Le Chronologie des rois légendaires de Bretagne et leurs origines.

Ou mon calendaire du II siècle à l’apparition de l’Abbaye de Redon…

Sculpture représentant Magnus Maximus

 …La colonisation de la péninsule armoricaine par les bretons insulaires fut le résultat d’une longue suite d’émigrations partielles de ces bretons chassés de leur île par l’invasion anglo-saxonne et qui se refugièrent en Armorique depuis l’an 460 environ jusque vers la fin du VI siècle…
Histoire de Bretagne. Tome II. Page 442. Arthur Le Moyne de La Borderie…

Cependant même si cette dite « Chronologie reste entièrement « légendaire » elle n’en reste pas moins l’une de nos multiples racines culturelles et cela au travers de la fondation même de moultes de nos ancienne paroisses ; à ce seul titre elle fait donc AUSSI partie intégrante de notre propre grande Histoire de Bretagne.
Voici ce qu’écrira Arthur Le Moyne de la Borderie en 1898 au sujet de ces mêmes rois que lui même dira « légendaires » : …L’histoire de Conan Mériadec et de l’établissement des Bretons de Maxime (Magnus Maximus) dans la péninsule armoriciane en 383 n’a pour base que les récits de l’Historia Britonum de Nennius, IX siècle, de l’Historia Britannica de la Vie de S.Goëznou, XI siècle, du Brut y Brenined et de Geoffroy de Monmouth, XII siècle. Récits légendaires remplis de circonstances incohérentes et extravagantes tout à fait inacceptables…

Première partie :

Du 2ème siècle avant JC au 4ème siècle après J.C
.
Les empereurs de Rome et les tyrans présents en l’ile insulaire de Bretagne

Constance Chlore

2ème siècle avant JC
Il semble y avoir eu en tout et pour tout que 7 empereurs romains a avoir exercé sur la Bretagne insulaire un contrôle de « dominateurs à dominés (Pour certains ils seraient au nombre de 9).
La liste des ces 7 empereurs contient donc : Jules César – Claude – Septime Sévère – le Tyran Carausius – Constance-Chlore – le Tyran Maximien fils du précédent et Constance.

L’Historia Britonum, ouvrage de 4 livres rédigés vers 630, ne cite que l’un d’entre eux, Maximien, cet écrit étant en lui même très explicite sur l’origine de la venue au V siècle, en Armorique, des bretons insulaire : …le septième empereur qui régna en Bretagne fut Maximien. Il parti de la Bretagne avec tous les guerriers bretons, tua Gratien roi des romains, tint sous ses lois toute l’Europe, et ne voulu point renvoyer en Bretagne à leurs femmes, à leurs fils et à leurs biens les guerriers qui en étaient venus avec lui. Mais il leur donna de nombreuses régions, depuis l’étang situé à la cime du Mont-Jou jusqu’à la cité de Cantguis et jusqu’au sommet occidental dit Cruc Ochidient. Ce sont les Bretons Armoricains qui jusqu’à présent ne sont jamais rentrés dans l’île de Bretagne…


3ème siècle avant Jésus-Christ

Le monde Gréco-romain, au 3ème siècle avant J.C., est la proie de diverses tribus celtiques lesquelles déferlent notamment sur le nord de cet immense empire culturel allant marcher jusqu’à Rome ; l’Asie mineur sera également l’une de leurs proies, notamment la Galatie (La Galatie est une région d’Anatolie dont le nom vient d’un peuple celte qui y a migré aux alentours de 279 av. J.-C).
Un peu plus tard, dans le courant du 2ème siècle avant J.C. , les tribus celtiques, lesquelles s’étaient hier établies dans le nord de l’Italie, seront soumises à l’autorité de la République de Rome.
Les tribus celtiques, établies encore plus au nord, dans ce qui sera la Gaule Transalpine, seront soumises quant à elles à l’autorité de Rome par Jules César au 1ère siècle avant J.C. avant que vienne le tour de toute la gaule dite celtique (Gaule Transalpine : pour Rome il s’agissait de toute la Gaule située au delà des Alpes à l’inverse de la Gaule cisalpine située, elle, au devant des Alpes).
Tout l’ensemble de ce monde celte sera ensuite entièrement assimilé par Rome et son empire hégémonique sauf les tribus installées dans le nord de la Bretagne insulaire, à savoir les Pictes (ou les habitants de l’actuelle Ecosse), lesquels demain trouveront refuge en Bretagne armoricaine quand l’Albanie sera soumise à l’invasion des Scotts (L’Albanie correspond à l’Irlande d’aujourd’hui).   
Note : l’Armorique, ou la Petite Bretagne, sera constituée de nations différentes et indépendantes, elles mêmes constituées de tribus.  Ainsi était Redon (le territoire de Rennes), étaient les Diablintes (dans le nord de la Mayenne, Jublains), les Nannètes (Nantes), les Vennètes (Vannes), les Ossismiens (le Trégor, Léonnais et la Cornouailles), les Curiosolites (de Saint-Brieuc à Saint-Malo pour schématiser, Corseul d’aujourd’hui serait leur capitale ; celle-ci demain pour des besoins logistiques commerciaux sera déplacée au bord de la mer donnant ainsi naissance à Alet), les Corisopolites (Quinper).
Cinq parmi elles correspondent à peu près à l’étendue de nos cinq actuels départements de Bretagne ; soit l’Ille et Vilaine pour Redon, les Côtes d’Armor pour les Curiosolites,  le Finistère pour les Ossismiens, le Morbihan pour les Vennètes et la Loire Atlantique pour les Nannètes.
On peut également visualiser l’Armorique comme étant à cette même époque divisée horizontalement en deux grandes parties distinctes, le nord et le Sud, deux parties toutes deux séparées l’une de l’autre par la Grande Forêt centrale
(la forêt de Brocéliande est l’une des parties toujours existantes aujourd’hui de cette très grande forêt primaire désormais disparue).
La partie au nord formera au VI siècle la Domonée, soit toute la zone géographique allant aujourd’hui du pays de Léon au pays de Dol ; à ces deux parties, toujours au VI siècle, viendra s’ajoutée l’extrémité occidentale dite la Cornouaille (La Domnonée et la Cornouaille en Armorique tirent toutes deux leur propre appellation de deux régions assises en ile de Bretagne par la venue, ici même en Armorique, d’insulaires chassés de leurs terres par les anglo-saxons…).

1er siècle avant A.J.Chttps://www.google.fr/books/edition/Histoire_de_Jules_César_Guerre_civile_D/MNIOqiaPL1gC?hl=fr&gbpv=1&dq=Jules+César,+La+guerre+civile&printsec=frontcover

Entre 55 et 54
Jules César lors de son invasion de la Gaule à des fins probablement « commerciales  » mènera aussi en la Bretagne insulaires deux campagnes militaires dans le sud de cette ile.
Jules César par ces deux campagnes permettra d’inclure dans l’influence de Rome toute cette partie de la Bretagne favorisant ainsi l’établissement de nouveaux rapport et commerciaux et diplomatiques ces derniers œuvrant tous pour demain à la naissance de la future Province de Bretagne
.

Antonia fille de Marc Antoine et d’Octavie


2ème siècle après J.C.
Claude. (fils de Drusus et d’Antonia fille de Marc Antoine et d’Octavie)
Empereur romain né à Lugdunum
(Lyon), le 1er août en l’an 10 av. J.-C.
Reprenant la politique expansionniste menée hier par Jules César il va ainsi annexer à sa Politique la Judée, la Thrace et tout le sud de l’Angleterre que Rome depuis Jules César n’avait plus jamais « revisiter » depuis près d’un siècle.
Avec lui va naitre réellement la « Province de Bretagne » Claude avançant militairement en le sud/est de l’ile, en les terres des Cantiaci (peuple celte présent en le sud/est de l’Angleterre dès l’âge du fer, dans l’actuel comté du Kent) et des Trinovantes (peuple du sud/est de l’Ile situé au nord de l’estuaire de la Tamise assis que celui-ci était dans les actuels comtés d’Essex et de Suffoclk ; leur capital, Camuloduno, passe pour avoir été dans la littérature de Chrétien de Troyes le château de Camelot).

Aulus Plautius
Général et homme politique romain ayant poursuivi la conquête de l’ile de Bretagne entre 43 et 46 ; il sera le premier gouverneur de la nouvelle Province de Bretagne.
Choisi par l’Empereur Claude pour mener l’invasion de la Bretagne son armée était composée de quatre légions: IX Hispana, II Augusta alors commandée par le futur Empereur Vespasien,  XIV Gemina et la XX Valeria Victrix
(ces légions comprenaient aussi 20 000 troupes auxiliaires).
Aulus Plautius militairement deviendra maitre des Atrebates, des Durotriges, des Dumnoniis, des Dobuniis, des Catuvellaunis, des Corieltauvis (le peuple des Dumnoniis lorsqu’il parviendra en Bretagne armoricaine sera à l’origine même de notre propre Domnonée).

Ostorius Scapula

Ostorius Scapula
Consul en 46 Claude le nomme « Préteur » de la Province de Bretagne succédant ainsi à Aulus Plautius ; il parviendra à vaincre en 51 Caratocos le chef des Iceni peuple assis à l’extrême est dans l’actuel Norfolk.
Rappelé militairement à la frontière de l’actuel Pays de Galles il meurt subitement dans ce qui sera demain le « comté de Glamorgan ».
Avec lui commence la conquête militaire du centre de l’ile prenant notamment le peuple des Silures assis en le sud de l’actuel Pays de Galles.
Il meurt en 52.

Didius Gallus
Aulus Didius Gallus fut aussi un général et homme politique.
Succédant à Ostorius Scapula en 52 il est nommé gouverneur la Province de Bretagne en laquelle il doit aussitôt faire face à toute une suite de rebellions menées notamment pat les Silures en l’actuel pays de Galles.

