La Ville es Olliviers.

Le manoir de la Ville es Olliviers.
En premier plan l’ancienne maison du métayer et en fond d’image le manoir avec ses grandes cheminées en pierre des faluns de la seconde moitié du 17 siècle.
Certaines photographies ici sont l’œuvre de madame Véronique Orain attachée à la Direction Régionale du Patrimoine de Bretagne .

La seigneurie de la ville es Olliviers est très intimement liée à l’histoire de la terre du Bois Harouard laquelle apparait dès la seconde moitié du 15ème siècle en la personne de Jehan de Monterfil celui-ci voyant le jour vers 1460 (Elle sera aussi « intimement » liée à la seigneurie du Colombier puisque toutes deux feront parties intégrantes d’une même cassette seigneuriale laquelle sera successivement détenue par la noble famille « Ernault » puis par celle toute aussi noble des « Baude du Val »).

Nous avons eu l’occasion de rencontrer brièvement son existence lors de notre chapitre consacré à l’ancienne terre noble du Bois Harouard celui-ci se terminant déposé entre les mains de la noble et puissante famille Baude.
Pour probablement pouvoir définitivement différencier les deux métairies ainsi apparaitra l’appellation de la métairie de la « Ville es Olliviers ».
Les Baudes donneront définitivement cette nouvelle appellation au nouveau manoir du Bois Harouard celui-ci devenant du jour au lendemain le « manoir de la Ville es Olliviers ».

Prendre ou reprendre la lecture de celui-ci avant de poursuivre cette lecture consacré au manoir de la Ville es Olliviers par lui même…https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/lancienne-metairie-noble-du-bois-harouard/?fbclid=IwAR2HafO0eIJXXxFLXUyxTCKxGaeGuvyIhXPE0V7GYJHW7tLegHX4i8e07GI

1710. Michel Lorre fils de Josselin et de Marie Junguené né de ce jour à la métairie de la Ville es Olliviers baptisé à la maison par necessité avec cérémonie du baptesme lui administrée par moy sousignant le 29 octobre 1710 parain et maraine Michel Lorre et Andrée Thomas. Josselin Lore. Messire Railet curé.
 
 

L’actuel manoir de la Ville es Olliviers, manoir édifié en la seconde moitié du XVI siècle et construit très probablement sur l’empreinte même du premier manoir du Bois-Harouard, déjà présent ici même 1 siècle plus tôt, au XV siècle, sera le bien jusqu’au lendemain de 1730 de la dite famille Ernault.
L’année 1731 verra ce manoir par acquêt, cela avec la dite seigneurie du Colombier, être déposé entre les mains d’Henry Baude du Val deuxième du nom le propre frère d’Etienne-Auguste alors le nouveau « Marquis » de Châteauneuf la Noë (Les Armoiries de la famille seigneuriale Baude sont : D’Argent à trois têtes de loup arrachées de Sable. Histoires de Baudes…Son histoire est liée également à la richesse des armateurs de la Compagnie des Indes enrichie par la traite négrière. La famille des « Baude », au 18ème siècle, sera seigneur en Châteauneuf, en Pleudihen, en Saint-Piat, en Lanvallay, en Saint-Helen, en Combourg, en Tremigon, en Pleneuf ; elle descend alors déjà d’une longue lignée de Baude issue de Saint-Servan et établie en le pays de Saint-Malo dès le milieu du XVI siècle. Famille de très riches commerçants malouins, tous armateurs, et très fortement impliqués au 18ème siècle dans la Compagnie des Indes Orientales, elle arma longtemps pour la course contre l’Angleterre. Vers le milieu du XVIII siècle, avec sa charge aussi de négrière, elle avait ainsi, au travers d’un seul de ses propres enfants, amassé une fortune colossale de 10 à 12 millions. Cette somme elle l’emploiera pour l’achat de terres considérables comme celle de la Touche en Pleudihen par exemple, ou bien encore celles des seigneuries du Bois Harouard et du Colombier toutes deux assises en Lanvallay. Déjà depuis longtemps en possession de la grande seigneurie de Châteauneuf elle achètera encore, et cela peu avant la Révolution, la seigneurie complète de Coëtquen et donc tout ce qui aussi en celle-ci alors s’y rattachait).

