Saint-Piat. Les seigneurs de la Massüe.

Saint-Piat. Son origine et ses seigneurs de la Massüe.

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Seclin. La Lame de Saint-Piat la main de Dieu au dessus de sa tête étêtée.

Saint-Piat. Première partie.

L’an 290. Les Origines religieuses de Saint-Piat : Originaire d’Italie et né dans le courant du 3ème siècle après J.C., à Bébévent, Saint-Piat fut l’un des Évangélisateurs de la région de Chartres, en France, envoyé vers 290 par Saint-Denis des mains duquel à Rome il avait reçu son sacerdoce. Convertissant ensuite les païens dans l’Est de la Gaule Lyonnaise il sera martyrisé proche de Tournai décapité en la partie supérieure de son crane par un soldat relevant de Rome. La légende voudra et veut toujours qu’avant de mourir il convertît à la nouvelle religion plus de 30.000 païens vivant dans cette région du nord de la Gaule à savoir, ce qui sera demain la Belgique.

Cette légende veut aussi qu’il se baissa, sitôt étêté par le soldat romain, afin de pouvoir ramasser le morceau de son crane tombé à terre. Ceci-fait, portant sa demie tête entre ses mains, la légende explique une dernière fois qu’il repris sa marche laquelle devait le mener de Tournai à Arras et cela comme s’il ne s’était rien du tout passé. S’en allant donc sur Arras, ville en laquelle ses pas une dernière fois devaient le porter depuis Tournais, sa mission enfin presque terminée et tenant toujours entre ses mains la partie de sa tête tranchée, il tomba définitivement sur ce sol éloigné de sa terre natale. Ainsi Saint-Piat trouvera t-il la mort à Seclin confiant son Âme à Dieu qu’il avait avec tant de ferveurs servit. Son sarcophage formé d’une grande pierre presque noire et taillée en forme de lame se trouve toujours aujourd’hui en cette ville du Nord de la France. Ainsi il est à l’intérieur même du dessous du transept de l’actuelle Collégiale Saint-Piat de cette ville; ainsi il repose depuis toujours dans la crypte primitive voulue par Saint-Eloi quand celui-ci fit édifier la basilique originelle. Une ville de Normandie dans l’arrondissement de Chartes fut fondée bien des années après par l’évêché de Chartres et cela en son souvenir ; elle s’appelle aujourd’hui comme elle s’appelait déjà hier, Saint-Piat.

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Quelle est exactement l’origine patronymique de notre Saint-Piat et pourquoi aussi loin du corps de ce saint fut t-il ainsi nommé ? Au regard de cet homme si pieux quand notre village de Saint-Piat fut t-il réellement fondé ?

Le village de Saint-Piat forme aujourd’hui avec les villages de Tressaint et de Saint-Solen la commune de Lanvallay. Rattaché depuis le XIX siècle à notre commune de Lanvallay ce village a été pendant plusieurs siècles une terre relevant de la paroisse de Pleudihen sans pour autant avoir eu avec cette dernière une seule frontière commune. Coin enfoncé en notre paroisse, depuis les temps les plus anciens, elle fut échangée et ainsi cédée à notre commune le 08/06/1817.

Dès le XII siècle les sires de Machua ou de la Massüe, aussi premiers seigneurs de Saint-Piat. Saint-Piat est un très ancien petit village situé sur l’ancienne voie gallo-romaine laquelle hier relia en des temps très anciens Condate à Alet, relia Condate à Ledegia aujourd’hui Avranches. Relevant dès le Moyen-âge de la seigneurie de Châteauneuf de la Noë, seigneurie située proche de Saint-Malo, le village de Saint-Piat est cité dès le 16ème siècle et possédait, à ce moment précis de sa propre histoire, avec ses titres de seigneurie bien sûr, droits de haute, moyenne et basse justice. La famille des Hubert de la Massuë au XVII siècle, toujours implantée en ses terres seigneuriales de Guguen, en l’actuelle région d’Ille et Vilaine près de Rennes, était originaire de notre petit village de Saint-Piat aujourd’hui toujours séparé de Guguen que de 35km seulement.

