Saint-Solen, ses seigneurs et ses « teneurs de fiefs » aux XIV – XV – XVI et XVII siècles.

La petite cloche de Saint-Solen qui fut classée au patrimoine des Monuments Historiques en 1974. Elle comporte en chiffres romains la date de MDIX. Son inscription en lettres gothiques porte le nom de CHATEL, ou chastel en langage courant. Une frise haute et base la parcours sur tout son pourtour avec l’alternance et de la Fleur de Lys et de la Patte d’Hermine. Tantôt cependant vient s’insérer entre ces mêmes symboles le signe de la Croix pattée. Anne de Bretagne est alors reine de France depuis 1491.

VOIR ARBRE DE GENEALOGIE CI-DESSOUS en fin de page…image enregistrable puis agrandissable. Travail personnel.

Délimitée par la seigneurie toute proche de Coëtquen La Vairie en Saint-Solen au XVI siècle s’est aussi écrit Vacquerie (1) et cette terre noble, ayant possédée dès le XV siècle le « Droit de basse et de moyenne justice », au siècle suivant, au XVII siècle, avec la paroisse de Saint-Solen « historiquement » était déjà rattachée au Pays d’Evran (2).

Les seigneurs « de Cambout », « le Sénéchal » et « de Brefeillac ». Le tout premier seigneur attesté de la Vairie, attesté par l’Histoire bien sur, est Guillaume de Brefeillac celui-ci étant cité ici même à Saint- Solen lors de la Réformation de la Noblesse réalisée pour l’Évêché de Dol, Réformation tenue en 1513 ; seront toujours pour Saint-Solen alors cités à ses côtés les seigneurs Chastel de la Rouvraye en Evran. Guillaume de Brefeillac pour messieurs M.E. Monnier et Henri Frotier de la Messelière, tous deux grands historiens de Dinan reconnus, pris probablement pour épouse une enfant née de « Rolland le Senéchal », lui même fils de Guillaume le Sénéchal ; dans ce cas Rolland lui même aurait pris alors pour épouse une enfant née « de Cambout ». Effet pour monsieur Frotier de la Messellière, 1876-1965, quand il écrivit semble devoir toujours être présentes en l’une des toutes dernières pierres originelles du chasteau de la Vairie les Armoiries de cette très ancienne famille, à savoir celle des Cambout.

Donc à ce titre pour monsieur Frotier de la Messelière une enfant née de Rolland le Sénéchal, lui même fils de Guillaume, aurait pu effectivement prendre pour époux le dit Guillaume de Brefeillac Rolland le Senéchal par sa propre épouse devenant quelques années auparavant le nouveau seigneur de la Vacquerie, en 1496, par sa propre femme née « elle », de Cambout. Idem pour monsieur M.E. Monier qui pensait aussi que la seigneurie de la Vairie existait déjà avant le XV siècle celle-ci étant alors le bien seigneurial de la famille  » de Cambout ».

Quelle fut la « liaison généalogique ayant pu unir les dits « de Cambout » aux dits « le Sénéchal » ? Alain de Cambou prenant pour épouse Jacquemine de Guemadeuc, la propre fille de Peronnelle de Coëtquen, de ce fait petite fille aussi de Jean de Coëtquen seigneur de Coëtquen né vers 1420, peut-on ou doit-on voir dans le dit mariage « Cambou – de Guémadeuc » l’origine même de la terre noble de la Vairie assise en effet très proche de la dite seigneurie de Coëtquen ? Ce qui est troublant aussi, enfin un peu il me semble, c’est que Jean de Coëtquen ici cité, cela via Rolland Madeuc son dit gendre, sera l’ancestre de Françoise Ferré laquelle au XVII siècle sera dite « Dame de la Vairie » lors de la rédaction de son propre testament Françoise étant la première ainsi citée après le dit Guillaume de Brefeillac.