Henry Baude, donc aussi propriétaire de ce noble logis dans la première moitié du 18ème siècle, signera de son statut de Seigneur sur l’acte de baptême d’Henry Lorre ; cet enfant naitra en sa métairie de la Ville es Olliviers celui-ci ayant en effet acheté des dits Ernaults les deux seigneuries du Colombier et Bois-Harouard : … Ecuyer Hanry Baude seigneur du Colombier et du Bois Harouard… 

Ce manoir, très peu de temps après la Révolution, sera vendu comme bien national Extrait de l’Inventaire du 6 Messidor, An 4 de la République, des Biens nationaux du Département des Côtes du Nord); il appartenait alors à Armand-Charles-Marie Bourigan Dupé d’Orvault fils du marquis Armand demeurant en sa seigneurie d’Orvault, en l’actuelle ville d’Orvault en Loire-Atlantique; son épouse était Jeanne-Séraphine-Reine-Anne Baude fille d’Henry Baude petit-fils du ci-dessus nommé et de Reyne-Jeanne-Félicité Vincent son épouse.

Ce logis du 17ème siècle sera ainsi transmis successivement au sein de cette même famille sur plusieurs générations lesquelles sont les suivantes:
Henry Baude du Val époux d’Hélène Eon de la Baronnie parents du suivant.
Henry Baude du Val, escuyer et conseiller du roi né à St-Malo et époux de Pélagie-Celeste Picot de Premesnil parents du suivant.
Henry Baude et son épouse Jeanne-Reyne-Félicité Vincent parents de la suivante (Il était le frère Etienne-Auguste marquis de Châteauneuf ; Henry Baude achètera à celui-ci plusieurs de ses seigneuries dont la seigneurie de Saint-Père de Marc en Poulet en 1750 puis sa baronnie de Pont l’Abbé qu’il achètera en 1753. Il achètera aussi au comte Charles du Breil, pour la somme très importante de 307.000 livres, le comté de Rays lequel, constitué de terres situées en pays de Ploubalay, fut érigé en comté en 1680 ; il est d’ailleurs cité « comte de Rays » dans un aveu rédigé le 28/03/1759 cinq années seulement après son décès survenu à Quimper le 12/03/1754.
Il sera aussi de son vivant, outre ses seigneuries achetées et à son frère le marquis de Châteauneuf et à Charles du Breil, seigneur de Plessis-Balisson, seigneur de Boubonnier, du Bois-Jean, de la Mallerie, du Colombier en Lanvallay et de la Touche Baude en Saint-Piat. Il sera aussi par ses fonctions Contrôleur-Secrétaire du roi à la Chancellerie du Parlement de Bretagne et Lieutenant-Colonel des Gardes-Côtes de Saint-Malo.
Avec son frère Etienne-Auguste de Vieuville, marquis de Châteauneuf, il sera issu du cercle très fermé des très riches armateurs malouins lesquels s’enrichirent au XVIII siècle dans le marché négrier; à ce titre leurs parents à tous deux, Henry Baude père et Pelagie-Celeste Picot de Premesnil, seront deux armateurs Henry Baude père étant l’un des Directeurs de la Compagnies des Indes orientales de la ville de Saint-Malo ; celui-ci sera lui même fils d’Henry 1er Baude lequel fut alloué de la ville de Saint-Malo au XVII siècle.
Cette famille ainsi s’était très grandement enrichie par la traite négrière engrangeant ainsi  une fortune colossale de plusieurs millions de livres laquelle permirent à ses différents enfants d’acquérir ces différentes seigneuries dont le Marquisat de Châteauneuf, la seigneurie du Bois-Harouard, de la Ville es Olliviers  et celle du Colombier toutes trois en Lanvallay ainsi que celle de la Touche Baude située quant à elle alors en la seigneurie de Saint-Piat. Reprendre ici le chapitre consacré à Saint-Piat ).
Jeanne-Séraphine-Reyne-Anne Baude et son époux Armand-Charles-Marie Bourigau Dupé D’Orvault.