Tout au long de sa « mandature » Didius Gallus va contenir les rebellions au détriment de tout agrandissement de la Province de Bretagne aménageant pour ce faire « routes » et « forts ».
Au bout de cinq années il est à ce porte remplacé par Quintus Veranius.

Quintus Veranius
Nommé Consul en 49, puis élevé au rang de Patricien par l’empereur Claude, Quintus devient le nouveau Gouverneur de la Province de Bretagne en 57 commençant à l’inverse de Didius a pénétrer en profondeur chez les Silures, en l’actuel Pays de Galles ; sans pouvoir faire autre chose il décèdera malheureusement un an après sa dernière nomination.

Il sera remplacé par Gaius Suetonius.

Gaius Suetonius


Gaius Suetonius.
Nommé au poste de Quintus Veranius en 58 Suétone va continuer l’œuvre de son prédécesseur en soumettant à son autorité tout le centre ouest de l’ile de Bretagne, tout l’actuel Pays de Galles, en allant jusqu’à prendre en 60-61 l’ile de Mona soit l’actuelle Anglesey assise au nord ouest de ce Pays.
Profitant de son absence, présent qu’il sera en effet en l’actuel Pays de Galles, les tributs du sud/est de l’ile hier conquises vont se soulever emmenées par la reine des Iceni, Boudica. Les Bretons ainsi feront tomber Camulodunum
(Colchester) et Londinium (Londres)
.
Suétone va regrouper le XIV Légions, la Gemina, et la XX, la Valeria Victrix et contre attaquer ; à lendemain de sa défaite la reine Boudica s’empoisonnera (seront présents aux côtés de Suétone deux futurs gouverneurs de la Province de Bretagne. A savoir Quintus Petillius Cerialis « Légat » de la IX Légion, l’Hispana, et Gnaeus Julius Agricola « Tribun militaire d’Auguste détaché auprès de l’état-major de Suétone).

Marcus Vettius Bolanus
Consul nommé en 66 Marcus sera nommé Gouverneur de la Province de Bretagne par l’empereur Vitellius; il restera à ce poste de 69 à 71.

Quintus Petillius Ceriali
Aout 93.
Mort de Julius Agricola général romain qui fut le véritable artisan de la conquête romaine sur cette ile (son gendre, lequel s’appelait Tacite, déjà historien en plus d’être Questeur, lui consacrera un travail écrit, le De vita et moribus lulii Agricolae).
Né en Gaule Aquitaine, à Fréjus, il commence une vie militaire assez jeune, carrière politicienne aussi puisqu’il est nommé tribun en 66 (Tribun : représentant du peuple).
Sa carrière militaire lui permet de diriger la 20ème légion romaine positionnée alors en Bretagne, vers 73, avant d’être nommé Légat en Gaule Aquitaine (Légat : en quelques sorte « ambassadeur »).
Il accède en 77 au poste de Gouverneur de l’ile de Bretagne pour Rome en laquelle en effet il retourne et en laquelle il parviendra, cela en tant que « Gouverneur » , à étendre l’autorité de Rome jusqu’à la limite de la Calédonie, limite que Rome n’arrivera jamais à dépasser.
Cette région, située au nord-ouest de la Bretagne, est alors occupée par les Pictes, hommes peints, lesquels seront chassés en partie de leur terre au 3ème et au 4ème siècle par les invasions des Scots originaires d’Irlande (Calédonie : l’actuelle Ecosse, certains auteurs anciens utilisent néanmoins le terme Albanie).
Peut-être dès la charnière du 4ème et du 5ème siècle, ou bien dans le début de la seconde moitié du 5ème siècle, les premières invasions saxonnes d’origines germanique amplifierons ce problème.
Les Pictes seront dans l’obligation de sortir de Calédonie et de franchir le mur d’Hadrien, défense militaire alors déjà affaiblit par la décadence de l’empire de Rome.
Les Pictes ainsi déplacés seront peut-être les premiers (les Scots venant d’Irlande avaient semble t’il déjà amorcé ce mouvement de strangulation) à acculer dans le sud de l’ile les Britto-Romain (les bretons romanisés) et à forcer ainsi ces derniers à sortir, par vagues successives, de la Bretagne insulaire créant ainsi une première grande migration laquelle verra leur « établissement » en Gaule Armoricaine située juste en face de leur ile, juste en face de l’autre côté de la mer.

Vers 122.  
Hadrien.
Né le 24/01/76 et décédé le 10/07/138. (Imperator Caesar Traianus Hadrianus Augustus). Hadrien est empereur romain dès 117 et l’Empire de Rome est alors à son apogée.
L’empereur, homme cultivé, philosophe et fin lettré,  renonce à toute idée expansionniste et se donne pour devoir principal de renforcer militairement l’ensemble des frontières de l’empire.
En 122, une révolte des bretons originaires du nord de l’ile à lieu et oblige ainsi Hadrien à une inspection de celle-ci.
Hadrien décide aussitôt de la réalisation d’un mur défensif fait de pierres et de tourbe afin d’élever une protection entre la grande partie de l’ile romanisée et la Terre rebelle ; ce mur long, de cent vingt km à peu près, séparera ainsi la Bretagne insulaire romaine, la dite « Province de Bretagne », des Pictes barbares. 

Le mur d’Adrien.

En 142
Construction du mur d’Ant(h)onin réalisé au plus près de la frontière d’Albanie, sur l’estuaire de l’actuel fleuve écossais Forth.
Ce mur fut érigé à la demande de l’empereur Anthonin le Pieux, fils adoptif d’Hadrien, afin de pouvoir « doubler » plus au nord le mur d’Adrien de feu son père adoptif ; le mur d’Antonin « tombera » quelques années plus tard sous la pression des Pictes le mur d’Adrien de fait REDEVANT la frontière nord de la Province de Bretagne (il avait pris pour épouse Faustina, nièce de la femme d’Hadrien. Antonin à son tour adoptera pour lui succéder un philosophe stoïcien, Marcus Aelius Aurelius Venus, ce dernier étant nommé plus tard Marc Aurèle le très grand stoïcien).
Le mur d’Antonin sera érigé sous le commandement de Quintus Lollius Urbicus, sénateur romain né en l’actuelle ville de Constantine, en Algérie ; nommé « gouverneur de la Province de Bretagne » de 138 à 144 par décret impérial émis par Antonin il terminera sa carrière loin de l’ile comme « Préfet de Rome ».

Septime Sévère


Septime-Sévère
Il naît le 11 avril 146 en Libye.
En autre moult autres choses en 208 Septime part pour la Bretagne insulaire avec ses fils pour combattre les Calédoniens, les actuels habitants de l’Ecosses ; plusieurs batailles s’en suivront jusqu’en 209 sans réelles victoires.

Septime procédera à la consolidation partielle du mur.
Septime semble devoir se retirer à Eburacum en l’actuel comté de York lieu en lequel il décèdera le 04/02/211 ; il aurait prononcé sur son lit de mort ces mots qui sont restés célèbres : « 
Maintenez la concorde, enrichissez les soldats et moquez-vous du reste ».

 

3ème siècle

Vers 250
Naissance de Marcus Aurelius Valerius Maximianus dit Maximien Hercule, né à Sremska Mitrovica en la Serbie actuelle ; empereur associé pour toute la partie de l’empire romain occidental de son vivant sera la première Tétrarchie. 
Explication de la Tétrarchie : L’empire romain doit faire face, dans ce 3ème siècle, à l’invasion toujours plus grandissante des différentes hordes barbares, période très propice pour les militaires quand ces derniers, devant leur pouvoir grandissant, font et défont les empereurs de Rome à tout va.  
Dioclétien a été porté au pouvoir par ses troupes en 284 et, ayant éliminé l’ensemble de ses opposants, il décide d’une nouvelle politique pour diriger l’empire ; ne pouvant être présent sur toutes les frontières assaillies il nomme Empereur César Maximien  en 285 ce dernier toutefois restant sous l’entière autorité de Dioclétien lequel est le seul véritable « Empereur de Rome ».
Maximianus, d’abord simple soldat dans l’armée romaine, va donc connaître une très rapide promotion due à ses propres faits de soldat.
Maximianus sert d’abord l’empereur Aurélien avant de participer, au côté de l’empereur Carus, à une guerre menée contre les Perses, vers 280 ; Maximianus, ou Maximien dit Hercule, devient ainsi le compagnon d’armes de Dioclétien ci-dessus lequel va l’associer à la direction de son empire et, dans ce nouveau rôle, Maximianus aura sous son commandement « César Constance Chlore » alors Préfet des Gaules (voir arbre de généalogie joint ci-dessus en pièce téléchargeable).
Maximianus cependant ne tarde pas à être élevé au rang d’Auguste, élévation le mettant ainsi à un niveau de responsabilité égale à celle de Dioclétien lui même ; la direction de l’Empire va alors être dirigée sous la forme du Duumvirat (Duumvirs, magistrature dirigée entre deux magistrats) et cela sans aucune discorde naisse entre les deux empereurs.
Dioclétien, satisfait de ce principe de « gestion gouvernementale partagée à deux« , va l’étendre et permettre à ces deux empereurs respectifs d’être secondés mutuellement par un César, ou un empereur adjoint, celui-ci charger d’épauler politiquement dans sa propre partie de l’Empire son propre empereur.
Diocletien va ainsi choisir pour lui même Galère comme César, son propre gendre, lequel va être nommé vice-empereur pour toute la partie européenne de l’empire Romain oriental. Maximianus choisi quant à lui, comme César, Constance-Chlore (Gaius Flavius Valerius Constantius) le dit préfet des Gaules lequel a pour charge de gérer, en autre, la révolte de Carausius lequel, général romain en place dans le nord de la gaule et en Bretagne insulaire, a osé s’auto-proclamer empereur.
L’empire de Rome est vaste et grand et en permanence agressé ; cette gestion de l’empire entre quatre empereurs dont deux « simples associés » est très positive dans les premières années de ce règne partagé.
Dioclétien et Maximanius, après des années de pouvoir en commun, se retirent tous les deux des affaires de l’empire et les deux « empereurs adjoints » d’hier, Galère et Constance-Chlore, deviennent à leur propre tour deux Augustes à part entière ; ces deux nouveaux « Augustes » ne tardent pas à nommer à leur tour deux autres Césars pour les épauler, à savoir « Maximin Daïa » et « Sévère ».