Les Chastel de la Rouvraye. Les Chastel de la Rouvraye depuis le XIV siècle sont possesseurs de cette terre seigneuriale située au plus près de la Vacquerie, terre également noble pour celle-ci mais assise quant à elle en la paroisse d’Evran ; ces derniers cependant sont alors aussi possesseurs de biens en Saint-Solen et à ce titre sera cité en 1480 à Saint-Solen, comme y étant un « teneur de fief » à part entière, Raoullet Chastel. Les Chastel de la Rouvraye sont donc très certainement depuis le XIV siècle, seigneurs qu’ils sont en leurs propres terres, en très étroites relations avec la paroisse de Saint-Solen ; d’ailleurs leurs droits seigneuriaux de la Rouvraye ne touchent t’ils pas aussi les limites même de la paroisse de Saint-Solen ? Pour illustrer ce propos l’un ou l’une de ces dernier(e)s en 1509 sera personnellement le « parrain ou la marraine » de la petite cloche de l’église de Saint-Solen, cloche en son clocher toujours existante aujourd’hui ; cette petite cloche est signée « CHATEL ». Furent t’ils en la dite année 1509 les simples argentiers de la petite cloche seule ou bien en totalité les fondateurs même de la première église paroissiale de Saint-Solen dont aujourd’hui plus aucune trace reste ?

Les Chastel en effet, cela aux côtés du seigneur de Brefeillac, seront pour Saint-Solen cités en un acte écrit en 1513 pour la Réformation de la noblesse faite en l’évêché de Dol; ils y sont alors présentés comme « tenant héritages qui furent en roture » (Georges Chastel, écuier, sieur temporel de la Rouvraye, représentant Morice Chastel, lequel Morice, représentant noble homme Raoullet Chastel, possède héritages qui furent en roture). Cependant dès l’année 1480 dans la liste des feudataires ou tenants de fiefs établies pour les évêchés de Dol et de Saint-Malo « Charles Chastel » de la Rouveraye sera cité pour un revenu de 60 livres. Georges et Raoul ici sont tous deux fils du dit Charles, lui même fils d’Olivier II, lui même fils d’Olivier 1er Raoul étant lui le père du dit Morice ; Georges, Raoul et Morice sont tous trois dits « tenant héritages en Saint-Solen » héritages qu’ils détiennent donc du dit Charles dont le nom de l’épouse ne nous est pas connu le dit héritage pouvant provenir de cette dernière il est vrai. Où étaient leur fief ou héritages assis en Saint-Solen, hier biens effectivement tenus « en roture » ? (4)

La seigneurie de la Rouvraye en Evran commence au tout début du XV siècle avec Olivier 1er seigneur de la Rouvraye ; celui-ci semble devoir prendre pour « épouse » une enfant née en la maison de la Villeguerin en Pluduno. Olivier « 1er » aura il est vrai pour enfant le dit Olivier deuxième du nom lequel, uni à une enfant née « du BoisJan », sera le père du dit Charles. Celui-ci, Charles ici cité, sera dit « seigneur de la Rouvraye en 1474 et sera donc le père de Georges et de Raoul dont malheureusement nous ne connaissons pas le nom de la mère ; Raoul prendra pour épouse Marguerite de Saint-Aubin tous deux père et mère du dit Morice. Olivier 1er du nom aura pour second enfant Olive laquelle épousera en 1399 Roland du Breil, seigneur de Rays. Les Chastel de la Rouvraye avaient pour Armoiries : de gueules à un château donjonné de trois pièces d’or (alias : supporté de deux lions).

