Avant-propos du 12/01/2023...
La Dame de Bois Collin en l’église de Saint-Malo de Dinan.
La Dame de Bois Collin ?
Les couleurs ici pour ces deux Armories ne sont que supposées…
A 3 roses, 1 et 2…
Jehan de la Haye de Bois Collin ?
Au lion passant et Lampassé surmonté de 2 fleurs de lys…
La nouvelle église de Saint-Malo de Dinan fut commencée le 17/05/1490.
Afin de pouvoir commencer les travaux de construction, cela avec la bénédiction de l’Evesque de Saint-Malo, la ville de Dinan dépêcha auprès de ce prélat un jeune bourgeois de la ville celui-ci chargé d’obtenir de Pierre de Montfort de Laval, le dit Evêque, la licence de rebâtir l’église. Pour ce faire ce bourgeois reçu tant pour sa dépense personnelle que pour celle de son canasson 52 livres.
Ce bourgeois sera le dit Sieur Jeha du Buot ; celui-ci, en tant que l’un des Trésoriers de la paroisse de Saint-Malo de Dinan, fera avec ses confrères commencer les dits travaux. Pour avoir cela fait le dit bourgeois aura son nom gravé en l’un des piliers du Chœur de l’église … Le dixsentiem de may lan mil quatre ces iiiixx et dix fut comacee pour vray cette eglise en ce porprins par les tresoriers et ce ems des quelx les nos (noms) sot (sont)Jehn Gisql et Jeha du Buot et comis Olivier Rouxel…
Sentant probablement la mort venir le bourgeois, alors âgé, en 1543, soit 53 après que l’église fut commencée, celui-ci financera la construction de l’une des petites chapelles rayonnantes autour du Chœur afin d’y faire reposer son corps et celui de sa femme et compagne. Le nom de Jehan sera alors pour la deuxième fois laissé inscrit dans la pierre, pierre cette fois propre à sa dite chapelle … En lan 1543 Jehan de la Haye Sr du bouais Collin a cott (coté) cette chapelle...
Dédiée à Sainte-Anne cette chapelle prendra au XVIII siècle le nom de la Nativité. Le Gisant représentant son épouse, Gisant dont la Mémoire a perdu le nom, est surmonté de l’Ecus de son couple, Ecus composé des deux Armoiries propres à celui-ci. Les Armoiries de gauche devrait être celle de la dite épouse les Armoiries de droite étant alors celles de Jehan de la Haye lui même, Sieur de Bois Collin en Saint-Piat, Sieur de Bois Collin en Lanvallay.
Celles ci devraient pour voir se lire, cela sans citer les couleurs : Trois rose en deux et une (pour elle) et au lion passant et lampassé surmonté de deux fleurs de lys (pour Jean de la Haye ; lampassé = langue sortie de la gueule).
L’Ecus de Jehan porté par un Ange, en cet endroit malheureusement illisible, est aussi représenté en la clef de voute recevant les nervures de sa chapelle.
Fin de l’avant propos…
Généalogie et Origines
Située en Saint-Piat le site de Bois Collin au 16ème siècle est déjà une terre noble citée par l’Histoire de Dinan elle même ; très longtemps assise en la paroisse de Pleudihen, à la frontière de Saint-Helen, elle relève aujourd’hui de Lanvallay depuis le rattachement de Saint-Piat à cette Commune, rattachement décidé par décret le 08/11/1811.
Citée effectivement dès l’année 1543 la terre noble de Bois-Collin s’étire alors probablement jusqu’à l’actuelle Croix du Frêne ; celle-ci au 17ème siècle s’appellera le Frêne.
La Croix du Frêne, toujours assise aujourd’hui sur une ancienne voie gallo-romaine, de tous temps fut un grand carrefour menant soit sur le pays de Saint-Malo ou soit sur le pays d’Avranches cela via le pays de Dol reliant ainsi depuis la nuit des temps ces trois directions à la grande ville capitale de Rennes.
Jehan de la Haye
La terre de Bois Colin en Saint-Piat fait aussi partie intégrante de la grande l’histoire de Dinan dès la fin du 15ème siècle puisque Jehan de la Hayes en 1490, son premier possesseur connu, noble personne dite en la dite année 1543 « sieur du Bois Collin« , participera à l’assise et à l’édification de la toute nouvelle église de Saint-Malo de Dinan lorsque la première église originelle pour des besoins de sécurités militaires sera entièrement déposées afin de pouvoir intégrer le derrière des hauts murs protecteurs de la ville seigneuriale ; Jehan de la Hayes est alors l’un des trésoriers en charge de l’économie de la paroisse de Saint-Malo de Dinan, donc aussi en charge de l’édification de la nouvelle église assise en cette même paroisse (celle-ci est la toute première paroisse de Dinan sortie de terre au XI siècle avec la ville seigneuriale, ville seigneuriale alors sans rempart puisque naissante; les remparts de Dinan en leur toute première tranche n’apparaitront en effet que dans le courant du XIII siècle).