La mort de l’Auguste Constance-Chlore, survenue en 306, va cependant tout perturber. Maximianus en effet, l’ancien Auguste hier démissionnaire, accepte à la demande de son propre fils de revenir à la gestion de Rome et ce dernier, nommé Maxence, se fait proclamer en même temps Empereur Auguste s’assoyant ainsi au côté de Galère.
Maximianus « revenu » semble être pris d’une ambition tardive et dévorante, ou d’un remord politicien aujourd’hui non encore étudié, puisqu’il essaie en effet de dépouiller son propre fils ; ses troupes cependant décident de se soulever contre lui et devant ce fait Maximianus est obligé de prendre la fuite en  Gaule chez  le fils de Constance-Chlore, son ancien Auguste ‘associé » . Le fils de celui-ci, Constantin, est alors son propre gendre époux de sa fille, Fausta.
Son ambition ou son remord le pousse en 310 à vouloir faire assassiner Constantin son propre gendre susnommé et, sa tentative échouée, il prend de nouveau la fuite et trouve refuge à Marseille où Constantin probablement le fera assassiner.  
Constantin son gendre, fils de Constance-Chlore, et Maxence le propre fils de Maximianus, attendent tous deux depuis longtemps le pouvoir des Augustes étant  tous les deux les enfants de deux empereurs et cela malgré la présence des deux Césars déjà en fonction, à savoir les dits Maximin Daïa et Sévère hier tous deux choisis par les deux Augustes Dioclétien et Maximanius le propre père de Maxence
(Constantin est le futur empereur Constantin 1er lequel instaurera la jeune religion chrétienne comme la seule, la véritable et l’unique religion de l’Empire de Rome).

Les deux enfants impatients et parents l’un de l’autre, les dits Constantin et Maxence, tous deux associés l’un à l’autre en une révolte conjointe, ainsi se révoltent ensemble contre les deux Césars susnommés, à savoir contre Maximin Daïa et Sévère.
Constantin et Maxence se font donc proclamer tous deux empereurs Augustes par les propres soldats de leurs pères ; Maxence ainsi avec ses hommes prend tout l’Italie et l’ensemble des territoires des provinces d’Afriques, provinces alimentant en blé, en autre, tout Rome. Constantin quant à lui, beau-frère de Maxence par son épouse Fausta, établit en 306 sa capitale à Trèves et les premières années de son règne seront toutes consacrées à la défense, au renforcement et à la surveillance des abords du Rhin.
Reprenons maintenant la chronologie de notre datation.

Maximien Hercule

Vers 284.
Les premières invasions, germaniques ou autres, arrivent sur l’ile de Bretagne entrainant les premières migrations des bretons insulaires vers la Bretagne Armoricaine (après 305, Gaius Flavius Valerius Constantius, dit Constance Chlore, l’empereur Auguste susmentionné, permettra à ces premiers émigrants de s’établirent en Armorique, sol toujours sous domination romaine, en leur donnant certaines terres, notamment dans la région des Curiosolites ainsi que dans celle des Venetes ; l’installation de ces nouveaux venus se réalise sans aucun conflit majeur avec les autochtones. Hélène Kaerolum, épouse de Constance Chlore, a pour père Cohel, responsable des armées romaines de Bretagne, à Kaerolum, aujourd’hui Glochester).

286-293
Carausius (Marcus Aurelius Valerius) 
Carausius est un commandant militaire usurpateur romain qui accède à la Pourpre Impériale entre 286 et 293. Né en Gaule Belgique il commandera en effet la Classis Britannica (Flotte britannique est une flotte navale provinciale de la marine de la Rome Antique. Elle avait pour charge le contrôle des eaux entourant la province romaine de Bretagne, l’ile insulaire de Bretagne, afin de protéger l’ile contre toute exaction de pirates francs ou saxons.
En 286 suspecté par Rome de garder envers lui certains biens confisqués par sa fonction Maximien ordonne son exécution ; apprenant cette condamnation Carausius débarque en Bretagne et se fait nommer par sa propre légion, la Quatrième Légion Flavia Felix, empereur de la Bretagne et du nord de la Gaule ; il parviendra à se maintenir à ce poste et à sa nouvelle fonction pendant 6 années avant de se faire assassiner par Allectus celui-ci, soutenu dans son geste par les marchands de Londinium, devenant de ce fait aussi Usurpateur de la pourpre Impériale
; en effet Allectus prendra en Bretagne au lendemain de l’assassina de Carausius et son titre et ses fonctions
.
Pour mettre définitivement fin à la « vie » de ce royaume dans l’Empire Constance Chlore, alors toujours César, y enverra sa flotte dès 296 celle-ci tuant Allectus en 297).

Constantin Chlore
Hélène ou sainte Hélène, née vers 248/250 à Depranum et morte probablement le 18 août 330 à Nicomédie, est une impératrice romaine, épouse de Constance Chlore et mère de Constantin Ier.

En 288. 
Constance Chlore devient un personnage très important  dans toute la partie occidentale de l’empire de Rome (région regroupant alors la Gaule, l’Italie, l’Espagne et la Bretagne)
Cité au poste de Préfet pour l’empereur Maximien, ce dernier l’associe à une haute dignité, celle « d’empereur adjoint » lorsqu’il le nomme à ses côtés « César » en 293
(relire ci-dessus).
Il est nommé Empereur romain  en mai 305 et meurt en Bretagne, à York, en 306, laissant derrière lui le souvenir de sa première femme, Hélène 
(Sainte-Hélène pour l’Eglise), fille de Cohel, gouverneur en charge de Kaereolum (aujourd’hui Glocester).

4ème siècle

En 306
Constantin 1er (Flauius Valerius Aurelius Constantinus), fils du précédent (relire ci-dessus), né à Naissus en Serbie actuelle, est nommé César (empereur associé ou adjoint) par la soldature de son père positionnée en Bretagne et cela à la mort de celui-ci ; par cette promotion il fait parti de la Tétrarchie dirigeant l’empire de Rome.
Premier empereur converti au christianisme 
(il persécute les chrétiens au début de son règne mais après une apparition de Jésus lors d’une campagne militaire faite en 312, il renonce à ses anciens dieux pour embrasser la nouvelle religion chrétienne), il meurt en 337 après un long règne durant lequel il permettra à cette jeune religion de prendre enfin son véritable essor.
L’année 306 voit sa capitale s’installer à Trève quand l’année 324, après moult combats, le voit réussir à rétablir sous son seul nom toute l’unité de l’empire romain.

Constantin 1er

En 324.
 Après avoir réussi cette nouvelle unité de l’empire, Constantin 1er transforme la ville grecque de Byzance et installe ainsi à Constantinople, 
(le nouveau nom de Byzance) la capitale de son propre empire.

332.
Naissance de Flavius Claudius Julianus, ou Julien, neveu de Constantin 1er  par son père celui-ci étant le demi-frère de Jules Constant le propre troisième fils de Constance-Chlore.
Julien part en Gaule en 355 à la demande de l’empereur Constance II, son cousin, sans s’être vu décerner au préalable le titre de César ; peu de temps après il parvient à Lutèce dont il fait sa capital.
En 360, la
soldatesque romaine gauloise le proclamant « empereur unique » , Constance II s’apprête à lui livrer combat quant ce dernier décède à l’improviste ; Julien reste seul sur le trône de l’empire porté par ses hommes.

Atteint d’une flèche lors d’une guerre livrée contre la Perse Julien tombe mortellement blessé à Ctesiphon et meurt en mai 363.

En 343
Constant 1er, fils de Constantin 1er, mène une compagne en Bretagne insulaire contre les Pictes et les Scots.

Vers 363.
L’empereur « Romain Julien » est tué.

Certains hauts fonctionnaires romains désignent alors un militaire de carrière, Valentinien 1er, pour monter sur le trône de Rome ; Valentinien associe à sa nouvelle tache, sitôt nommé et pour mieux gérer cet empire immense, son frère Valens (Ce dernier décède en Aout 368 lors d’une bataille livrée contre les Ostrogoths et les Wisigoths lesquels voulaient entrer en Thrace)
Valantinien s’épare ensuite l’empire réunifié de feu  Constantin 1er  en deux empires romains, celui d’Occident et celui d’Orient dont il confie la charge à son frère Valens.

Vers 368
L’empire romain doit affronter sur tout son territoire, qu’il soit situé à l’orient ou à l’occident, les invasions barbares ; ainsi Théodose, empereur de la Rome orientale nommé en 379, et Valentinien et Gratien tous deux frères et tous deux empereurs du même empire romain d’occident, doivent-ils ensemble faire face à ces mêmes envahisseurs lesquels se présentent alors sur tous les fronts du grand empire romain. 
Les deux enfants de Valentinien 1er doivent lutter en même temps contre une rébellion interne menée en Bretagne par un général posté sur cette ile par Rome.

Vers 375
Mort de Théodose dit l’Ancien tué, pense t’on, à Carthage par Valens alors empereur de Constantinople ; Théodose, grand général romain, s’efforcera de repousser de l’ile de Bretagne les invasions des Pictes (peuple principalement établit en Albanie, l’Ecosse d’aujourd’hui), des  Scots (peuple de l’Irlande actuelle) et des Saxons (originaire de la partie continentale du Danemark) et cela entre 368 et 370. 
Son fils, Théodose 1er, se verra titré de la charge d’Auguste par l’empereur Gratien avant de se voir attribuer l’empire orientale romain établit à Constantinople.

335 – 388.
Magnus Maximus.

