme Bridgefoot (la ferme du Pied du pont) se trouve au plus près du gué traversant la petite rivière Beane ; ici très souvent piétinent une multitude de canards.
Cet élément à pans de bois est l’un des cottage les plus anciens de Walkern ; partiellement recouvert de panneaux protégeant contre les intempérie la ferme de Bridgefoot est une maison à hall ouvert du milieu du XVe siècle possédant deux ailes transversales. Au XVIe siècle un petit étage supérieur sera inséré dans le vestibule et une cheminée en brique sera aussi construite dans le vestibule contre la croisée sud ; des ajouts seront ensuite rapportés aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les granges datent du 17ème siècle.

Environ 150 acres étaient cultivés par Bridgefoot ; lorsque le fermier John Smedley mourut en 1843 le contenu de la ferme de Bridgefoot fut vendu aux enchères. Janet Woodall

Lyndhurst sise au 76 de la Grande Rue
Certaines parties de cette maison datent du début des années 1700.
George Aylott, le menuisier propriétaire des cottages voisins, a vécu ici au milieu du XIXe siècle ; la maison a été achetée et considérablement modifiée dans les années 1880-90 par Samuel Eustace Wright qui, avec son frère Herbert, possédait alors la brasserie Wrights.
Samuel et sa femme Emma ont vécu ici jusqu’à leur mort dans les années 1940 et leurs filles, toutes célibataires, ont continué à vivre ici jusque dans les années 1970. Janet Woodall.
La maison Redly sise au n° 72 de la Grande Rue
Était ici jusqu’en 1954 l’ancienne maison Public nommée The Red Lion

Construit à la fin du XVIIe siècle, le Red Lion avait à l’origine une malterie et une brasserie. Acquise par la brasserie Lucas Brewery de Hitchin, en 1834, elle fut vendue en 1869 à Samuel Wright, malteur et brasseur à Walkern, pour la somme de 845 livres ; au lendemain de cette acquisition la société s’appellera « Wrightd Brewery.
Malheureusement le 22 août 1873 un incendie détruira complètement la malterie et la brasserie seul le pub ayant été épargné ; le chroniqueur Georges Beaver, établit à Hitchin, a notera que « … les cuves qui éclataient ont envoyé des volumes de bière sur la route , es bonnes gens de Walkern sont tombés sur les mains et les genoux et, eh bien, toute cette bière n’a pas été gaspillée« ...
Wrights Brewery vendra ensuite le Red Lion à Simpsons, of Baldock, en 1924, puis Greene King ensuite l’achètera quelques années plus tard.

1793
Walkern Hall anciennement Clay Hall
Clay Hall, aujourd’hui Walkern Hall, a été construit en 1793 par William Gosling, un marchand de vin londonien.
William y mourut en 1807 laissant un testament compliqué et un différend juridique lequel durera jusqu’à ce que John Izzart Pryor achète la propriété en 1826. John Izzard est né en 1774 dans la famille Pryor, famille de brasseurs à Baldock et à Quakers.

John ajoutera à Walkern Hall les écuries ainsi qu’une aile sud au hall. Celui-ci commencera tôt à rédiger un journal lequel, à sa mort survenue en 1861, ne comptait pas moins de 33 volumes ; des extraits de son journal peuvent être lus dans « A Chronicle of Small Beer » de Gerald Curtis.
Clay Hall fut ensuite le bien du fils de John Izzard, Morris Izzard, dont l’unique enfant, Louisa Mary Izzard, succéda à son père en 1871
; lorsqu’e celle-ci épousa le révérend John Georges Cotton Browne elle agrandira considérablement la maison en la renommant « Walkern Hall ». Janet Woodall.

Les anciennes dépendances de Walkern Hall

Capel House
62 High Street au coin de Kitchener Lane et faisant face au White Lion se trouve « Capel House ».

En 1862, le charpentier James Bray effectuera un échange de terres avec le principal propriétaire foncier de Walkern, Lord Capel Comte d’Essex.
Lord Capel à ce titre recevra un champ appartenant au dit sieur Bray en échange d’un cottage et d’un jardin situés en face du White Lion.
Six années après cet échange, en 1868 exactement, James Bray fera construire cette maison,
ci-dessus montrée, et donnera pour nom à son entreprise « Capel Brewery » en reconnaissance de l’échange des dites terres.
James Bray avait de l’expérience dans l’industrie du brassage lui et sa femme Sarah ayant dirigés un pub à Ardeley, près de Walkern ; dans les années 1890 la famille Bray a déménagé de Walkern pour Londres, le brassage a cessé et leur ancienne propriété est alors devenue un lieu résidentiel.
.
Kitchener Stores
64 High Street au coin de Kitchener Lane (ici à gauche)
Le bâtiment sis au coin de Kitchener Lane était une épicerie, tout au moins en les années 1800, époque à laquelle celle-ci était alors dirigée par William Holliday (1786-1862) bien qu’un strict Baptiste, aussi nommé Holliday, soit venu dans le village en tant que valet de pied pour le recteur de Walkern, le révérend Dr Benjamin Heath.
La fille de William, Emma, ​​épousa le boulanger John Eliot Kitchener et ils ont repris ensemble l’épicerie lorsque William Holliday pris sa retraite. Ils l’ont dirigé jusqu’en 1885 environ, date à laquelle elle sera transmise à leur fils Ebenezer celui-là même qui s’annoncera dans le Kelly’s PO Directory de 1890 en tant qu »épicier et marchand de thé, drapier, botte, marchand de chaussures et marchand de fer ». Et elle fut alors connue sous le nom de « Kitchener stors ».
L’épicerie sera ensuite dirigée par leurs 3 fils, à savoir Ebeneze Kitchenerr et John Holliday Kitchener et Bernard Francis Kitchener ; sous leur direction commune à tous trois cette activité professionnelle s’étendra pour inclure d’autres boutiques, elles aussi assise à Walkern, le tout employant ainsi de nombreux villageois.
Reprise par Bert Dearman le « Kitchener Stors » fermera définitivement lorsque celui-ci décèdera en 1948.