Nous rencontrons dans les textes écrits au moins deux fois Jehan du Bois Collin.
La première fois apparaitra lorsqu’il fera commencer en 1490 les travaux de la dite nouvelle église relevant de cette paroisse ; il apparait alors dans une inscription faite en l’un des quatre piliers du Chœur son écriture l’orthographiant « Jeha du Buat« .
La seconde fois son apparition se fera en 1543 lorsqu’il fondera en cette même église, à la porte de sa propre mort, sa chapelle, chapelle en laquelle au lendemain il se fera inhumer au côté de sa femme ; cette seconde inscription l’orthographie alors ainsi « Jehan de la Haye sieur du Boxais Collin« .
En 1543, lors de la préparation de son départ pour l’au delà, nous étions toujours sous le règne du roi de France François 1er, de la Maison d’Angoulême, roi lui aussi vieillissant et veuf depuis 1524 de Claude de France la propre fille héritière de la Duchesse Anne de Bretagne (celle-ci de son vivant sera AUSSI REINE de France, aussi reine de deux rois. François 1er décèdera en 1547).
Bourgeois de Dinan Jehan du Bois fut chargé en 1489 d’aller trouver Pierre de Laval évêque en commande de Saint-Malo, aussi archevêque de Reins, pour impétrer la licence de rebâtir l’église de Saint-Malo de Dinan (pour permettre son édification certains grands notables de Dinan y iront de l’offrande de leur propre terre ou jardin ; il en ira ainsi pour Tanguy Marot bisaïeul de Macé Marot sieur du Cheminneuf à la Magdeleine du pont à Dinan; Macé de son vivant sera le procureur fiscal du seigneur prieur de la Magdeleine. La pierre tombale de cet homme de Robe est aujourd’hui assise en le bas de la rue de l’Abbaye) .
Le 17 mai 1490 il sera en effet l’un des trésoriers en charge de la paroisse de Saint-Malo de Dinan et à ce titre, la licence obtenue, fera commencer les travaux de la nouvelle église avec Jehan Gicquel et Olivier Rouxel les deux autres trésoriers (l’église du prieuré de la Madeleine au pont à Dinan, église relevant de l’Ordre de Saint-Maur, église assise elle aussi en la paroisse de Lanvallay, au XVII siècle avait ELLE pour son propre bourg de la Magdeleine deux trésoriers en charge de son économie).
En la fin du 16ème siècle la terre de Bois Collin sera probablement par acquêt transmise à la très notable famille Lerenec cela via Simon ; cette dernière très fortement marquera de sa propre empreinte notre propre histoire de Lanvallay tout au long des 17ème et 18ème siècles (les dits Lerenec seront en effet aussi présents en notre propre paroisse et cela tout au long des XVII et XVIII siècles l’un de ces enfants étant même en la première moitié du XVII siècle le curé en charge de son église ; ainsi il seront possesseurs de la terre noble de la Landeboulou, seront possesseurs en la Villeameline, seront possesseurs au pont etc. ).
Cette transmission de la famille de la Haye sieur du Boxais Collin à la dite famille Lerenec fut t’elle héréditaire ou bien se fit t-elle par simple acquêt ?
Des informations de généalogies ou autres nous font totalement défaut pour pouvoir répondre avec forte certitude à cette même question…
Simon Lerenec (sieur de Bois-Collin et du Fresne)
La terre de Bois-Collin sera ainsi le bien en la fin de ce même 16ème siècle de Simon Lerenec, homme lui aussi notable parmi les grands notables de Dinan; Simon verra le jour vers 1565, soit peu d’années après la dite deuxième citation de Jehan de la Haye.
Simon Lerenec prendra pour épouse Guillemette de Serville.
Fils d’Alain Lerenec et de Françoise Denoual tous deux sieur et Dame du Fresne, nés tous deux vers 1540, Simon Lerenec sieur du Bois Collin sera aussi dit sieur du Fresne terre héritée de ces propres parents en effet (Alain Lerenec sieur du Fresne, père de Simon, décèdera le 26/04/1569 Simon décédant personnellement le 02/06/1598 ; ainsi seront rattachées mutuellement par la seule généalogie les dites terres de Bois-Collin et du Fresne toutes deux géographiquement TRES proches l’une de l’autre, tous deux bien commun du dit Simon.