Maxime est un Usurpateur romain ayant complétement régné de 383 et 388 ; il parviendra au titre d’Auguste dès l’année 384 en la Préfecture du prétoire des Gaules ; il naît en Espagne en 335.
Vers 380 Magnus Maximus reçoit la charge et le titre de Comes Britanniarum afin d’assurer la protection de la Bretagne insulaire contre les Pictes et les Scots.
Tout l’ouest de l’Empire de Rome, l’Empire occidental, est en 383 dirigé par le jeune empereur Gratien ; privilégiant dans sa politique administratif les nouveaux chrétiens au détriment des païens d’hier Gratien se met ainsi à dos toute une grande partie des dirigeants administratif « d’avant » cela accentuant tout un mécontentement de cette même ancienne administration. Eloigné des Opérations militaire en la Bretagne insulaire les troupes comme hier vont nommer un AUTRE empereur : Magnus Maximus.
Débarqué en Germanie Magnus obtient le ralliement de l’armée germanique ; la guère déclarée entre Maximus et Gratien fait que le premier défait militairement le second à Lutèce.

Gratien prendra le fuite mais sera rattrapé à Lugdunum, aujourd’hui Lyon, et à la demande de Maximus exécuté ; au lendemain de cette victoire Maximus prendra aussi par les armes toute l’actuelle Espagne et au seul titre de ces victoire il portera dans Trêves et la Pourpre
et le titre Impérial pendant 5 ans cela jusqu’en 388.
Cette même année 388 il sera à son tour vaincu et tué par Théodose le Grand (Magnus Maxime va essayer de restaurer au début de sa démarche l’ancien empire des Gaules. Les invasions barbares du 3ème siècle ont crée entre 235 et 285 une très grandes instabilité politique laquelle va amener une succession très rapide d’empereurs très éphémères lesquels vont se combattre mutuellement dans le seul but d’acquérir un pouvoir toujours usurpé.
De nombreux généraux vont ainsi se  proclamer « Empereur de Rome ».

Certains d’entre eux cependant prirent une part plus active afin de protéger les lignes frontalières du Rhin pendant une même période s’étirant sur plusieurs années en prenant un contrôle totale des Gaules ; ces empereurs prirent le titre de « Empereur des Gaules »)

Magnus Maximus

Magnus Maximus et Geoffroy de Montmouth (la naissance des rois légendaires)
Avec Magnus Maximus commence au travers l’œuvre de Geoffroy de Monmouth la vie « légendaire » de Conan Mériadec, la vie légendaire de tous les rois d’Armorique, tous rois de la petite Bretagne (Geoffroy de Monmouth naît vers 1095 et décède en 1155).
Geoffroy de Monmouth semble s’être inspiré d’un recueil de Traditions populaires écrit au XI siècle intitulé : Historia Britonum. Cet ouvrage, attribué à un dénommé Nennius, fut lui même probablement inspiré d’un ouvrage beaucoup plus ancien celui-ci, d’un auteur inconnu, ayant été écrit pense t’on au début du IX siècle (Conan Mériadec semble pourtant avoir réellement exister même si sa descendance est « légendaire » ; en effet Conan sera cité pour la toute première fois en 1019 dans le préambule d’un ouvrage consacré à la vie de Saint-Goëznou, ouvrage dédié à Eudon évêque du Leon).
De fait Geoffroy de Monmouth est ‘un des tous PREMIERS AUTEURS CONNUS à avoir parler de Conan Meriadec ainsi que de tous les rois qui de lui tous découleront.
Mélangeant les faits historiques à tous ses « dits rois d’Armorique » il semble bien qu’au regard de l’Histoire, la vraie, la seule, que ces derniers rois dans presque toute leur totalité relèvent tous que de la seule imagination de Geoffroy de Monmouth ; cette imagination, imagination ou Tradition populaire, au lendemain de l’œuvre écrite par Geoffroy de Monnouth sera systématiquement reprise par tous les grands ayant écrits sur l’Histoire de la petite Bretagne chacun d’entre eux y allant de son propre arrangement afin de pouvoir faire souvent correspondre les dates les unes avec les autres.
Il reste cependant un fait certain, indépendant à cette même Tradition dite « légendaire », que moultes de paroisses en notre si chère Bretagne doivent leur propre nom respectif à ces mêmes rois dits « légendaires ».

Pour Geoffroy de Monmouth voici comment s’entremêlèrent les vies respectives et de Magnus Maximus et de Conan Mériadec :
La plupart de la solda ture romaine sort de l’ile de Bretagne pour essayer d’arracher l’empire d’occident à Gratien ; ce dernier doit en effet faire face au générale romain hispanique, Maximus (Magnus Clemens Maximus), gouverneur et dirigeant pour Rome l’armée située en Bretagne.
Magnus Maximus, ou Maxime, appelé à devenir le maître de toute la Gaule sort de l’ile de Bretagne accompagné du prince légendaire Conan d’Albanie (ou Conan Meriadec l’Albanie étant la région de l’actuelle Ecosse) ; ils seront suivis d’un nombre important de bretons lesquels s’établiront peu de temps après d’une façon définitive en Armorique.
Rome est alors divisée en une triarchie ayant pour empereurs conjoints Théodose 1er, Valentinien et Gratien ; Théodose est empereur de l’empire romain d’Orient et Valentinien et son frère Gratien sont tous les deux empereurs indivisibles de l’empire romain d’Occident. Maxime
 (Magnus Maximus ci-dessus) va tenter de profiter de cette faiblesse d’un pouvoir en place, lequel est alors toujours partagé, pour se tailler une part conséquente dans l’empire romain ; ses soldats, sortis de l’ile de Bretagne à ses côtés et représentant tout au plus 2 ou 3 légions, vont lui permettront d’avoir la victoire lors d’un combat mené contre Gratien.
Gratien sera tué  au cours de ce combat déroulé vers 383 et Maxime aussitôt sera élevé au poste d’empereur d’Occident par l’ensemble de ses soldats ; la légende veut que Maximus, ou Maxime, ait « réformé » l’organisation politique de Rome en Gaule.

De courtes années passent et l’ambition de Maxime pousse ce dernier à marcher sur Rome en 387 mais avant de partir dans cette marche militaire Maxime confie toutefois à Meyryadawc (Conan Mériadec susnommé) la garde de la Gaule armoricaine.
En 388, dans sa marche sur Rome, Maxime est rattrapé par Théodose lequel parviendra à tuer cet empereur hispanique lors d’une rencontre meurtrière.
Maximus, tué par son adversaire, Conan dit Mériedech restera tout de même en Armorique pour y fonder sa propre colonie, son propre royaume, permettant ainsi aux bretons nouvellement arrivés à ses côtés de se fondre dans les familles des premiers émigrants bretons arrivés lors de la  première vague de 284.



5ème siècle

En 406
Décembre 406. Les Grandes invasions continuent. 
Différents peuples, les Vandales 
(originaire de l’actuelle  Scandinavie), les Alains (nomades iraniens) et les Burgondes (peuple germanique originaire de l’actuelle Norvège) franchissent le Rhin malgré la défense franque alliée chargée de renforcer sur les frontières de l’empire les différentes fortifications militaires.  

Vers 410
Les légions romaines, toutes les troupes militaires quelle qu’elles soient, quittent toutes la Bretagne insulaire.

Vers 418
Les pictes et les Scots envahissent les sols hier tenus par les brito-romains acculant ces derniers aux frontières naturelles de la Bretagne insulaire romanisée.


 434.
Aétius, général romain né dans le nord de l’actuelle Bulgarie vers 395, est le fils d’un chef militaire ; enfant, il est envoyé comme otage à la cour du roi des Huns nommé Ruga auprès duquel il va se faire un ami, ami ou camarade d’enfance, lequel est le propre neveu du Roi, Rugga.
Ce jeune prince se prénomme Attila ; les Huns, comme tant d’autres tribus d’ailleurs, seront pour Rome soient des alliés soient des ennemis suivant les besoins du moment.
Aétuis devenu Préfet des Gaules vers 426, dans la continuité de ce poste va mener une lutte contre une invasion Franque menée par Claudion, père de Mérovée, lui-même père de notre Clovis 1er ; au lendemain de ce conflit un traité est signé entre ces deux factions rivales lequel traité permettra l’établissement des Francs Saliens (peuple germanique originaire de la région du Rhin).
 Ces derniers acceptant de se fédérer, ou de se rallier ainsi à Rome, vont recevoir une terre de l’empire, dans la région de l’actuelle Tournai, terre sur laquelle ils vont pouvoir s’établir ; en échange ils vont devoir s’engager à protéger leur nouvelle frontière de toutes autres invasions barbares dans le seul but de protéger les frontières de Rome.
Aétuis va agir de même avec les Alains établit en Gaule, sur la Loire ; il leur demandera en effet de protéger l’empire de l’Occident des bretons Armoricains. L’épisode du combat appelé le « Champs Catalaunique » est le reflet fidèle de sa ligne de pensée.
Pour pousser au dehors de la Gaule les hordes sauvages de son ancien ami d’enfance, Attila, Aétuis fera appel à une coalition de peuples barbares dite « Romano-Barbare », peuples stabilisés en Gaule. Cette coalition comprendra les Alains établis sur la Loire, les Burgondes établis proche de l’actuelle Savoie, les Saxons ainsi que les Francs déjà cités ci-dessus et tout cet ensemble mené par Aétuis aux côtés du roi Wisigoth, Théodoric 1er établit à Toulouse ; celui-ci trouvera la mort au cours de ce combat déroulé près de Duro Catalaunum, aujourd’hui Châlons-en-Champagne.
Cela sera la dernière invasion du prince Attila.
Aétuis sera assassiné en septembre de l’année 454 sur l’ordre de l’empereur Valentinien III, petit-fils de Théodose 1er ci-dessus, ce dernier éprouvant une crainte devant la puissance montante d’Aétuis et craignant un renversement de pouvoir par un éventuel coup d’état. 
Pour résumer la Gaule comprend au début de ce 5ème siècle quatre tributs d’envahisseurs définitivement installés sur ce sol dont les Wisigoths implantés vers 419 dans le midi et ayant Toulouse pour capitale de leur royaume leurs terres s’étirant de la Loire à la barrière naturelle des Pyrénées ; les Alains, positionnés sur la Loire, à proximité d’Orléans, feront eux de nombreuses entrées en Armorique. Cette région, l’Armorique, sera plus ou moins laissée entre les mains des Alains par Aetuis lui même celui-ci faisant de l’autre partie de la Gaule sa priorité défensive.
Les Francs qu’en à eux, combattus par Aétius, s’ implanteront au nord de l’Empire.