Le premier seigneur Hubert de la Massüe de Saint-Piat trouve sa propre origine en un parent très proche d’Hubert de la Massue, évêque de Rennes en 1168 ; l’histoire elle-même en effet dit que celui-ci vit le jour en 1133 en notre propre petit village de Saint-Piat. Evêque de Rennes en fonction dès l’année 1184 Herbert décèdera le 10/12/1198 toujours en sa charge d’évêque de Rennes (…Herbert D.G. Redonensis Episcopus…). Sa famille seigneuriale était alors la famille d’Hubert de la Massüe et elle sera présente sur les marches de notre Histoire dès l’enlèvement par le roi Richard d’Angleterre de la duchesse Constante de Bretagne ; celle-ci en effet fut la mère de notre jeune duc assassiné, Arthur de Bretagne, et nos propres pages écrites nous enseignent que…mais ceci est l’Histoire.

La famille Hubert de la Massüe est représentée quant à elle en dès 1186 par le dit évêque de Rennes ; celui-ci en effet se voit charger en cette même année, confiée par les grands barons de Bretagne, de la « Négociation » avec le roi Richard afin d’obtenir la libéralisation de la duchesse Constance emprisonnée par le roi Richard son propre beau-frère. Celui-ci dès le décès de Geoffroy de Bretagne son frère, ce dernier ayant épousé Constance héritière du duché, avait effectivement ordonné l’arrestation et l’emprisonnement de sa belle-sœur, la mère d’Artur alors enfant mineur et seul enfant héritier de feu son père Geoffroy.

Peu de temps auparavant, cela en cette même année 1186 ci-dessus citée, Herbert de la Massüe se verra confier la charge de présider les funérailles du dit Geoffroy duc de Bretagne ; l’inhumation aura lieu en la Cathédrale de Paris après qu’il eut été à ses côtés lorsque ce jeune prince décidera de la tenue de l’Assise portant son nom. La famille seigneuriale de la Massue est donc l’une des plus anciennes de notre propre région et elle a possédé, et cela très tard, certains droits particuliers dont notamment avec le roi le droit de Quintaine ; ce droit aujourd’hui est plus connu sous l’appellation du Saut du Poissonnier ou saut du Prisonnier. Cette famille seigneuriale au seul titre de son haut rang a ainsi possédé au 13ème siècle, et cela à l’image de certaines des plus grandes familles seigneuriales proches de Dinan, un enfeu prohibitif en le couvent des Cordeliers de Dinan.

Notre histoire est aussi celle-là.

Jehan par la Grace de Dieu humble ministre de l’Eglise de Dol notifications des aumônes suivantes : Et le don d’Olivier de l’Espine aumosne en la paroisse de Cuguen pour une petite dime ; et le don d’Henry de la Barre, chevalier, en la paroisse de Roz Landrieux autre petite dime; et le don de Thomas de la Becasse en la paroisse de Pleudihen autre petite dime; et le don de Johannes Louel autre petite dime juste proche de Saint-Piat ; et le don de Ruellan de Flacheio en la paroisse de Saint-Broladre ; et le don de la femme de Geoffroy de l’Espine fils d’Eudes et sœur de Geoffroy Cortepie en la paroisse de saint-Marcan pour une petite dime ; et le don de Menguy sur sa pêcherie une petite dime etc.

En le Chartularium monasterii Veteris-villae est ci-dessus l’une des nombreuses chartes rédigées au tout début du XIII siècle, vers 1219. Lorsqu’en 1219 Olivier premier seigneur de Coëtquen (fils de Guillaume fils de Raoul et frère et de Rolland et de Thomas tous deux aussi fils du dit Guillaume fils de Raoul) confirmera à Vieuville les donations offertes hier et par son dit père et par frère Rolland, celui-ci alors parti en guerre à Albi, Thomas la Begace son autre frère présumé sera TEMOIN au côté de Denise de Dol leur mère à tous trois.

Se trouve également être écrite ici même en cette charte la toute première citation manuscrite de Saint-Piat ainsi que celle de sa paroisse, à savoir Pledihen, ou Pleudihen.
Thomas de la Becache cité ici est-il  à l’origine de la terre noble de la Bécassière en Saint-Helen, terre toujours frontalière aujourd’hui avec la terre de Saint-Piat ? Sera cité ici aussi en cette charte Rinellonis ou Ruellan de Flacheio le propre « beau-frère » de Jehan de Lanvallei neveu de William 1er de Lanvallei seigneur de Walkern en Angleterre
(Certains liens de parentés semblent devoir réunir le tout premier seigneur de Coëtquen cité par l’Histoire aux tous premiers seigneurs de Lanvallay) . Les premiers seigneurs de la Massüe seront cités en la seigneurie de Dol dès le XII siècle, peu après 1137, comme bienfaiteurs de l’Abbaye de Vieuville et de ces derniers seront descendants tous les seigneurs de la Massüe de Saint-Piat. 

