Vers 1886. Une Œuvre d’Aubin-Antoine Durenne, fondeur d’Art parisien, à Lanvallay rue de l’Abbaye.

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Vers 1886. Socle en fonte d’un candélabre en dès sur pierre. Œuvre du sculpture d’Art Aubin-Antoine Durenne fondeur à Paris. Ce candélabre fut t-il ici même installé, à l’entrée de Dinan, dès l’inauguration du viaduc en 1854 ?

Né à Paris le 7 juillet 1822 Aubin-Antoine eu pour aïeul Jean-Baptiste Durenne marchand de charbon et de fer. Comme quoi parfois tout peut se transmettre, tout peut être dans le gènes ; son père Antoine Durenne sera entrepreneur en chaudronnerie à Paris.

Très tôt attiré par l’Art à l’âge de 20 ans Aubin-Antoine sort de l’Ecole des Arts et Métiers ; un an après cela sera le tour de l’Ecole des beaux-Arts que de le voir quitter ses murs. Plus tard il sera l’un des membres « fondateur » de l’Ecole nationale des Arts décoratifs.

Travaillant avec certains des plus grands artistes du moments, tel Auguste Bartholdi « sculpteur-peintre » pour l’Exposition centennale de Philadelphie en 1876, son travail de « fondeur va acquérir toutes ses lettres de noblesses et son travail à ce titre sera pleinement reconnu puisque son propre travail va être de part le monde l’un des phares de la « fonte d’art français lui donnant une renommée alors inégalée.

Se portant acquéreur de la Fonderie de Sommevoire son nom va recevoir les récompenses des Expositions universelles de Paris en 1867 et 1900, et celle de Vienne en 1873.

En 1889 sa société créée sera dénommée : la Société anonyme des établissements métallurgiques A. Durennes. Celle-ci sera assise rue du Faubourg-Poissonnière à Paris. Au lendemain de l’Exposition de Londres au Crystal Palace il va obtenir le grade en 1862 de « Chevalier de la Légion d’honneur avant d’obtenir son grade « d’Officier » au lendemain de celle de Viennes.

Ses bronzes aux travers de ces artistes sont aujourd’hui présentes aux quatre coins du monde aussi bien au Canada qu’au Etats-Unis, aussi bien en Colombie qu’en Russie ou bien qu’en Espagne. Au titre de ce travail il va réaliser une partie des fontes des statues de la cascade au Trocadéro ainsi qu’en 1878 la réalisation de la fontaine du Champ-de-Mars. Il fera aussi notamment toutes les fontes décoratives du pont Alexandre III de Paris réalisé entre 1896 et 1900.

Sa société au lendemain de sa mort, au lendemain de la grande guerre fera en France moult monuments en souvenir des Poilus dont celui de Dol de Bretagne inauguré en 1925.

Dans le haut de la rue de l’Abbaye chez nous à Lanvallay il ne reste de l’une de ses propres sculptures que ce socle, que ce simple socle signé toutefois « A.Durennes. Paris ». probable socle de l’un des candélabre décrits en 1886 dans son catalogue intitulé « les candélabres sur dès en pierre ».

Quelle fut cette sculpture, quel fut l’auteur de cette sculpture, son socle supporta t-il une simple croix, un simple candélabre de rue…et comment notre petite commune de Lanvallay acquit t-elle ici même cet objet ?

En toute logique au regard de la signature de ce socle celui-ci ne fut point réalisé par la Société anonyme qu’il créa mais bien par lui même son inscription étant seulement celle de son propre nom : A.Durenne Paris.

Il décèdera proche de Lisle-Adam le 12/07/1895 en son château de Presles. Antoinette Elisabeth Durenne-Jacquin reprendra la « Société anonyme des Etablissements métallurgiques A. Durenne ». Toujours existante en 1971 l’entreprise sera rachetée par Société Générale de Fonderie ; le site de Sommevoire fonctionne aujourd’hui sous le nom de GHM.

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Le site de Sommevoire en Haute Marne.