Aétuis

Vers 450
Les premières invasions saxonnes arrivent sur l’ile de Bretagne en provenance de l’embouchure de l’Albis
 (l’Elbe ; embouchure située dans la mer du nord à proximité de Hambourg) amplifiant ainsi  le mouvement migratoire des premières migrations des  bretons insulaires.

Venant de cette grande-ile, des enfants princiers des peuples bretons, fils de rois locaux, arrivent avec leur jeune religion et commencent à évangéliser l’Armorique ; cette terre, encore très peu peuplée, est à même de recevoir ces nouveaux arrivants lesquels très vite formeront des Plou, petites colonies civiles (le terme Iann ou Lan désigne une colonie monastique le Plou lui servant à designer un communauté rurale. Ainsi Ploubalay signifiera « la communauté de Balay », Balay ou Balao, lorsque Lanvallay lui désignera l’ermitage de Balay, de Balao)
Certains seront également des évêques lesquels, nouvellement arrivés, commenceront alors leur errance religieuse ; décédés ils seront aussitôt remplacés par de nouveaux évêques lesquels faisant souche créeront ainsi  les premières organisations ecclésiastiques donnant ainsi naissance aux premiers évêchés
 (le début de la grande émigration des bretons insulaires en Armorique commence très probablement à la même époque que celle de l’invasion de la Bretagne Insulaire par les saxons, c’est à dire vers 450.
D’après Procope de Cesarée, historien byzantin du 6ème siècle, à la venue de la première vague migratoire des bretons insulaire l’Armorique était l’une des terres les plus vides de la Gaule et cela depuis le 4ème siècle, ce facteur ayant probablement grandement facilité l’intégration de tous ces bretons venus depuis l’autre côté de la mer.
En 470 ce flux d’émigrants sera suffisamment assez important pour pouvoir lever un nombre considérable de combattants, au nombre de 10.000  ou 12.000 hommes lesquels viendront aider l’empereur Authémius lorsque celui-ci en vain essayera de combattre les Wisigoths. Sidoine Apollinaire).
Ces Plous en Armorique seront à l’origine d’un ensemble de rassemblements sociaux lesquels formeront trois petits états, trois petites principautés indépendantes les unes des autres.
Ainsi se construirons la Domnonée, la Cornouaille et Bro-Weroc (la région de Vannes)
Pour les Historiens la colonisation de l’Armorique par les bretons insulaires de l’ile de Bretagne semble s’être faite sans aucun conflit majeur avec les autochtones.

Deuxième partie.
Les rois Légendaires (ou les « Chefs bretons« )

D’après Geoffroy de Monmouth  évêque et historien  du roi Henry 1er d’Angleterre ; familier du monastère de Glastonbury, auteur de la Historia regum Britanniae rédigée vers 1135-1138, il naît vers 1090 et meurt en l’année 1115 (La « chronologie » des rois de Bretagne sera reprise aux XIV et XV siècle, entre 1397 et 1416, par le Chronicon Briocense, ou la Chronique de Saint-Brieuc, celle-ci apportant toute fois qu’elles différences mineurs au travers des existences d’Erech, de Salomon 1et et de Gradlon qu’elle seule cite)

Le roi Gradlon fuyant la cité d’Ys par le peintre français Evariste-Vital Luminais (fils de Conan Meriadec).


Conan Meriadec (ci-dessus cité sera père du roi Gradlon)
Des différents auteurs du moyen-âge SEUL le cite Geoffroy de Monmouth celui-ci le présentant comme étant le neveu d’Octavius duc des Gewissae; ces derniers forment un peuple assis dans le haut de l’actuel bassin de la Tamise.
Pour le médiéviste « Gwenaël Le Duc » Geoffroy de Monmouth AURAIT MAL LU certains textes et ainsi traduit l’ écriture du « Conomor Iudex » en le transformant en Conan Meriadec le dit Conomor Ludex ayant lui véritablement vécu ; pour Grégoire de Tours Conomor, vivant au milieu du VI siècle, semble avoir régné sur tout sur très grande partie de la Bretagne insulaire associé qu’il sera au principe d’un royaume double, maitre qu’il aurait été et de la dite Bretagne insulaire et de la petite Bretagne. Conomor pour l’Histoire semble devoir disparaitre en 560.
A la mort de son père Constance-Chlore, César et l’un des quatre empereurs de la Tétrarchie instaurée par Dioclétien, Constantin (Flavius Valerius Aurelius Constantinus), né en l’actuelle Serbie le 27/02/272 deviendra le roi de la Bretagne insulaire ; nommé au nom de cette Tetrarchie empereur en 306 par ses légions à York Constantin rejoint ainsi au sein de celle-ci les empereurs Galère, Licinius et Maximun; devant cette « nomination » Constantin quitte la Bretagne insulaire confiant celle-ci à des « proconsuls ».
Constantin parviendra peu de temps après à tous les écarter et deviendra ainsi le seul et unique empereur de l’Empire de Rome ; cela se passera en 234 au lendemain de la chute du dit Licilius.
Octavius, peu après le départ de Constantin, entre en rébellion avec les dits proconsuls choisi par celui-ci et prend de fait le titre de roi de Bretagne, roi de la Bretagne insulaire. Malgré l’intervention de trois légions envoyées par Constantin pour le forcer à la reddition Octavius parviendra à rester à la tête de cette ile jusqu’au dernier de ses jours.
Geoffroy de Monmouth prête une fille à Octavius, Hélène, seule héritière laquelle, à la demande du duc de Cornouaille Caradocus, est alors presque promise à l’empereur Magnus Maximus (celui-ci de fait était le propre cousin de Constantin ; en effet Magnus Maximus était le fils de fils de Joelinus le propre oncle de Constantin).
Finalement Conan Mériadec, neveu d’Octavius, s’opposera à ce mariage celui-ci ayant également des visées stratégiques sur la belle Hélène. Au lendemain de cette « opposition » un accord semble devoir s’établir entre Conan Mériadec et Magnus Maximus celui-ci gardant pour lui même toute la Bretagne insulaire Conan ayant pour lui et la dite belle Helène et toute la « petite Bretagne, c’est à dite toute l’actuelle Armorique. Né probablement en les premières heures du IV siècle Conan semble devoir s’établir en Armorique en le milieu du V siècle pour y trouver sa dernière heure vers 380-90 Magnus Maximus lui décédant en 388).

Vers 418
L’établissement définitif  en Armorique de Conan Mériadech, hier peut-être nommé comte ou duc de Bretagne par son parent présumé Magnus Maximus, alors empereur de l’empire romain d’occident,  incite d’autres familles bretonnes insulaires à franchir la mer et parmi ces dernières certaines sont déjà alliées à Conan.
Des terres d’Albanie arrive également la famille de Succat Calpurnuis ; celui-ci débarque donc en Armorique accompagné de Maewyn, son petit fils, 
(ce dernier sera Saint-Patrick, l’évangélisateur de toute l’Irlande) ainsi que de sa fille, Darerca, laquelle sera la seconde épouse de Conan Mériadech.
Les  barbares venant des rives du Rhin parviennent en Petite-Bretagne et les armoricains s’adressent alors à Rome pour leur demander une aide militaire mais leur demande reste sans réponse.

Les barbares ont envahi en effet une grande partie de  la Gaule et Rome ne peut faire face à cette  nouvelle invasion de grande importance.
Certaines tribus celtiques d’Armorique vont t’elles aussi se séparer politiquement de Rome pour tenter de faire front, provisoirement regroupées, à cette nouvelle invasion des barbares en s’unissant aux  bretons venus hier de la Bretagne insulaire ; Conan  Mériadech va ainsi être l’élément fédérateur de ce mouvement en tant qu’ancien Gouverneur ou responsable de l’ensemble des colonies des bretons d’Armorique, charge que Conan tient  sur ce sol depuis près de 30 ans.
Conan semble avoir installé le siège de son autorité, celle de Chef  de guerre des bretons, dans la région des Venetes, la région actuelle de Vannes ; l’Histoire légendaire veut qu’il ait pu maintenir son autorité pendant presque 40 années et cela malgré la chute de Magnus Maximus et les invasions nées sur les bords du Rhin.
Aussi, l’autonomie qu’il parviendra à donner à la nouvelle Petite-Bretagne permettra à ce nouvel état de s’ériger en royauté ; Conan sera nommé par les siens Conan « Mériadech » terme signifiant Grand Roi.

En 421
La mort du duc, ou du roi Conan Mériadech, assoit aussitôt sur le trône de la Petite-Bretagne le petit-fils de ce dernier, Salomon 1er, petit-fils issu de sa première femme Ueline (Conan se mariera une deuxième fois avec Darereca Succat la propre sœur de Saint-Patrick l’évangélisateur de l’Irlande ; de celle-ci il aura d’autres enfants).
La plupart des enfants nés de Conan et de sa dite seconde épouse , évangélisant aux côtés de leur oncle St-Patrick,  seront nommés Evêques de ces nouvelles régions christianisées et seront pour la plupart canonisés par la jeune religion chrétienne. Darereca, ou Sainte-Darerca,  épouse de Chonas le Britanique,
(autre forme d’écriture de Conan Méridech) sera également canonisée.
Parmi les très nombreux descendants
de Conan elle sera la mère de Saint-Mel évêque d’Ardaghen en Irlande ; né en Bretagne insulaire, ce dernier donnera le voile à Sainte-Brigid.
Le fils de Conan Mériadech, Urbien, père de Salomon 1er, laissera en effet à son fils le soin de prendre la suite de son grand-père, Conan ; Salomon viendra t-il aussi poser sur son front la couronne de Bretagne, quelle soit ducale, princière ou royale.
Salomon prendra pour épouse la fille du Patricien Flavius, consul de Rome, créant ainsi un rapprochement diplomatique  avec Valentinien alors le nouvel Empereur de Rome en place.