Les « Ferré » et les « de Lesquen ». Pendant de très nombreuses générations les paroisses de Saint-Solen et d’Evran seront toujours en très étroites relations, et cela jusqu’au XIX siècle, puisque moult enfants de Saint-Solen prendront « union » il est vrai en les très proches paroisses d’Evran, de Saint-Helen et de Pleudihen. D’ailleurs la réalisation de la nouvelle église de Saint-Solen au XIX siècle sera aussi faite pour remédier à la présence toujours grandissante de tout un ensemble de fidèles évrannais plus proches de celle-ci que de leur propre église. Guillaume de Brefeillac est donc cité présent ici même à Saint-Solen au tout début du XVI siècle, en 1513, comme étant le possesseur de la Vacquerie, ou Vairie, et cela 2 générations complètes avant que se soit formé le couple ayant uni plus tard Françoise Ferré et Alain de Lesquen « Françoise Ferée » étant dite lors de la rédaction de son testament « Dame de la Vairie ». Comment la noble terre de la « Vairie » put t-elle passée de Guillaume de Brefeillac à Françoise Ferré ? Renée de Lesquen, l’une de ses propres enfants, prendra elle pour époux Eustache Ferron né « Ferron du Chesne » ; lors de la succession de sa mère Renée entre par acquêt familiale, ou bien par répartition, en la terre de la Vairie.

Les « de Lesquen » et les « de Ferron » . Eustache par son épouse semble donc devoir prendre possession de la terre de la Vairie et, à ce titre, deviendra « Ferron de la Vairie » attachant à son nom le propre nom de la terre de sa femme, à savoir celle de sa nouvelle terre. Françoise Ferré mère de Renée de Lesquen toutes deux ci-dessus citées, épouse d’Alain de Lesquen, sera dite donc lors de la rédaction de son testament « Dame de la Vairie ». Lors de sa succession un achat semble en effet avoir été établit entre ses différents héritiers fait par et en faveur de Renée; cet acte sera établit à la Barre de Dinan le 06/01/1649.

La famille de Brefeillac de la Vairie fut en même temps « seigneur » du dit lieu de Breifeillac, terre noble assise en la paroisse de Pommeret, entre Yffiniac et Lamballe ; cette famille semble aussi avoir été seigneur de la terre de la Lande en la paroisse de Saint-Potan, terre assise proche de Matignon. Pour les paroisses de Pommeret et de Saint-Potan les seigneurs de Brefeillac seront cités en les Montres de l’année 1423 et de l’année 1535. Leurs Armoiries étaient : D’argent au lion de gueule, armé, lampassé et couronné d’or ; la liaison généalogique directe unissant les Brefeillac de « Pommeret – Saint-Potan » aux Brefeillac de la « Vacquerie ou Vairie » de Saint-Solain n’est cependant pas connue avec certitude mais simplement supposée par certains. Et nous ne savons toujours aujourd’hui exactement comment la terre de la Vairie fut transmise des Brefeillac de la Vacquerie au Ferron de la Vairie via la dite Françoise Ferrée en effet.

Renée de Lesquen lors de son inhumation en l’église de Saint-Solen sera dite « Dame supérieure et fondatrice de la paroisse de St-Solem » ; pour son époux il ne sera aucunement dit que celui-ci était lui aussi « fondateur » de cette paroisse. Pourquoi ici l’utilisation du terme « fondatrice » ? Au travers de cette phrase Renée est t-elle présentée comme étant la « fondatrice », financièrement parlant, des premiers grands travaux réalisés alors dans l’église paroissiale, église déjà présente en 1509 lorsqu’un seigneur « du Chastel » nommera sa dite cloche ? Cette église demain, en 1747, connaitra une nouvelle campagne de grands travaux qui eux seront réalisés sous la mandature de Messire Mazure ; Messire Mazure de par sa fonction sera en effet recteur de la paroisse en cette dite année 1747.

Eustache Ferron de la Vairie au côté de Renée de Lesquen son épouse deviendra à ce titre le nouveau seigneurs de la Vairie, le nouveau seigneur de Saint-Solen créant ensemble ainsi la nouvelle branche seigneuriale des Ferron de la Vairie laquelle il y a encore très peu de temps était toujours possesseur de ce lieu hier noble. Eustache Ferron naît le 22/02/2629 ; seigneur du Chesne et de là Bouyere, fils de Guillaume Ferron seigneur du Chesne-Ferron, il voit le jour en 1619 quand son épouse, Renée de Lesquen, voit elle le jour le 10/10/1632 tous deux s’unissant à Rennes le 13/05/1649. Renée sera dite en effet « Dame de la Verrie » et du Rocher Bordier en son acte de décès lorsque qu’elle sera le 25/01/1687 inhumée en l’église de Saint-Solen ; en effet devenue veuve d’Eustache Renée elle se remariera avec écuyer Eustache Pinszon (lire ci-dessous…)