Le manoir et les terres de la Ville es Olliviers, peu de temps après la révolution de 1789, seront mis en vente à la lumière des bougies et vendus comme bien national ses propriétaires s’étant tous deux réfugiés à l’étranger.

Pour les besoins de cette vente, et afin d’en estimer le juste prix d’acquisition, un acte d’état des lieux sera aussi réalisé ce dernier reprenant brièvement et l’intérieur du manoir et le revenu de l’ensemble des terres, labourables ou non labourables, estimation tenant compte aussi de la valeur de l’ensemble des taillis et bois émondables ainsi que de la valeur des chênes pouvant servir à la marine (Chaque parcelle de terre labourable et non labourable étaient toutes séparées les unes des autres par des fossés tous plantés d’arbres émondables ; la valeur de ces derniers au travers de leur propre utilisation était considérable).

Cet état des lieux, long et complet, est très intéressant à étudier dans la mesure qu’il nous donne la juste valeur financière exacte de ce domaine mais qu’il nous positionne aussi géographiquement l’ensemble des terres relevant toutes de ce même manoir.
Cet acte est également intéressant puisqu’il nous apprend aussi que le manoir de la Ville es Olliviers, devenu simple métairie, était alors occupé par le seul métayer et que son noble logis principal servait de domicile pour la famille de ce dernier (Dans le courant du 18ème siècle de nombreux hôtels particuliers ont été édifiés entre les murs même de la ville de Dinan, les riches propriétaires fonciers abandonnant aux mains de leurs métayers respectifs la gestion de leur manoir originel ainsi que de l’ensemble de leurs terres préférant à leur vieille demeure froide et ancestrale une nouvelle habitation neuve élevée intra-muros. La rue de Léhon, en Dinan, garde ainsi le souvenir de certains de ces mêmes hôtels particuliers. Les manoirs originels quant à eux, alors confiés entièrement aux seules mains des métayers, tombèrent très vite pour certains dans une utilisation purement liée à l’activité de la terre, leur noble bâti devenant alors une simple extension des anciennes fermes hier présentes en leurs cours; la maison originelle du fermier devenant de ce fait une simple dépendance, le métayer intégrant le logis du maitre, hier logis principal du maître Il en sera ainsi pour le très beau château de Vaucouleurs). 

Cet acte d’état de lieux, offert par monsieur Bernard Jamet avec la plus grande des gentillesses, je vous le présente maintenant avec les différents plans de reconstitution réalisés par moi même: 

Le manoir de la Ville es Olliviers en 1794 vu du côté des jardins. Essai de reconstitution de l’implantation des différentes pièces.
La distribution du manoir au RDC correspond toujours aujourd’hui à un ensemble de trois travées, ou à un ensemble de trois pièces au sol.
Ce manoir semble avoir été l’objet de plusieurs campagnes de travaux tant intérieurs que extérieurs; à l’intérieur donnant sur l’actuelle cuisine du manoir se trouve toujours être une porte en plein-cintre de la fin du 16e siècle probablement.

Les hautes cheminées possédant modillons et en pierre de taille des faluns sont de la seconde moitié du XVII siècle quand une petite fenêtre au derrière, aspectée à occident sur les jardins, elle est de la fin du XVI siècle. ; les fenêtres hautes aspectées sur cour, à orient, possédant un linteau segmentaire en cintre sont elle du XVIII siècle celles-ci ayant accompagnées une restructuration tardive de toute une partie du manoir.
A noter en 1794, en la partie du comble assis à nord, la présence d’un pigeonnier, ou fuye pour les pigeons aujourd’hui entièrement disparu.