Gradlon 
Gradlon monte sur le trône de l’Armorique après l’assassina de son neveu, Salomon ; il entrera ensuite en conflit ouvert avec Letorius, général Romain, lequel lancera ses soldats contre Gradlon pour venger ainsi la mort de son allié et peut-être aussi parent, Salomon 1er le neveu assassiné par son oncle.
En 445 Grallon s’empare de la ville de Tours mais cette dernière sera reprise l’année suivante par le général Aétius ; dans cette même période Grallon, alors roi d’Armorique, donnera ce comté à Saint-Fragan 
(celui-ci passe pour être le père de Saint-Guénolé, abbé de Landevenec)

Le nom du sol originaire de Fracan ne fut jamais cité par l’Histoire ; il est simplement dit qu’il vint de la Grande Ile, de Bretagne, époux de Gwenn (ou Guen) qu’il était.
Pendant de très nombreux siècles l’Ecosse, terre hier située au delà du très vieux mur d’Adrien, se dénommait « Calédonie » ; Alba ou Albanie quant à ce terme semble lui avoir désigné jusqu’au X siècle toute la Bretagne insulaire puis, après, l’actuelle écosse. Certains autres auteurs ont vu cependant dans la dite Albanie qu’une simple région de la dite Calédonie.
Quand a t-il été exactement ?
Toujours est-il que le nom véritable de l’épouse de Fracan fut celui de  » Alba » celui-ci signifiant lui probablement en breton Gwenn (Alba pour Albatre Gwenn signifiant BLANC).
Donc Fracan et son épouse étaient tous deux originaire de la région de la future Albanie puisque « Alba », femme de Fracan, donnera son nom à cette région.

434.
Le roi Salomon 1er meurt probablement assassiné par son oncle, Gradlon de Cornouaille.
Vers 422, Grallon ou Gradlon, personnage mythique que la Légende déposée dans le Cartulaire de Landevenec relie à la ville d’Ys, reçoit en comté des mains du roi Salomon son neveu, alors vivant, les terres du Léon comté n’existant pas encore.
L’histoire légendaire reste très vague quant à son origine ; pour certains auteurs anciens, marié qu’il était avec  Tigride Succat, il était donc le beau-frère de Conan Mériadech lequel trépassa très âgé
(Gradlon délaissant la grande ile bretonne accompagnera Conan lorsque ce dernier aidera Magnus Maximus dans sa conquête du pouvoir et il est déjà, pour certains de ces mêmes auteurs anciens, comte de Cornouaille de la Bretagne insulaire région qui occupe alors toute une partie du sud-ouest  de cette grande ile.
Pour la Légende arrivé en Armorique une fois la mer traversée, et recevant des mains du roi Salomon son neveu les terres du futur Léon, Gradlon sera une nouvelle fois fait comte de Cornouaille donnant à l’extrémité sud de cette nouvelle terre par lui reçue une appellation déjà rencontrer outre-Manche, la Cornouaille.
Ces deux régions d’appellation identique sont toutes deux situées en vis-à-vis, cela de part et d’autres de la Manche. Arrivés sur l’autre rive, en Armorique, les bretons insulaires sortis de la Cornouaille donnèrent à leur nouvelle terre l’appellation de leur ancienne terre situées au delà de la mer). 

Vers 446.
Aldroenus
(fils aisné de Salomon 1er lui même fils de Gradlon).
Ou Aldrien ou Audren cité par Geoffroy de Monmouth, fils du roi Salomon 1er pour Dom Morice, monte sur le trône breton vers 446 ; il enverra son frère puisné Constantin en Bretagne insulaire à la demande des bretons de cette ile afin de les aider dans leur lutte contre les Alains (Pour Geoffroy de Monmouth Aldrien serait le quatrième roi d’Armorique depuis Conan Meriadec. L’historien Dom Morice, celui-ci présentant Salaün, Salaün ou Salomon 1er, comme ayant été le petit-fils de Conan Meriadec , fait du dit dit Salomon 1er le propre père d’Aldrien mais aussi le propre fils du roi Gradlon, roi de Cornouaille et d’Armorique ; pour Dom Morice Salaün aurait pris pour épouse la fille de Flavius patricien romain Salomon ayant été tué par les Goths d’Aquitaine à Nantes).
Pour Dom Morice Aldrien fut le père d’Erech, le suivant, la Chronique de Saint-Brieuc lui donnant pour frère le susnommé Constantin ; ce dernier restera sur cette ile de Bretagne et sera fait duc de la Bretagne insulaire par ses hommes. Pour la Légende Arthurienne Constantin passe pour être le père du légendaire Uter-Pendragon père du futur roi Arthurus (Aldrien par son père Salomon aurait donc été l’arrière-petit-fils direct du dit Conan Meriadec).

Budic
1er de Cornouaille (fils d’Aldrien et frère d’Erech).
Aldrien eu aussi pour enfant Budic, roi de Cornouaille, cité que sera Budic par Geoffroy de Monmouth (Dom Morice le présente en effet comme ayant été aussi le fils d’Aldrien et donc le frère d’Erech lui-même).
Budic eut pour fils héritiers Meliau et Hoël (celui-ci semble devoir formé qu’une seule personne et même personne avec Rioval, ou Riuual, ou encore Riwal, celui-ci arrivant en Domnonée vers 512. Lire l’explication de ces deux prénoms donnés à Hoël un peu plus bas…).
En 509 les Frisons parviennent en Armorique et chassent ces différents princes bretons alors possesseurs de leur tout nouveau sol ; ils parviennent à Aleth et, continuant leur progression, prennent ainsi Vannes, Nantes et Rennes.
De fait ils prendront possession de presque toute l’Armorique et deviennent alors les nouveaux alliés du roi des Franc ; devant cette nouvelle menace, Budic 1er,  roi d’Armorique, n’a d’autre choix que de reprendre  aussitôt le chemin de la Bretagne insulaire accompagné de Vers 490.
Budic 1
er dit le Grand fils d’Aldrien, tous deux susnommés, monte sur le trône de la Bretagne d’Armorique à la mort de son frère, Erech ; sous son règne les côtes de la Domnonée seront de nouveau envahies par les Frisons
(en l’année 509 les Frisons parviennent en Armorique et chassent ces différents princes bretons alors possesseurs de leur tout nouveau sol; ils parviennent à Aleth et, continuant leur progression, prennent ainsi Vannes, Nantes et Rennes.
De fait ils prendront possession de presque toute l’Armorique et deviennent alors les nouveaux alliés du roi des Franc ; devant cette nouvelle menace, Budic 1er,  roi d’Armorique, n’a d’autre choix que de reprendre  aussitôt le chemin de la Bretagne insulaire avec ses deux enfants héritiers Mélianus, ou Meliau, et Hoël encore nommé Riwal.
Lire ci-dessous plus bas… 

Meliau (fils de Budic roi de Cornouaille et frère de Hoël, Hoël nommé aussi Riwal qui lui fera souche en la Domnoné )
La vie Meliau sera relatée au XII siècle dans un manuscrit consacré à la vie de son fils, à savoir Saint-Meloir ; dans ce récit Meliau eut aussi notamment pour frère Rivod. Pour ce même récit Miliau en 505 est marié par son père à Awrilia, ou Aurélia), fille de Winnoc chef en la Domnonée


Hoël (ou Riuual ; fils de Budic. Voir plus bas…).
Budic est présenté comme ayant eu pour fils Hoël, roi d’Armorique. Cité aussi par Geoffroy de Monmouth Hoël, Hoël ou Riwal, pour la Légende Arthurienne aura pour père le dit Budic et pour mère la propre sieur du roi Arthur.

Vers 465
Erech (ou Erich; fils d’Aldrien et frère de Budic)
Erech COMME roi de Cornouaille n’est point cité ni par Geoffroy de Monmouth ni par la Chronique de Saint-Brieuc ; on doit son existence au titre de sa seule royauté de Cornouaille à l’Historien « Dom Morice » celui-ci écrivant au XVIII siècle son « Histoire de Bretagne » pour la Maison princière de Rohan. Dom Morice le présente comme étant le fils héritier » d’Aldrien ci-dessus cité ; pour ce même historien Erech sera défait par les Wisigoths en 470 il meurt vers 478 (cité au XII siècle par Chrétien de Troyes dans sa Légende Arthurienne Erech est présenté comme étant le père de Lancelot du lac. Les Wisigoths étaient issus d’un peuple germanique, les Goths. Installés au lendemain de leur première émigration en la région de la mer Noire ils s’assoient vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie, aujourd’hui la Roumanie, les Ostrogoths s’installant eux en Sarmatie soit l’actuelle Ukraine. Vers 376 les Wisigoths se déplace de nouveau, vers l’ouest de l’Empire, en Aquitaine et en Hispanie l’actuelle Espagne, leurs frères Ostrogoths eux allant un peu plus tard s’installer en Italie).

Peinture représentant Romulus Augustule ci -dessous.

