Cette «côte dure et raide dans sa forme première » apparaît très probablement au pont à Dinan, alors assis en le fief même du prieuré nommé « le prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan », qu’en le courant du XVI siècle (Au XVII siècle, en 1693 exactement, sera en bas de ce dit chemin-neuf citée la toute première hostellerie du Lion d’Or alors bien professionnel du sieur Jan Asseline sieur de La Marre; cette citation se fera au travers d’un Relevé d’imposition alors établi et sous l’appellation suivante : … Sur le Tallard Jan Asseline Lamard uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert fait bastir et deux jardins au boult proches le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor… Archives de Saint-Brieuc).
Apparaîtra ainsi, presque seigneur de ce lieu et placé sous l’autorité première du dit prieuré, Jean Marot sieur du Cheminneuf fils de Mace sieur de la Meffraie en Taden. En la fin du XV siècle en Dinan son aïeul offrira lui aussi l’une de ses propres terres pour permettre l’édification de la toute nouvelle église de Saint-Malo de Dinan (En le bas de la rue de l’Abbaye est assise aujourd’hui la pierre de la sépulture de Macé Marot son propre fils celui-ci de sa propre charge ayant été de son vivant le «procureur fiscal » du dit prieuré; lui aussi sera dit sieur du Cheminneuf ).
Cette remontée alors très pendue s’appellera en sa toute première heure sitôt créée « le Cheminneuf » et se nommera ainsi jusqu’à la fin du XVIII siècle période en laquelle, cela vers 1780, il sera pour la première fois entièrement REMIS en état par une restructuration menée en profondeur (le Ministère des Armées en effet se plaindra de l’impossibilité qu’il avait de remonter depuis le port les boulets de canon destinés sortir de celui-ci tant le chemin était alors dangereux et cahoteux; nombre de boulets en effet étaient systématiquement déversés à l’extérieur des chariots. Archives de Rennes).
En sa partie haute cette remontée sera en effet prolongée pour déboucher beaucoup plus en amont et dans cette campagne menée de fait apparaîtra l’actuelle rue de la Prevallaye celle-ci amenant elle même l’apparition du Pigeon Vert ainsi que la terre de Monplaisir (Avant la réalisation de ce prolongement il n’y avait ici même que terres labourables et le bourg neuf de Lanvallay il est vrai n’existait pas encore ; il faudra en effet attendre le courant de 1844 pour voir celui-ci sortir de terre).
Et cet ainsi que ce prolongement débouchera au plus près de la grande métairie des Champs-Gallais, au plus près de la grande intersection menant alors et déjà au bourg originel de Lanvallay, menant déjà à la grande ville de Rennes, menant déjà en le grand pays de Dol tout en desservant également toute la grande région de Saint-Malo. Dans cette campagne de Reconfiguration sera définitivement mis à l’écart l’ancienne terminaison de ce grand chemin laquelle se faisait alors par l’actuel petit chemin du Rocher (En celui-ci nous avons aujourd’hui un juste aperçu de l’état premier de ce chemin dit Cheminneuf).
Celui-ci dans son très vieux parcours ancestral débouchait au plus près d’un très vieux moulin à vent ici sur les hauteurs assis, débouchait sur les anciennes terres seigneuriales des premiers seigneurs de Lanvallay, débouchait en l’actuelle rue des Accacias.Quand le Cheminneuf passant au plus près de la grande métairie des Clos sera en effet prolongé il sera également fortement adouci; cet adoucissement se fera par un apport de terre considérable ce même apport surélevant d’autant le Cheminneuf au dessus des terres déjà hier le recevant. Cet apport de terre considérable l’élèvera donc hautement au dessus de la grande Vallée des Salles exerçant ainsi une pression très importante sur le long vieux mur le délimitant celle-ci, sur le long mur le délimitant de la dite métairie des Clos alors bien agricole du seul très honorable sieur dit «Denoual du Plessix de Saint-Brieuc»; celui-ci de son état fut l’un des «avocats au Parlement à Rennes». Cette pression, cette poussée exercée sur ce même long mur provoquera partiellement son éboulis des chenapans en profitant pour alors aller régulièrement voler, cela le jour comme la nuit, les fruits des pommiers du dit sieur Denoual tout du long plantés ; à ce seul titre ce sieur grand notable aussi à Dinan intentera un procès à la ville de Dinan pour ces larcins menés à répétition.
La tannerie de Jacques Salmon bien en 1811 de ses enfants de lui héritiers.
Fin XVIII siècle. Ce qui reste aujourd’hui de la très grande tannerie qui fut ici même édifiée par le sieur Jacques Salmon fils de Pierre Salmon dit l’Aisné. Toujours présente en les premières heures du XIX siècle elle sera dès 1820 le bien des établissements « Lebreton ». Cette tannerie, hier presque entièrement en ruine, fut dans les années 2005 reconstruite presque à l’identique afin d’y aménager différents appartements….La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l’établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d’amidon à condition qu’il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l’usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu’à la rivière. – En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d’or. – En 1862, la tannerie devient la propriété d’Eugène Lenouvel. – En 1886, la faillite de l’entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. – Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l’Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). – Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d’hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits…