1840. La maison de Louis Lorre

XIX siècle.
Saint-Solen et son bâti.

1840. La maison de Louis Lorre laquelle sera inaugurée le 02/05/1840 1 seul jour avant celle de Jean-Marie Essirad époux d’Adélaïde Chevalier, son très proche voisin.

Ci-dessus le linteau de sa maison; le marteau, sur la petite pierre de gauche, assoit très probablement une profession, à savoir celle de « piqueur ou tailleur de pierres ». Ce métier au sein de certaines familles sera transmis de père en fils comme cela le fut en la famille Lavoué, elle aussi de Saint-Solen. La petite pierre de droite est d’une lecture très difficile en sa partie haute et droite; si le prénom « Louis » est lisible le patronyme l’accompagnant est lui pour ainsi dire illisible. Il s’agirait peut-être de Louis-Pierre Lavoue lequel, fils de Louis Lavoué « père », de métier était tailleur de pierre; le père de Louis, aieul de Louis-Pierre, de son propre métier lui sera piqueur de pierres et maçon de métier. En effet Louis Lavoué ce dernier, père du dit Louis-Pierre Lavoué, sera le propre témoin de Louis Lorre quand celui-ci le 03/02/1823 prendra pour épouse Marie-Anne Coudray. Sur cet acte Louis Lavoué père sera dit être le « parent et voisin de l’époux ».

Ce linteau doit donc ainsi se lire : 2 Mai. Louis Lorre. Construite par Louis Lavoue tailleur de pierre. En la première moitié du XIX siècle beaucoup d’enfants de Saint-Solen seront tailleurs ou piqueurs de pierre et ouvrageront sur toute l’étendue de la Bretagne; ici le cœur inversé à droite symbolise très probablement l’amour.

La maison bleue toute proche, édifiée au lendemain de 1811 puisque non représentée sur le plan Napoléonien de 1811, à l’inverse est présente sur la seconde série des plans cadastraux réalisés en 1844; elle est donc très certainement contemporaine à celles des dits Essirard et Lorre.