 
Seconde moitié du XIX siècle. Escalier à noyau réalisé après le déplacement de l’escalier originelle se trouvant encore en la dite année 1793 en l’entrée principale, à la gauche de l’actuelle grande cuisine.

Le manoir aspecté ici sur la cour, à orient ; l’appartement du fermier cité en 1794 est ici à gauche, vers midi, l’actuelle entrée principale donnant elle en l’ancien appartement n°3 aujourd’hui à sa droite immédiate étant aujourd’hui la grande cuisine.
Sous celle-ci était présente en la dite année 1794 une grande cave totale depuis entièrement comblée ou rebouchée.
Reconstitution de la Ville es Olliviers en 1793

Vue élargie du dessus de la Ville es Olliviers en 1793
En rouge est représenté le bâti n’existant pas en 1793 mais présents en 1844 et en bleu un petit corps de logement présent en 1844 et depuis disparu. Au derrière de cet ensemble, au derrière du grand jardin et face à la rivière, se trouve être l’ancienne maison Harouard citée en 1513 au titre d’un droit de douairie.
L’ancienne maison du Bois Harouard citée dès 1513 pour un droit de douaire.
Celle-ci sera au début du XVIII siècle (?) siècle remplacée par cette actuelle « ancienne métairie » aujourd’hui que maison d’habitation.
Le manoir aspecté vers les jardins, à occident, face à la rivière.
Les ouvertures ici sont du XVIII siècle hormis la petite fenêtre haute qui est de la fin du XVI siècle.
Chemin à modillons en pierre de taille des faluns, seconde moitié du XVII siècle.
Aspectée sur les jardins face à la rivière la petite fenêtre datée de la seconde moitié du XVI siècle.
Aspectée sur la cour, à orient, l’une des fenêtres hautes datées du XVIII siècle.

En premier plan la partie nord du manoir regardée depuis la grande cour délimitée par son propre pourprin ; au delà de celui-ci est assise l’ancien maison du métayer possédant aussi cour et bâtiments annexes que ceux-ci soient accolés au logis ou déportés dans le fond de leur propre cour.

Voici maintenant la pièce du Procès-verbal de vente par adjudication très gentiment donné par madame et monsieur Jamet les actuels propriétaires de ce manoir, terres et dépendances :