Parmi ses autres droits nous pouvons aussi noter le fait que les seigneurs d’Hubert de la Massüe possédaient le privilège de pouvoir personnellement « recevoir » le roi à l’extérieur de la ville et de l’accompagner jusqu’au derrière de ses murs tout en marchant à ses côtés, tout en tenant fièrement son cheval par la bride. Le roi sitôt descendu de sa monture par ce droit le cheval royal devenait la propriété du seigneur possesseur de ce même droit. Les Hubert de la Massüe seront dit « seigneur de Saint-Piat » également dans les toutes dernières années du 16ème siècle, en 1598, année en laquelle dans une charte écrite nous rencontrons le texte suivant : Sieur et Dame de la Massüe et de Saint-Piat. Près d’un siècle plus tard, en 1674, le 05/01/1674 exactement, un arrest de la Chambre Royale confirmera l’ensemble de leurs droits seigneuriaux applicables à Saint-Piat à savoir notamment les Droits de Haute, Moyenne et Basse justice.

Hautes gens seigneurs de Saint-Piat le 19 octobre 1701 leur seigneurie par Gabriel de la Massue sera vendue à Jacques de Beringhen, comte de Châteauneuf la Noë. Toujours seigneurs en d’autres terres les seigneurs Hubert de la Massüe, au 19ème siècle, assisteront à l’élévation de l’un de leurs enfants quand Jacques Antoine Hubert de la Massüe, comte de la Massüe, se verra délivrer par le roi Louis XVIII les Lettres de « Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis » alors que cette famille ne possédait déjà plus Saint-Piat ; cette délivrance de Lettres se fera le 14/02/1815.

Lors de la Réformation de la Noblesse faite de par tout le royaume de France, entre 1661 et 1669, alors qu’ils étaient donc toujours seigneurs de Saint-Piat, les seigneurs Hubert de la Massüe ont pu prouver authentique leur prétention seigneuriale émise en présentant une généalogie s’étirant sur plus de 7 générations; l’ensemble des actes présentés en effet ont tous été reconnus véritables dans leur forme ; à ce titre, et à ce titre seulement, il leur fut aussi accordé leur maintien dans la noblesse du royaume de France. Ils avaient pour Armoiries : D’Argent à trois fasces immolées de Gueules ou D’Argent à trois Jumelles de Gueules en Fasce. Leur devise était : Ecclesia Insignis et armis =  l’Insigne de l’Eglise et son arme.

Il faut noter dès le XIII siècle la présence, en une zone géographique proche de Meillac, paroisse relevant alors de la seigneurie de Combourg, d’une châtellenie nommée de la Massue. Cette châtellenie cependant est probablement plus ancienne puisqu’en cette même terre, dite de Meillac, Willelme de Machua ou Guillaume de la Massüe, cela au XII siècle, fera don à l’abbaye de Vieuville de plusieurs de ses dimes assises en Meillac ; Willelme en effet nait vers 1130-1140. A ce titre Willelme était-il le frère de Hubert de la Massüe évesque de Rennes vers 1168 ; était-ce son père, ou bien un parent très proche. En les dernières heures du XII siècle Willelme de Machua, ou Guillaume de la Massüe, entrera avec Maurice alors moine Abbé de l’abbaye de Vieuville sous Dol dans un très sérieux conflit celui-ci allant jusqu’à porter le nom de Guerre au sujet de la soumission qui lui devait pour la terre de Maneschère en la paroisse de Meillac :Omnibus etc. Mauricius dictus abbas et conuentus Veteris Ville etc. nos post longum litigium et guerras etiam, atque violentias a Willelmo de Machua milite nobis illatas propter obedientiam Manescheriorum quam petebat anobis etc. in parrochia de Millac etc. promisimus eidem Willelmo quod aliquem hominem de dicto feodo…traduction : Tous etc. Maurice abbé et couvent de Vieuville etc. Après un long conflit, guerre et actes de violences commis par Guillaume de la Massüe, chevalier, nous lui demandons obéïssance pour Maneschère etc. dans la paroisse de Meillac etc. le même Guillaume a promis que tout homme en ce fief…