Au regard de ces informations il serait possible que le dit Alain sieur du Fresne, le père de Simon lui même, soit lui même entré en possession de la dite terre de Bois Collin par simple acquêt contracté avec le dit Jehan de la Haye tous deux décédant respectivement en effet et en 1569 pour Alain Lerenec sieur du Fresne et au lendemain de 1543 pour Jehan de la Haye sieur de Bois Collin).
Epoux de Guillemette de Serville Simon Lerenec né vers 1560 sera dit sieur de Bois Collin dès l’année 1586, le 08/03/1586 exactement, cela lorsque aura lieu le baptême de sa propre enfant prénommée Françoise ; Jehan de la Haye étant dit encore en 1543 sieur du Bois Collin il se passera ainsi 43 années période pendant laquelle nous ignorons tout du son propriétaire de moment.
Lors du baptême d’un autre de ses enfants Simon sera dit sieur du Frêne, sieur d’une terre hier héritée de feu son père décédé le 02/06/1598 ; étant dit au gré des baptêmes soit sieur de Bois Collin, soit sieur du Frêne, aurait-il été possible que son propre père, à savoir Alain Lerenec époux de Guillemette Denoual de leur vivant sieur et Dame du Frêne, fut lui aussi possesseur du Bois Collin ce dernier voyant lui le jour vers 1540 ?
De son union avec Guillemette de Serville (orthographié demain Desserville) Simon aura pour descendance onze enfants dont 5 filles et 6 garçons Vincent étant le seul des 6 à avoir laissé une descendance ; des 5 filles seules Guillemette et Jeanne semblent devoir prendre époux (Vincent sera à l’origine des terres du Champellet et du Pont l’Amourette. Par Guillemette sa sœur née le 03/12/1588, unie à N.H. Guillaume Porée sieur du Fourdoré, semble devoir avoir transité la transmission héréditaire de Bois Collin ; par Jeanne leur sœur à tous deux, née le 05/12/1597, unie à N.H. Jean Hamon sieur de la Villeneuve, semble devoir avoir transité quant à elle la transmission héréditaire du Fresne puisque Demoiselle du Fresne Jeanne sera appelée.
A ce moment de l’Histoire Bois Collin et Fresne l’une de l’autre définitivement se séparent ; celles du Fresne demain seront le bien de la famille Blanchard de la Buraye déjà possesseur en 1513 de la métairie noble de la Begassière, métairie noble assise proche et de Bois-Collin et du Fresne).
Guillaume Lerenec (sieur de Beauchesne)
Il est vrai que son parent proche Guillaume Lerenec sieur de Beauchesne, son cousin germain probable lequel décèdera le 25/12/1595 jour de Noël, prendra en première noce pour épouse Janne Nicolas ; celle-ci était la propre fille de Pierre Nicolas alors possesseur de la terre et manoir du Gislau, terre noble jouxtant elle-même celle de Bois-Collin, terre assise aussi très proche de celle du Fresne (Par sa propre terre du Gislau géographiquement très proche de la terre noble de la Guerche en Saint-Helen, la Guerche appartenant alors au sieur Jean Martin de la Guerche, Pierre Nicolas en 1590, aussi homme de Robe, sera un grand notable parmi les notables de Dinan ; Jean Nicolas son petit-fils, également homme de Robe, sera SEIGNEUR à part entière des Champgéraux en le pays Evran possesseur que celui-ci sera de ses terres seigneuriales de la Gravelle. En effet son fils Jean Nicolas, sieur de la Touche, anobli en 1614, aura pour fils Jean Nicolas deuxième du nom lequel, écuyer, seigneur des Champsgeraux, conseiller au Parlement de Bretagne mort aux Champsgeraux le 27 août 1641 en ses terres de la Gravelles, sera inhumé aux Jacobins de Dinan; ce dernier avait épousé en 1619 Louise Le Vayer, Dame de Clays.
N.B. Jean Nicolas époux de Louise Levayer, tous deux susnommés, eu en effet pour père ET MERE Jean Nicolas fils de Pierre et Jeanne Martin fille du dit Jean Martin de la Guerche ci-dessus aussi cité ; Jean Nicolas et Jeanne Martin seront tous deux Sieur et Dame de la Touche en Evran.
Par l’un de ses propres parents Jeanne Martin amènera par droits d’hérédité à son époux Jean Nicolas, fils de Pierre, la dite seigneurie de la Gravelle, seigneurie que tous deux transmettrons ensuite à leur fils héritier le dit Jean Nicolas deuxième du nom.