6 Messidor an 4. Procès verbal de l’expertise de la Ville aux  Olliviers et dépendances en Lanvallay arrondissement de Dinan. Departement des Côtes du Nord. Canton Rural de Dinan. Commune de Lanvalay. Domaines Nationaux provenant de l’Emigration d’Armand-Charles-Marie de Bourignan Dupe d’Orvaut et Jeanne-Saraphique-Reine-Anne Baude son épouse. L’an quatrième de la République française, une et indivisible, le six mésidor, nous soussigné Claude Gallée expert nommé par délibération de l’administration départementale des Côtes du Nord, en date du 28 Prairial dernier et Charles le Bret autre expert nommé par le citoyen  Louis Gouillard officier de  santé à Dinan, par sa soumission d’aquerir les biens nationaux  cy après désignés  du 20 dudit mois de Prairial à l’effet de procéder à l’estimation en revenu et en capital sur le pied de mil sept cent quatre vingt dix, des domaines nationaux et bois cy après désignés. Certifions à tous ceux qu’il appartiendra, nous être ce jour en conséquence de la commission à nous donnée par d’administration du département en datte du predit jour 28 prairial transporte de nos demeures que nous faisont separement, sur les communes de Lehon et Dinan, jusqu’a celle du citoyen Jacques Robiriot commissaire du Directoire pres ladministration  municipale du canton rural de Dinan sise en cette derniere commune, Grand rue, ou estant arrivés, environ les huit heures du matin, nous nous sommes  tous trois de compagnie transportés au lieu et metairie de la Ville aux Olliviers sise sur commune de Lanvalay et a peu de distance de Dinan, ou estant arrivés environ les neuf heures du matin, nous y avons fait rencontre du citoyen Louis Gouillard, en presence duquel nous avons procédé à la visite, mesurage, estimation de la sisditte metairie comme suis, suivant la Montrée nous en faite la veuve Rouillé fermière actuelle. Laquelle ditte metairie consiste en nune maison principale a une etage avisagée a orient (la façade donnant à l’est) , construite en moelon et pierre de taille sous couverture d’ardoises contenant soixante six pieds de long sur vingt neuf de laize de dehors à dehors (21 mètres de long sur 9.50 de large, mesures prises d’extérieur en extérieur)  divisée au raiz de chaussée en trois appartements le premier vers le midi (le sud) sert de demeure au fermier (aujourd’hui un grand salon) , le second au millieu de buanderie (aujourd’hui une salle à manger), et le troisième au nord de cellier et coridor (Ce 3ème appartement est toujours aujourd’hui constitué de ses deux parties distinctes lesquelles forment ensemble pour l’une la cuisine et pour l’autre le corridor. En celui-ci se fait l’entrée principale de cette noble demeure l’escalier ayant été déplacé, dans la fin du 19ème siècle, dans le premier appartement. La cave en sous-sol à une date aujourd’hui inconnue a été complètement rebouchée ; elle était sous l’actuelle cuisine hier buanderie. Cette noble demeure fut donc modifiée en profondeur dans certaines de ses pièces et cela en 1877, année en laquelle fut réalisé aussi tout un lambris bois à caisson décoratif ; ce dernier recouvre toujours aujourd’hui les différents murs des appartements 1 et 2 en lesquels il fut posé du sol au plafond. Lors de la réalisation de nos travaux d’électricité, exécutés de septembre à décembre 2011, nous avons trouvé en effet, dans l’appartement n° 2,  la date de la réalisation de tout ce travail de menuiserie laquelle date de 1877 avait été alors soigneusement écrite au dos de l’une des moulures de bois assurant l’un des angles du plafond. Cette même année 1877 fut donc aussi le déplacement de ce même escalier menant originellement dans les chambres à feu puisque celui-ci se trouve être aujourd’hui, en son amorce, dans le grand salon, hier appartement n°1 ; celui-ci également est toujours aujourd’hui entièrement revêtu du même lambris à caisson.
L’escalier originel était-il un escalier monumental, propre à ces anciennes demeures ?
Personnellement je n’ai pas la réponse à cette question même si cette demeure semble devoir sa propre existence à l’association de 3 appartements peut être distincts les uns des autres, tous trois séparés mutuellement par d’épais murs de refend de 80 cm d’épaisseur. Cet escalier fut maladroitement remplacé par un escalier étroit à noyau et à petit diamètre. 
Le mur de refend séparant les appartement n°1 et 2 fut entièrement déposé au premier étage afin de pouvoir faire une seule et même pièce ; ce mur de refend, séparant toujours aujourd’hui ces deux appartement qu’au seul niveau du rez-de-chaussée, est également inexistant au second étage ou grenier. La buanderie, ou appartement n°3, dans lequel se positionnait originellement l’escalier, aujourd’hui la cuisine, comprenait aussi une cheminée importante au côté de laquelle se trouvait alors un chauffe-plat; cet ensemble malheureusement fut déposé dans le courant du XX siècle lors de la réalisation d’une nouvelle phase de travaux laquelle fut faite à la demande de la grand-mère de l’actuelle propriétaire.