C’est avec cette même abbaye que Jehan de Lanvalei lui aussi entrera en conflit vers 1209 et en laquelle, demandant ainsi pardon à Dieu pour ses propres faits violents commis à son encontre, ira de ses dons personnels tant en terres que de sa personne aussi puisque s’y faisant moine il y terminera ainsi ses propres jours ; et c’est aussi dans cette même abbaye que Guillaume fils de Raoul et père d’Olivier 1er seigneur de Coëtquen se fera lui aussi inhumer après avoir rendu son dernier souffle en la maison du prieur du prieuré de la Magdeleine au pont à Dinan.

Située à 16km au sud-est de Dol, la terre de Meillac est voisine de la ville de Rennes, à 47km environ. Dans son environnement proche se trouvent la ville d’Epiniac à 8km, la ville de la Boussac à 8km, Trans la Forêt à 8km, Bazouges-la-Perouges à 9km ou Combourg à 8 km seulement. Ce fait est troublant et mérite d’être su dans la mesure où les Armoiries de la famille seigneuriale de Beaufort, famille originaire de la terre de Plerguer, terre située à environ 19km de celles de la Massüe proche de Combourg elle aussi, maison seigneuriale unie par alliance à la maison seigneuriale de Châteaubriant avait elle aussi pour Armes dans leurs Armoiries les mêmes éléments que ceux composant les Armoiries des seigneurs de la Massüe de Saint-Piat, les mêmes Armoiries que celles ci-dessus.

Pourquoi cette similitude ? Y aurait t-il pu y avoir apparentée généalogique entre toutes deux ?

C’est de cette terre dite de la Massüe que seront originaires les 1er seigneurs dits de la Massüe, terre possédant droit de Haute, Moyenne et Basse justice, terre transmise par affiliation au sein même de cette famille jusqu’à la fin du XVII siècle. A la fin du XI siècle, en 1099 pour être précis, l’église paroissiale de Guguen sera offerte au prieuré de Combourg et c’est sur les terres proches de Guguen que grandiront les seigneurs de Langan alors grands bienfaiteurs de ce même prieuré.

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L’ancien manoir des Hubert de la Massüe à Saint-Piat ; dessin de Frotier de la Messelière.
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XVI et XVII siècle. Le manoir de Saint-Piat terres hier seigneuriales nommées sur les premiers plans cadastraux de 1811 « les terres ». La petite dépendance de droite tout récemment fut le fruit d’un désastre; elle s’éboula définitivement.
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XVII siècle. La tour d’escalier au dos du dit manoirs des Terres..

Sur l’ancien manoir des Hubert de la Massüe à Saint-Piat : Ci-dessous est l’ancien Manoir de Saint-Piat hier bien seigneurial de la famille de Louis Hubert de la Massue. La porte à double cintre est un élément architectural propre au 17ème siècle. La construction de ce manoir correspond, dans son architecture, à l’une des citations des dits seigneurs de Saint-Piat celle-ci présentant en ce même siècle Louis et François Hubert de la Massue tous deux cités en effet en 1661. « Représentant » de sa propre famille qui fut seigneur à Saint-Piat dès 1598 Louis Hubert de la Massue, né au mois de Mars 1640, fut dit de son vivant « seigneur de la Massue « et « seigneur de Saint-Piat » ? Ce logis édifié au XVII siècle sera représenté par une esquisse dessinée en 1941 par le vicomte Henry de la Messelière, très grand historien de notre grande région. Ce logis fut depuis la réalisation de ce même dessin grandement modifié dans certaines de ses ouvertures. Les 2 portes en plein cintre toutefois, positionnées à droite, sont toujours présentes la partie la plus modifiée étant le grand corps situé sur la gauche de cet ensemble. Celui-ci comprenait alors une porte en plein cintre aujourd’hui remplacée ou effacée; de nouvelles ouvertures de fenêtres depuis ont aussi été réalisées. Hier domaine seigneurial ce logis dans son état actuel est aujourd’hui un élément ancien noyé parmi d’autres éléments eux tous agricoles ; tous ici réunis ne forment plus dorénavant qu’une immense ferme. La partie droite du manoir, laquelle fut donc très fortement modifiée, est aujourd’hui la maison d’habitation de l’exploitant de cette dite ferme ; la partie gauche du manoir, originelle elle aussi dans ses fondements, quant à elle est devenue une simple dépendance de cette même ferme.