En 1513 lors de la Grande Réformation de la Noblesse les terres nobles de la Guerche seront le bien de Guillaume Fauteret et Ysabeau Rougeul son épouse ; ils seront en effet cités en 1513 lors de la réformation de la noblesse évéché de Dol …Noble homme Guillaume de Fauteret, sieur du Plessix, fils de nobles gens Robert de Fauteret et Jeanne de Carmouët, ses père et mère, possède la métairie des Prés, qui fut à demoiselle Ysabeau Rougeul de laquelle il a été héritier, et de celle de la Guerche…).
Ainsi deux cousins tous deux nés Lerenec, tous deux très proches parents l’un de l’autre seront, cela par leurs propres terres presque se touchant, tous deux en très étroites relations avec Saint-Piat (Guillaume Lerenec sieur de Beauchesne susnommé prendra pour seconde épouse Olive de Saint-Cyr fille de Richard de Saint-Cyr celui-ci syndic de Dinan par sa charge, et de Jeanne Serizay tous deux seigneurs de la terre du Parc en Taden ; de sa seconde épouse, la dite Olive de Saint-Cyr, Guillaume de Beauchesne, cela via Jeanne Lerenec leur fille à tous deux, épouse de Toussaint Jugan sieur de la Fillière, sera le bisaïeul de Jeanne Jugan celle-ci Dame de la Landeboulou en Lanvalay par son propre mariage avec Pierre Menard.
Pierre Menard et Jeanne Jugan ci-dessus cités seront les père et mère d’Anne-Julienne Menard Dame de Bois-Collin ; unie à Pierre-Jean Lepertel Anne-Julienne Ménard semble devoir transmettre à son époux la possession de Bois-Collin).
Guillaume Lerenec sieur de Beauchesne susnommé, inhumé en l’église du couvent des Catherinettes à Dinan, aura pour propre frère Antoine Sieur des Croix en Lanvallay celui-ci sans enfant héritier transmettant sa dite terre des Croix à son propre neveu, le propre fils du dit Guillaume de Beauchesne (le fils de Guillaume né du premier lit de celui-ci, donc né de la dite Jeanne Nicolas susnommée, à savoir le propre neveu du dit Antoine sieur des Croix, se prénommait lui aussi Antoine ; héritier donc de son oncle, Antoine sieur des Croix, Antoine fils de Guillaume entrera ainsi à son tour par droits d’hérédité en la possession de la dite terre des Croix en Lanvallay. Au titre de son père Guillaume sieur de Beauchesne Antoine, fils de Jeanne Nicolas première femme de son père, était donc le demi-frère de Jeanne Lerenec fille d’Olive de Saint-Cyr la deuxième épouse de Guillaume ; Jeanne était, rappelons le encore ici, l’épouse de Toussaint Jugan ce couple transmettant à leur fille héritière la dite terre de Bois Collin) .
Ainsi par ces deux frères (Guillaume et Antoine) et leur cousin, le dit Simon fils d’Alain, un pont était déjà jeté en la fin du XVI siècle entre les dites terres de Bois Collin, celles du Fresne et du Gilaut, et celle des Croix (en Saint-Piat et Saint-Helen pour les deux premières et en Lanvallay pour la dernière).
Le 17ème siècle quant à lui va unir très intimement, et cela toujours par la seule généalogie, et la noble terre de Bois Colin et le noble manoir de la Landeboulou et ainsi unir aussi au travers des dits Lerenec et la paroisse de Pleudihen à celle de Lanvallay.
En effet Jeanne Jugan, par sa mère descendant des dits Lerenec, va prendre pour époux Pierre Ménard celui-ci voyant lui le jour en 1634.
Jeanne Jugan et Pierre Ménard susnommés seront possesseurs du dit manoir de la Landeboulou ; tous deux seront dits sieur et Dame de Landeboulou tous deux transmettant à l’un de leurs enfants héritiers AUSSI la dite terre de Bois Colin (Jeanne sera inhumée dans la chapelle du Purgatoire en l’église de Saint-Malo de Dinan; elle était en effet la fille d’André Jugan et de Marie Maingard et de ce faite la petite fille de Toussaint Jugan et de Jeanne Lerenec héritière des dits Lerenec ).
Ainsi leur enfant héritière, Anne-Julienne Ménard, enfant née en 1683, sera dite Dame de Bois-Colin ; elle prendra pour époux 06/05/1704 Pierre-Jean Lepertel.
De ses fonctions celui-ci sera Syndic Dinan de Dinan de 1703-1720 puis Directeur des contrôles de l’évêché de Dol ; il sera aussi dit Député des États pour les Comptes en1701. Pierre-Jean verra le jour le 26 août 1678 à Dinan.