Seconde moitié du XIX siècle
Montague House
L’immeuble Montague House en la Grande Rue a été construit dans les années 1890 par le briquetier Thomas Estwick (1836-1919) qui possédait les riches « Brickfields » au-dessus du village, à l’est.
Son fils Amos-Mossy Estwick a repris la briqueterie
et la maison vers 1910 lorsque son père pris sa retraite ; lorsque Amos a son tour prendra la sienne celui-ci déménagera à côté de « Maybank ». Janet Woodall.

XIX siècle
The Maltings and Wright’s Victoria Brewery

En 1848 Samuel Wright a repris l’entreprise de brassage et de maltage de son père, Thomas Wright ; en 1869, Samuel a acheté le Red Lion, avec sa malterie et sa brasserie, à Lucas Brewers pour la somme de 845 livres.
En 1873 un incendie détruisit complètement la malterie provoquant le besoin de nouveaux locaux et ceux-ci furent construits à côté de la propriété familiale sur le site encore connu aujourd’hui sous le nom de Malteries. La malterie d’alors, qui est maintenant démolie, se composait de deux étages assis sur des colonnes en fonte ; son four était à l’extrémité ouest ; Samuel Wright décédé en 1874 l’entreprise au lendemain de sa disparition fut exploitée par James Bullen le beau-frère de Samuel, et avec James Holland comme brasseur et gérant.
Du temps des fils de Samuel, Samuel-Eustache Wright et Herbert-Wortham Wright étant tous deux devenus majeurs, l’entreprise était florissante. L’eau était extraite d’un puits artésien creusé à 300 pieds sous le terrain de la brasserie ; de l’eau minérale gazeuse, des sirops de fruits et des boissons non alcoolisées étaient également vendus.

L’orge fut malté et les bières furent brassées jusqu’en 1924 date à laquelle la production de cidre pris le relais sur la bière.
Les Wrights achetaient des fruits et localement et dans tout le comté. La production de cidre a cessé en 1955 lorsque Wrights s’est concentré sur le fait d’être une usine de boissons gazeuses; celle-ci perdura jusqu’à sa fermeture définitive survenue à la fin des années 1970.


XVI siècle
Vale House sis au 45 et 47 de la Grande Rue
Construit à la fin des années 1600 Vale House appartenait autrefois à la famille de cordonniers « Westwood ».
En 1833, cet ensemble fut vendu à Thomas Kingsley lequel, boulanger de son état, possédait plusieurs propriétés à Walkern.
Lorsque sa veuve mourut en 1852 cette maison fut achetée par Owen Cannon, un marchand volailler, fils de John Cannon qui acheta Three Limes.
Ce marchand était un marchand ambulant possédant son propre cheval et sa propre charrette ; cette indépendance professionnelle permettra à Owen de s’installer comme « porteur » du village « , porteur professionnel livrant des marchandises », notamment le samedi, jusqu’à Hertford et en y revenant le soir même. Janet Woodall.

Walkern Hall farmhouse
La ferme de Walkern Hall avec son étang et ses oies résidentes est beaucoup plus ancienne que Walkern Hall ; la ferme semble devoir dater des années 1600, voir un peu plus tôt.
Janet Woodall.

Walkern Hall farmhouse (Autre vue)

Glebe farm Church End Street
Glebe Farm, aussi appelée College Farm, appartenait à St-Mary’s. Il a brûlé en 1910 lorsqu’une étincelle d’un moteur de traction transportant du granit s’est allumée sur le toit de chaume. L’incendie a non seulement détruit la ferme, mais aussi Glebe Cottage de l’autre côté de la route ; contrairement à la ferme le Cottage a été reconstruit un plus tard.
Tout ce qui reste de Glebe Farm aujourd’hui est le grenier ci-dessus montré.
The Old School House
Frank Askew sera nommé directeur de l’école nationale de Walkern en 1891 avec un salaire annuel de 55 livres et il lui sera accordé pour ce faire l’utilisation de ce cottage ; sa femme, Sarah Jane, sera quant à elle retenue pour être la maitresse des enfants allant en celle-ci.
Lorsque le cottage sera mis en vente, en 1900 ,les Askew l’achèteront pour la somme 215 livres ; ils y resteront jusqu’à la fin de leurs vies le transmettant ensuite à leur fille célibataire, Maggie, celle-ci gardant la possession de ce cottage jusqu’à sa mort survenue dans les années 1970.
Mais la maison a des origines beaucoup plus anciennes ; à son origine le bâtiment fut en effet une « Hall House » construite vers 1550; en tant que Hall House elle avait une seule pièce longue et mince ouverte jusqu’aux chevrons avec le feu allumé en son milieu. Janet Woodall.

L’église de Walkern et son cimetière verdoyant

Tout le charme des cimetières anglo-saxon à l’inverse de nos cimetière souvent tristes et froids

La Beane
La campagne environnante

La Signature de la grande charte de Jumelage.
Monsieur Crofton, représentant le comté de l’Hertfordshire, et monsieur Bruno Ricard maire de Lanvallay.

Stephen et Brenda Lowe qui m’ont très gentiment reçu pour la toute première fois en 2013 .

Pour toi Stephen
Fin

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