Renée eu pour « père et mère » Alain de Lesquen seigneur de la Villemeneust et Françoise Ferré cette dernière étant l’arrière-petite-fille de Bertrand Ferré et de Dame Peronnelle de Guémadeuc seigneurs de la Garaye en Taden elle-même descendante des seigneurs de Coëtquen par Peronnelle de Coëtquen son aïeule. (Armoiries de Lesquen : de sable à trois jars d’argent becqués et membrés de gueules). Françoise Ferré avant même sa fille, avant même son gendre, en quelques actes écrits sera dit « Dame de la Vairie » et, au nom d’un droit successoral, semble en effet DEVOIR transmettre à ses propres enfants, nés Lesquen, la terre de la Vairie Renée sa fille demain en étant la seule bénéficiaire par rachat semble t’il cet acte ayant en effet été enregistré à la Barre de de Dinan le 06/07/1749.

Cette acquisition par Renée sera faite un peu moins de deux mois après son propre mariage contracté avec Eustache Ferron ; comment cette terre parvint-elle au propre père de Françoise, à savoir Daniel Ferré époux de Renée de Champagné ? L’acte de décès de Renée stipulera qu’elle était alors « Dame du Rocher Bordière » par son second mari ; celui-ci sera Eustache Pinczon, écuyer et sieur du Rocher Bordière terre située en la paroisse de Saint-Pierre de Plesguen. Par différents actes écrits Renée est donc dite fille de messire Alain de Lesquen, chevalier, seigneur de la Villemeneust en la paroisse de Pluduno et de Françoise Ferré Dame de la Vairie. De mémoire, et sauf erreur de ma part bien sur, il me semble bien qu’il y eu en effet une affaire « successorale » de la Vairie entre la dite Renée de Lesquen et les siens. Donc la terre de la Vairie arrive en les sieurs de Ferron du Chesne bel et bien par Françoise Ferré de la Ville es Blanc dite elle aussi « Dame de la Vairie » et non pas par son propre époux le dit le dit « Alain de Lesquen » (3).

Au titre des informations complémentaires Eustache Ferron par son père eut pour grande-tante « Janne Ferron » épouse de « Rolland Rolland » tous deux sieur et Dame de la Croix-Verte en le bas de la rue de l’Abbaye au pont de Dinan. A ce titre il aura donc pour grand-oncles Hamon Ferron prieur du prieuré de la Magdeleine du pont à Dinan mais aussi Guillaume Ferron lequel, frère du dit Hamon, sera lui détendeur des bénéfices du prieuré au nom de sa ferme.

De l’époque du dit Daniel Ferré, si ce dernier bien sur en fut lui aussi propriétaire, il ne reste aujourd’hui de la fin du XVI siècle en la Vairie que les anciennes dépendances ou métairie ces dernières constituant la partie la plus ancienne; à remarquer aussi la corniche haute en pierre de taille des faluns. Le château actuel de la fin du XVIII siècle est très probablement le fruit de leur arrière-petit-fils, Louis-René-François Ferron, qui prendra pour épouse le 09/04/1771 Henriette Marie Jeanne de Gennes.

Possédant la croix patibulaire à deux poteaux pour les droits de petites et moyennes justices pendant tout l’ancien régime la seigneurie de la Vairie relèvera du marquisat de Coëtquen. La famille Ferron de la Vairie restera en la possession de la Vairie jusque tout dernièrement; Amédée Marie René de Ferron, époux Marie Louise Sévère Rouxel de Lescoët, fera construire l’actuelle église de Saint-Solain. Maire de Saint-Solain le chasteau lui doit aussi dans la Cour des communs, construit en 1843, une nouvelle maison ainsi qu’une extension apportée aux dépendances situées à l’est. Son fils Henry César Amédée Ferron de la Vairie, né à la Vairie et seigneur du Chesne -Ferron, époux de Marie-Louise de Saint-Meleuc, offrira à l’église de Saint-Solen sa Chair actuelle.