Pierre-Jean et Anne-Julienne seront très probablement les concepteurs de cette « Maison de maître » puisque celle-ci, au regard d’une date qu’elle contient en son sein, fut édifiée en 1729.
Pour résumer ont été comme premiers possesseurs de cette noble terre :
– Par les titres Jehan de la Haye dit sieur du Bouais Collin lors de la construction de l’une des chapelles de Saint-Malo de Dinan en l’an 1543.
– Par les titres Simon Lerenec né vers 1565 * Guillemette de Serville (Il est cité en 1592 comme étant le parrain de Toussaint Chevalier, fils de Nicolas Chevalier et de Jeanne Lerenec sœur présumé du dit Simon; Simon ci-dessus est le fils attesté d’Alain Lerenec et de Françoise Denoual sieur et Dame du Fresne. Simon en certains actes sera aussi appelé « sieur du Fresne » héritier de cette seconde terre qu’il sera également).
– Par les titres Guillemette Lerenec née en 1588 * Guillaume Porée ; fille des précédents (Guillaume Porée est le fils d’Olive de St-Cyre, et de Laurent Porée sieur et Dame du Fourdoré ; Olive de Saint-Cyr sera veuve en première union de Guillaume Lerenec sieur de Beauchesne celui-là même qui se fera inhumer en la jeune église du couvent des Catherinettes de Dinan).
– Par la généalogie Jeanne Jugan * Pierre Ménard né en 1634 sieur et Dame de Landeboulou (Jeanne est la fille d’André Jugan et de Marie Maingard et petite fille de Toussaint Jugan et de Jeanne Lerenec, mais aussi l’arrière petite-fille d’Olive de Saint-Cyre et de Guillaume Lerenec sieur et dame de Beauchesne susnommés.
Au travers de leur union deux terres aujourd’hui assises en de Lanvallay seront réunies, à savoir celle de Boiscollin et celle de la Landeboulou; Jeanne sera inhumée dans la chapelle du Purgatoire en l’église de Saint-Malo de Dinan.
– Par les titres Anne-Julienne Ménard née en 1683 * 06/05/1704 Pierre-Jean Lepertel ; fille des précédents. Syndic Dinan (de) (1703-1720), Directeur des contrôles de l’évêché de Dol, Députés des États pour les comptes (1701), né le 26 août 1678 (vendredi) à Dinan.
Ils seront tous deux les concepteurs de cette même petite « malouinière ».
Description
Cette dite « maison de Maître » d’aspect malouinière, maison édifiée en 1729, le fut donc sur une vieille terre ELLE déjà ancestrale puisque citée en effet en 1543, soit près de deux siècles auparavant ; cette maison de « maitre » sera en courant du XIX siècle transformée en ferme.
A double orientation cette ancienne maison de maistre est toujours composée aujourd’hui à son midi, cela côté cour, d’un ensemble de trois travées verticales surmontée au milieu d’une lucarne à fronton triangulaire alors que côté rue, à nord, elle comprend qu’un ensemble de deux travées chacune surmontée de sa propre lucarne toutes deux aussi en arc segmentaire ; la toiture à deux pans comporte deux hautes souches de cheminées à épaulement, une de chaque côté.
Côté cour à orient, et en appuie contre elle, se trouve être en une vieille étable, ancien petit logis originel, corps de logis édifié dans la continuité de la maison de maistre ; celui-ci comprend en effet en son embats, il y a encore peu « étable possédant râtelier alimentaire », une ancienne cheminée aux jambages ouvragés malheureusement presque entièrement détruits aujourd’hui.
Cette étable l’année dernière encore recouvert d’un toit en tôles ondulées, hier donc petit logis au seul regard de cette même cheminée très partiellement encore présente en son sein, a vu sa toiture originelle abaissée ; ce logis, à l’image du manoir de la Touche Carcouet son proche voisin, a probablement dû lui aussi posséder un toit paillé. ou fait de chaume.
Transformé hier en son embats en étable donc, et en sa partie haute en grenier à foin, dans sa façade ce petit logis originel fut pour raison professionnelle très grandement enlaidit dans son authenticité par l’apport de nouvelles ouvertures mais aussi par la condamnation d’une autre.
Dans la cour de ce qui il y a encore peu une grande ferme il y a aussi la présence de tout un ensemble de bâtiments agricoles dont une grande grange et ce qui fut aussi probablement un petit logement en annexe ; tout cet ensemble est déjà présent en 1811 comme en attestent les plans cadastraux napoléoniens.
Notons également la présence d’un puits en la cour.
Toute la propriété était entourée de grands pourprins…