Généalogie immédiate des seigneurs de la Massue de Saint-Piat : La seigneurie de Saint-Piat fut ainsi transmise au sein même de la famille seigneuriale des Hubert de la Massuë entre la fin du 16ème siècle et la toute première année du 18ème siècle. Ainsi se sont succédés à cette même seigneurie Mathurin, Philippe, Louis et enfin Gabriel-Théodore Hubert de la Massuë qui sont :

  • Mathurin Hubert de la Massuë écuyer et seigneur de la Massuë. Il prendra pour épouse Françoise Le Prevost. Les sieur Hubert de la Massuë étant cités comme seigneurs de Saint-Piat en 1598 nous pouvons voir au travers du dit Mathurin Hubert de la Massuë et de la dite Françoise le Prevost sa femme les premiers seigneurs de Saint-Piat. Comment celui-ci entra t-il en possession de cette même seigneurie ? Doit-on voir au travers de son union avec Françoise le Prevost l’origine même de cette possession ? Parents du suivant.
  • Philippe Hubert de la Massuë fils des précédents. Il pris donc pour épouse, le 18/05/1636, Dame de Boishardy l’union se faisant devant Dieu en la chapelle du château de Villeaudon, à Trans la Forêt ville natale de son épouse laquelle fut baptisée le 22/09/1612. Parents du suivant.
  • Louis-Hubert de la Massuë fils des précédents. Il nait en la terre familiale de la Massuë, en Guguen, au mois de Mars de l’année 1640; il sera dit seigneur de la Massuë et de Saint-Piat. Il prendra pour épouse en 1665 Charlotte Geoffroy dite Dame de Launay. Louis décèdera à Trans la Forêt terre en laquelle sa mère Hélène de Boishardy verra le jour, le 22/09/1612. Parents du suivant.
  • Gabriel-Théodore Hubert de la Massuë fils des précédents. Né le 21/12/1666 à Guguen, en Ille et Vilaine, près de Dol. Il décèdera en ses terres de la Sillandais, en Chavagne le 13/04/1719. Il procédera à la vente de la seigneurie de Saint-Piat en faveur du Marquis Jacques de Beringhen seigneur de Châteauneuf la Noé. Puis après la vente de la seigneurie de Saint-Piat les quelques personnages suivants …
  • L’arrière petit-fils de Gabriel, nommé Joseph-Antoine Hubert de la Massuë lequel, seigneur de la Massuë, des Sollis et de la Sillandais, né en 1748, pris pour épouse Catherine La Flèche de Grand Pré, sera fait comte de la Massuë; son épouse sera dans un acte présentée en effet comme étant Comtesse de la Massuë. Dit aussi Antoine Hubert de la Massuë ce dernier sera le chef de la famille Hubert de la Massuë laquelle, au XIX siècle, sera présente à Paris en son appartement sise au 7 de la rue de la Bruyère. Comte, il participera au lendemain de la Révolution française, entre l’An I et l’An IV de la République française, aux guerres de Vendée et, accompagnés de deux de ses frères, il trouvera à leurs côtés à tous deux la mort sur un champ de bataille. De son vivant il fut « Chevaux-léger » de la garde du Roi et fait aussi Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis.
  • Beaucoup plus tard, dans les toutes premières année du XX siècle, Louis-Charles Hubert de la Massuë né à Paris le 03/09/1833, fils de Jules-Pierre employé au Ministère de la Marie et de Félicité-Louise-Théophile Berlin, Chevalier de la Légion d’Honneur attesté le 15/01/1883, retraité en tant que Chef de Bureau au Ministère de la Marine, décédera, à l’âge de 80 ans, le 04/11/1915, en son domicile de Paris rue de Barye; il avait pris pour épouse Marguerite-Marie-Agathe-Elisabeth Ferrand. Ecrivain des Colonies du 19/05/1853 au 15/12/1854, Surnuméraire à la Direction des mêmes colonies du 15/12/1854 au 07/05/1858, il participera du 30/08/1870 au 07/03/1871 au Siège de Paris alors en campagne contre l’Allemagne recevant pour ce même fait militaire la Décoration de la Légion d’Honneur, le 28/12/1882.

Les prochains seigneurs de Saint-Piat seront les seigneurs de Châteauneuf la Noë…dont les Baudes .