En 476.
Le dernier empereur d’Occident Romulus Augustule est déposé le 4 septembre 476.
Odoacre, chef des Hérules, peuple germanique, dépose l’empereur romain d’Occident alors un enfant tout juste âgé de quatorze ans : Romulus Augustule
(Oreste son père, commandant en chef de l’empereur Julius Nepos, dépose celui-ci avec le concourt du dit Odoacre ; renonçant à s’assoir lui même sur le trône de l’Empire Oreste y place son fils. Des tensions cependant devant des problème des « rémunérations » très vite semble devoir séparer le père du tout jeune empereur et Odoacre ; celui-ci parviendra à tuer à Pavie Oreste et dans la continuité de cette mort déposera le jeune empereur.
Au lendemain de cette « déposition » Odoacre s’étant assit à Revenne réorganise la péninsule italienne s’emparant de la Sicile et la Dalmatie ; devant sa montée en puissance l’empereur de Constantinople va prendre peur et appeler à son aide Théodoric, chef Ostrogoths, s’en suivant encore des heures très sombres…Le peuple des Herules était originaire de l’actuelle Scandinavie à l’image des Goths, des Gépides, des Vandales et des Burgondes.
Envoyé en 488 en Italie pour mettre à mort Odoacre à la demande de Zenon, alors empereur de la Rome orientale, empereur de Bizance, Théodoric au lendemain de sa mission va y fonder son propre royaume tout en y maintenant le système administratif romain reprenant Ravenne pour siège administratif. Après le siège d’Arles en 558 il s’empare de tout le sud de la gaule, devenant de ce fait le « tuteur » du jeune roi wisigoth Amalric devenant ainsi aussi le nouveau maître de l’Hispanie dirigeant qu’il sera et des Wisigoth et les Ostrogoths).

Le mausolée de Théodoric à Ravenne

. 

Vers 480.
Eusèbe 
(neveu de Budic 1er le grand ci-dessus cité).
Fils d’Erech susnommé et petit-fils de Aldrien (Audren) de Cornouaille, divise l’Armorique en deux régions distinctes séparées par une ligne de démarcation depuis la ville nommée aujourd’hui Châteaulaudren (Château-Laudren) jusqu’à l’embouchure de la Vilaine (à proximité de la presqu’ile de Guérande).

En 486.
Les romains quittent la Gaule
.

Vers 490.
Budic 1
er dit le Grand fils d’Aldrien, tous deux susnommés, monte sur le trône de la Bretagne d’Armorique à la mort de son frère, Erech ; sous son règne les côtes de la Domnonée seront de nouveau envahies par les Frisons
(en l’année 509 les Frisons parviennent en Armorique et chassent ces différents princes bretons alors possesseurs de leur tout nouveau sol; ils parviennent à Aleth et, continuant leur progression, prennent ainsi Vannes, Nantes et Rennes.
De fait ils prendront possession de presque toute l’Armorique et deviennent alors les nouveaux alliés du roi des Franc ; devant cette nouvelle menace, Budic 1er,  roi d’Armorique, n’a d’autre choix que de reprendre  aussitôt le chemin de la Bretagne insulaire avec ses deux enfants héritiers Mélianus, ou Meliau, et Hoël encore nommé Riwal.

6ème siècle.


L’ile de Bretagne doit faire face une nouvelle fois à des envahisseurs lesquels viennent cette fois des pays baltiques ; ce sont les Angles
(peuple germain).
Ces derniers vont se mélanger et s’unir aux saxons et créer ainsi de nouveaux petits royaumes locaux. Ils perdureront jusqu’à la fin du 8ème siècle et ils seront à leur tour, dans la fin de ce premier millénaire vieillissant, victime de nouveaux envahisseurs venants de Scandinavie et du Danemarks.
L’ensemble de ces brassages humains successifs sera entièrement bouleversé à la fin du premier millénaire par l’ambition d’un Guillaume le Bâtard normand mais lui-même issu de l’une de ces migrations identiques ayant plus tôt perturbé l’équilibre, quant à elle,  du royaume des Francs.

Vers 508.
Apparition de la Cornouaille.
La Cornouaille doit son nom à un groupe de breton insulaire ou peuple breton venant de Grande Bretagne répondant à l’écriture latine Cornavii, Cornovii ou Cornabii. Une fois les premiers d’entres eux parvenus en Armorique, en 508, ils donnèrent à leur nouvelle terre le nom de leur ancienne terre : la Cornouaille.
Cette appellation vient du mot Cornubia, Cornau ou Kernaw, en forme français Cornouaille.
Ces derniers furent repoussés vers la mer qu’ils traverseront lorsque les envahisseurs saxons ravagèront le territoire de la tribu ou peuple des Cornabii ; installés au sud-ouest de l’Armorique ils donneront à leur nouvelle terre leur propre nom.
Ce conflit suit de très près un premier conflit qui opposa ces même envahisseurs saxons avec la tribu des Dumnonii ; ces derniers traversant eux aussi la mer formant sur la péninsule armoricaine au nord la Domnonée.
Les Cornabii arrivent sur le sol de la petite Bretagne ayant à leur tête un noble chef de sang royal appelé Iaun, ou Iahan Reith (Reith, Rhaith signifiant loi ou verdict) ; ce dernier, père de Daniel, sera l’arrière grand-père de  Saint Meloir.

Vers 509.
Une immigration importante de bretons insulaires eu donc lieu en Bretagne Armoricaine ; ces bretons s’établirent dans l’extrémité occidentale et fondèrent là un royaume lequel sera nommé la Petite-Bretagne.
Sous le règne de Budic 1er 
(duc de Cornouailles et duc ou roi des Bretons), la petite Bretagne est alors divisée en trois groupes d’individus distincts ; à savoir les celtes originaux ; les Lêtes ou les étrangers gaulois hier placés et nantis de terres par Rome sur le sol armoricain positionnés quant à eux par la même Rome sur une ligne frontalière séparant  l’Armorique de la Gaule; et enfin les bretons insulaires.  (ces bretons insulaires s’étaient principalement établis en bordure des côtes situées en vis-à-vis de leur ile eux-mêmes repoussant ainsi les autochtones ces derniers  descendant alors plus vers le sud, le sud-ouest).
En cette même année 509 les Frisons parviennent en Armorique et chassent ces différents princes bretons alors possesseurs de leur tout nouveau sol ; ils parviennent à Aleth et, continuant leur progression, prennent ainsi Vannes, Nantes et Rennes.

De fait ils prendront possession de presque toute l’Armorique et deviennent alors les nouveaux alliés du roi des Franc ; devant cette nouvelle menace, Budic 1er,  roi d’Armorique, n’a d’autre choix que de reprendre  aussitôt le chemin de la Bretagne insulaire. 

Vers 509.
Mort de Budic 1er susnommé ce roi en exil étant alors remplacé par Hoël 1er, son fils et héritier.
Lors du décès de son père ayant hier retraversé la mer chassé par les Frisons Hoël est aussi en Bretagne insulaire.

Ayant retraversé la mer, afin de pouvoir prendre possession de son héritage hier abandonné en Armorique par son propre père, il doit mener en Domnonée une guerre difficile contre les Frisons positionnés en cette même région.
Il réussit après moult combats livrés à reprendre le contrôle de ce pays bien hier de feu son père; Hoël 1er  meurt vers 545 et à cette date disparaît théoriquement le royaume de Bretagne puisque son royaume sera en effet déchirés entre ses différents enfants tous héritiers.

N.B. Budic 1er sera aussi nommé « Rioval » le Rioval venant de Rix-Wal qui signifierait « roi de Galles ».
Cette dénomination d’Hoël 1er donnera demain la naissance du prénom de Riuual 1ère forme éventuelle de Rigwal, Riwall, Riwallon: Source : Histoire ecclésiastique de Bretagne, tome 15, rédigée par Dom P.H. Morice, œuvre complétée par Dom Charles Tallandier. 
Ces deux historiens se sont basés d’après des similitudes ayant unies étrangement l’histoire de la vie de Hoël, vie relatée par Geoffroy de Montmouth, et celle de Rioval qui sera elle relatée au XI siècle par Ingomar quand celui-ci écrivit l’Histoire de Saint Judicaël. Par exemple :  Geoffroy de Montmouth cite : Hoël 1er était le fils de Budic 1er et Hoel eu pour enfant Hoel
Ingomar cité par Le Baud dit personnellement : Rioval était fils de Budic 1er et eu pour enfant Rioval.       
Ainsi dans son ouvrage consacré à l’Histoire ecclésiastique de Bretagne Dom Morice consacrera plusieurs pages, et même plusieurs chapitres il est vrai, au seul fait que pour lui Hoel 1er et Rioval ne furent tous deux, tous deux fils de Budic, qu’une seule et même personne.                     
La dynastie franque profitera aussitôt de cette discorde meurtrière et fraternelle pour s’emparer des comtés de Vannes, de Nantes etc.
La Bretagne armoricaine sera de nouveau réunie il est vrai mais désormais les rois de la Petite-Bretagne armoricaine ne seront plus alors considérés que comme étant que de simples comtes régionaux relevant tous directement de l’autorité des différents rois mérovingiens nouveaux monarques francs.

En 511.
Mort de Clovis, roi Franc.
Date très importante pour l’histoire de la Petite-Bretagne.

En effet, c’est à partir du décès de ce roi franc, que notre Bretagne semble avoir perdu son Essence Royale et le droit de se prévaloir du titre de « Royaume ».
Grégoire de Tours, dans le 4ème chapitre de son livre n°4, tiens le propos suivant : …car depuis la mort de Clovis, c’est-à-dire, depuis l’an 511, les Bretons ont toujours été sous la puissance des Francs et ont été appelés Comtes et non pas Rois…
Ce texte est relativement important. Il insinue en effet la présence d’un état Breton en Armorique, état alors antérieur à la mort de ce roi franc mais il présente surtout cet état comme ayant été d’abord une royauté bretonne avant de devenir ensuite un simple comté.