(1) 1513. Noble homme Guillaume de Bréfeillac, écuier, et sa compagne, sieur et dame de la Vacquerie.

(2) Ecuyer René Ferron sieur de la Villeroger, oncle d’Eustache Ferron sieur de la Vairie, mourut à 65 ans en sa noble maison de Crehunault en Evran bien hier de son beau-père « maistre Julien le Nouvel »  ; il y décèdera en effet le 26 mai 1695 et sera inhumé le 27 dans l’église d’Evran. Marie Ferron fille du dit René sera « elle » inhumée sous le banc des seigneurs du Chastel de la Rouvraye en cette même église).

(3) Source : 1965 Henri Frotier de La Messelière. Filiations bretonnes. 1650-1912, recueil des filiations.

(4) Héritages qui furent en roture : les seigneurs du Chastel en 1513 étaient donc entrés par « droits d’héritages » en possession de terres assises en Saint-Solen lesquelles hier n’étaient pas encore nobles. Tout laisse à penser que ces dits héritages en provenance de la terre de Saint-Solen aient tous été reçus par Charles ci-dessous cité cela via son épouse toujours inconnue aujourd’hui.

Ci-contre hier en Evran la terre anciennement noble de la Rouveraye, aujourd’hui la Rouveraie, bien noble aux XIV, XV et XVI siècles de la noble famille des Chastel de la Rouveraye. Aujourd’hui assise en la commune des Champsgéraux elle faisait avant partie intégrante d’Evran.
A la sortie du moyen-âge les limites des communes n’étaient pas forcément toutes établies, comptaient alors avant toute chose les limites paroissiales. La noble terre de la Rouveraye était aussi assise très proche de la paroisse de Saint-Solen elle même assise au lendemain de la Révolution Française en le canton d’Evran : …Saint-Solen canton d’Evran district de Dinan…
Les premiers seigneurs Cha(s)tel de la Rouveraye à la fin du XV siècle seront teneurs d’héritages hier tenus en roture. Ce plan de reconstitution est un travail personnel. 

XVI siècle. Le petit pavillon central, avec les 3 gerbières et l’oculus, est tout ce qui reste du château premier du XVI siècle. La métairie ici est à droite. Photographie de Véronique Orain.

L’ancienne métairie dans sa cour. Perpendiculaire à gauche se devine le nouveau château. Photographie de Véronique Orain.

Essaie généalogique Cambout, le Sénéchal, Brefeillac, du Chastel, Ferré, de Lesquen et Ferron. Image enregistrable…et agrandissable ; travail personnel.
Début XX siècle. Le château de la Vairie en son devant.
Peut être une image de intérieur
La plus grande cloche de Saint-Solen est une toute jeune damoiselle puisqu’elle fut faite en 1980. Voici donc la grande cloche laquelle est ici regardée en son devant : J’ai été nommée Louise Adèle Marie par M.M les conseillers paroissiaux H.Trublet, JH Rose, V.Heuze, J.Rose, H.Lax…Cancoin St-Brieuc.
Peut être une image de intérieur
Louise-Adèle-Marie vu en son dos : En l’an de Grâce 1980 S.S. Jean Paul II étant Pape, Exe Mcr Kervennic évêque de St-Brieuc, M l’abbé Tavla recteur, M.A.Castel maire de Lanvallay, M.H.Lucas maire de Saint-Solen (Communes associes) Cornille – Havard. Villedieu (Louise-Adèle-Marie fut fondée dans les établissements Cornille Havard installés à Villedieu les Poelle en Normandie. Message transmit pour les générations à venir, le texte donné à une cloche est important dans la mesure où il contient un sens. Quelle est la signification de ce prénom composé offerte en 1980 à cette cloche ?).