La succession d’Eusèbe ci-dessus cité, neveu du dit Budic, est relatée dans la vie de Saint-Malaine qui fut son parent, qui fut évêque de Rennes en 505 (A savoir la Vie de Saint-Mélianus, ou de Saint-Méloir, œuvre écrite par un auteur contemporain ; Roi breton mort vers 490 la vie d’Eusèbe témoigne de cet état royal. Il en est de même dans le livre dédié à la vie de Saint-Oudocée, ou Saint-Judoce, l’auteur écrivant en les termes suivants : …les Armoricains après la mort de leur Roi jetèrent  leurs yeux sur Budic, parce qu’il était de la race royale et qu’ils députèrent vers ce Prince pour lui donner avis de leur dessein…).

Vers 545.  
Mort de Hoël 1er ; le partage de l’Armorique a lieu. Ainsi Hoël II reçoit la Bretagne orientale, terre s’étirant du comté de Rennes jusqu’à la mer son frère Canao recevant personnellement Nantes et Macliau, leur frère à tous les deux, reçoit quant à lui le comté de Vannes. La seconde partie de la Bretagne est alors formée par deux comtés qui sont celui du Léon et celui de la Cornouaille. Le comté du Léon, lequel reconnaît la royauté franque, ne sera réuni à la Domnonée que plus tard.

Vers 548.
Sous la pression continue des saxons, nombres de bretons franchissent encore la Mer. L’Armorique voit ainsi arriver sur ses côtes ceux qui demain seront faits Saints avec un grand S tel Samson futur archevêque de Dol, Tugdual futur évêque de Tréguier, Saint-Brieuc, Saint-Magloir, Saint-Colomban, Saint-Meen etc.
Eginhard, bibliographe de Charlemagne
 (775-840) décrit, dans ses annales, l’une de ces immigrations des bretons insulaires en citant déjà certain de ces différents noms.

Pendant ce temps la Gaule est alors beaucoup divisée, occupée quelle est par différentes nations étrangères. Au nord, elle est occupé par les Francs sortis de la Germanie ; les Wisigoth sont au Midi, c’est un peuple germanique venu de Scandinavie ; les Alains sont sur la Loire (les Alains, peuple nomade iranien,  est un peuple descendant des Scythes lesquels apparaissent aux abords de la Perse. Ils seront à leur tour poussés dans la région de l’Oural et du Caucase. Le commencement du 4ème siècle, marquant le début des grandes invasions, les voit une nouvelle fois repoussés par la venue des Huns ; ils franchiront le Rhin et entreront en contact avec les peuples germaniques) et les Bourguignons, quant à eux, se sont positionnés dans l’est (ces derniers étaient également originaires de Scandinavie).

Vers 580.
Waroch II en tant que fils de Macliau est alors nominalement le comte de Vannes. Il entre en conflit contre le roi franc lequel s’était emparé de ce comté mettant à profit la mésentente déchirant  Macliau et ses frères. Waroch récupère ainsi ses terres et son comté.  Alain 1, (ou Iuduhal ou Judual) neveu de Macliau de Vannes, est reconnu dans ses terres de Cornouaille par Clotaire roi franc.

Le début des confusions

En 594. Hoël III, descendant d’Alain 1er de Cornouaille ci-dessus cité, réussit à réunir une nouvelle fois la plus grande partie des terres de la Bretagne Armoricaine sous sa seule autorité et il usurpe ainsi le titre de roi de Bretagne malgré la royauté franque.  
Il meurt vers 612 en laissant à son fils Salomon II la couronne de Bretagne ainsi retrouvée. Hoël III se marie avec Pitrelle de Léon et là, par le fait même de cette union,  intervient une très grande incertitude divisant tous ceux qui ont écrit sur la généalogie des rois légendaires de Bretagne.
En effet, Pitrelle de Léon est également présentée par certains auteurs comme étant aussi l’épouse de Judhaël 1er roi de la Domnonée.
De qui Pitrelle de Léon était t’elle alors réellement l’épouse ? Etait t’elle reine de Cornouaille ou bien reine de la Domnonée ?
Pour certains historiens ayant écrits sur ce sujet, Judhaël 1er de Domnonée ne formerait que seule et même personne avec Hoël III de Cornouaille.
Lesquels d’entres eux ont raison ?

Le problème réside dans le fait que les descendants de Hoël III de Cornouaille, roi de Bretagne, sont les EXCATEMENT LES MÊMES que les descendants de Judhaël ou Juthual 1er roi de Domnonées mais avec une ascendance entièrement différentes.
Et là le véritable problème se pose sachant que pour certains historiens il n’y a eu qu’un seul royaume de Bretagne issu alors des rois de  Bretagne dits de Cornouaille et que à l’inverse, pour d’autres historiens, deux royaumes de Bretagne ont pu êtres voisins et ainsi se côtoyer ; à savoir le royaume de Bretagne de Cornouaille et ses rois et le royaume de Bretagne de la  Domnonée et ses rois aussi.
Nous retrouvons dans cette deuxième possibilité la confirmation de la séparation de la Bretagne en deux régions distinctes, séparation peut-être réalisée dès 480 par Eusèbe de Cornouaille. Reprendre Eusèbe ci-dessus…

Une erreur s’est donc glissée très tôt par les généalogistes d’alors, erreur peut-être due à la présence de Pitrelle de Léon laquelle, rappelons le, pour certains généalogistes anciens, est l’épouse de Hoël III de Cornouaille quant pour d’autres généalogistes, tout aussi anciens, elle est l’épouse de Judhaël 1er de  Domnonée
.
Pitrelle de Léon est donc le nœud lequel unit la descendance de ces deux rois à la condition toutefois que l’on accepte le fait qu’elle puisse avoir été l’épouse respective de ces deux mêmes royales personnalités (cette dernière étant alors l’ancêtre commune et de la maison de Cornouaille issue de Hoël III et de la maison de la Domnonée issue quant à elle de Judhaël 1er) .
Bref. Toujours est-il qu’il nous est impossible de savoir aujourd’hui quelle était l’exacte ascendance de la descendance des  comtes de Bretagne tous issus de Pitrelle de Léon.

Au 7ème siècle

Vers 632.
Mort de Salomon II lequel se disait roi de Bretagne. Son frère Judicaël 1er 
(Ou futur Saint-judicaël. Ce dernier est présenté, d’un auteur à l’autre, comme étant soit  le fils de Hoël III de Cornouaille  soit celui de Judhaël 1er de Domnonée), lequel était entré dans les ordres monastiques, jette au décès de son frère ses habits monacaux afin de lui succéder sur le trône de Bretagne. Culpabilisé par St-Eloi, il se retire à nouveau et se tourne en 638 une nouvelle fois vers Dieu ; il meurt dans son couvent vers 658.

Vers 658.
Alain II, le fils de Judicaël 1er (Il deviendra Saint-Gicquel), remplace son père à la tête du royaume de Bretagne hier reformé par Salomon II. Il sera malheureusement le dernier roi direct de cette famille légendaire puisque son fils Garllon dit Grallon Flam ou Grallon Flain (dit aussi Grallon fils d’Alain) se verra dépossédé d’une grande partie de son héritage par les rois Francs ne gardant envers lui, par la force des choses, que le royaume de Cornouaille.
Il devra ensuite partager ce même royaume de Cornouaille avec ses proches cousins, les enfants d’Urbien son oncle, lequel eu pour épouse Morone d’Acre, parente présumée de Pitrelle de Léon ci-dessus.

Vers 690.
Mort d’Alain II roi de Bretagne. Il est remplacé par son fils Grallon II comte de Cormouaille lequel aura pour héritier son neveu Daniel, fils de Jean de Cornouaille frère de Grallon.

Note importante

A partir d’Alain II (à savoir sa descendance directe), toutes les données généalogiques et patronymiques sont entièrement fausses et ne doivent en aucun cas êtres retenues ; en effet les faits et les personnages cités à partir de son petit-fils, nommé Daniel, reprennent tous très fidèlement les personnages déjà présentés au tout début de la généalogie de ces rois légendaires
Ainsi cela se fera cela soit au travers de ces personnages royaux, soit au travers de leur propre prénom respectif, ou bien soit au travers de leurs faits cités et même au travers de la vie de certains Saints.
Ainsi, l’assassinat de Meliau (dit ici St-Méliau) tué en 790 par son frère Rivod, l’assassinat de son fils Mélair (dit ici également Saint-Méloir) tué également par le même Rivod, son oncle, sont déjà des épisodes relatés dès le 5ème siècle dans la vie des premiers rois breton de Cornouaille. Reprendre ces faits et les comparer… 
Nous ne pouvons pas parler ici de similitudes mais de faits strictement identiques relatant tous des personnages tout aussi identiques ayant vécus simultanément et au 5ème siècle et au 8ème siècle.
Bref, l’histoire de ces rois de Bretagne armoricaine semble s’être entièrement arrêtée à la mort d’Alain II jusqu’à l’apparition de Nominoë et cette lacune a été simplement comblée en reprenant purement et simplement des épisodes déjà déroulés dans l’Histoire de la Petite-Bretagne.
Que c’est il passé dans cette région du monde entre la royauté du roi Saint-Judicaël et l’apparition de Wiomach grand chef des bretons ?
Il reste encore aujourd’hui près de 2 siècles d’obscurantisme concernant cette Histoire, notre Histoire.

    En 832 au neufiesme siècle apparait l’Abbaye de Redon

Vers 878.
Alain 1er alors comte de Vannes, la Bretagne doit faire face à une nouvelle invasion normande. La désolation est présente dans toute la Petite-Bretagne.

Cette invasion, déjà dramatique par elle-même, devient beaucoup plus insupportable vers 888. Judicaël II de Rennes, fils de Gurwant, trouve la mort lors de l’une de ces batailles.
Alain de Vannes parviendra cependant à arrêté cette invasion et par ce fait de guerre, il sera fait duc de Bretagne puis Roi.
Le calme revenu, il réorganise son duché ou son royaume et laisse ainsi, aux enfants de Judicaël de Rennes, la jouissance du comté de Rennes et entre en paix avec les comtes du Goëlo et de Léon.
La vérité se remet à rouler sur les rails de l’Histoire…

JP