La partie ou les partie les plus anciennes semblent devoir être les appartements  n° 1 et 2  la cheminée de l’appartement n°3 présentant en toiture un travail bien moins fini et recherché même si l’assemblage de la pierre de taille a été fait afin de l’harmoniser avec les cheminées des appartements n° 1 et 2.
Les ouvertures, ou fenêtres hautes de l’étage, présentent aussi une époque architecturale beaucoup plus ancienne, probablement renaissance tardive alors que les ouvertures des fenêtres de l’appartement n°3 présentent au regard une architecture beaucoup plus contemporaine. L’appartement n°1 ne pourrait-il pas être la maison laquelle hier, au 16ème siècle,  fut hier possédée par Françoise de Lescu ?
Cependant si cette interrogation devait se révéler être vraie en quel endroit des appartements n° 1 et n°2 se trouvait alors être positionné l’escalier originel menant aux étages de ces mêmes deux appartements ?
La petite « disgrâce » de la cheminée de l’appartement n°3 est-elle suffisante pour prêter à ce même appartement une postériorité quelle que soit celle-ci ?
Ce qui ici m’ interpelle personnellement c’est  la construction de trois appartements cubiques tous trois associé mais séparés les uns des autres par ces mêmes murs de refend d’une épaisseur de 80 centimètres !) lequel dernier il y a une cave, avec trois chambres à feu (Chambre à feu : chambre possédant une cheminée. Si les deux cheminées situées au rez-de-chaussée de ce manoir, cela dans les appartements n°1 et 2, sont des cheminées dites « monumentales » les deux cheminées des mêmes appartements situées au premier étage ne présentent à l’inverse quant à elles aucun signe particulier ne possédant également aucun signe architectural propre à la Renaissance, même tardive) au premier étage et deux greniers et une fuye (Pigeonnier) au dessus des dites chambres servies par un escalier pratiqué a lendroit du coridor. Autre corps de batiment au nord du précédent et sur le même allignement, consistante en maison ancienne du fermier (Logis du fermier lorsque que le propriétaire occupait encore ce manoir)une étable, écurie, grange et bergerie, construite en moellon de pierre de taille, le tout sous couverture d’ardoises contenant quatre vingt dix pieds de long, sur vingt deux pieds de laize, cour au devant du tout, au coin entre orien et midy de laquelle cour il existe un corps de batiment sous couverture d’ardoise construite en moellon de pierre de taille divisé en trois etres dont les deux premiers vers midi servent de retraites a cochons et le troisieme vers nord detable aux veaux, contenant quarante huit pieds de lon g sur quinze pieds de laise, autre petit batiment en forme de remise est en la maison ancienne du fermier (Dans la cour en face de cette dernière, lequel est délimité par l’actuelle rue) construite en moellon sous couverture d’ardoises contenant vingt trois pieds de long sur dix huit de laises, jardin muré au midi et à l’occident (Au sud et à l’ouest) de la maison principale avec courtil à chanvre (Petit jardin en lequel on cultivait le chanvre pour la réalisation de tissu), et petit verger derriere la maison ancienne du fermier, du tout contenant contenant par fonds deux journeaux joignant d’orient au chemin qui conduit de Lanvallay aux Rochettes, du midy au Grand Domaine cy après et d’occident et nord aux bois et vallées aussi cy après. En général, tous les batiments sont antiques et indiquent reparations de couverture, portes et fenetres. Compte fait des chênes emondables plantés sur les fossés du verger, il s’en est trouvé vingt un estimés valloir de rente et revenu annuel, de bois reduit a fond cent trente livre cy 130 l.             

Petit bois de futaye en vallée à l’occident du verger et jardin cy-dessus appelé Jardin à Madame, vallée au Cheval et vallée du Bois Harouard, plantés de chênes hetres, chateigniers, ormeaux et fresnes, contenant quatre journeaux  joignant d’orient au jardin et verger ci- dessus, du midy au grand Domaine, d’occident à la rivière de Rance et du nord à terre de la metairie de la Bouexière. Compte fait des arbres plantés sur le terrain occupé par le susdit bois de futay, il s’en est trouvé mille cinquante généralement trop jeunes pour être avantageusement exploités sauf quelques ormeaux chênes et chateigniers qui pouroient êtres propres pour la marine lequel bois pourroit a lestime de nous dits experts, valloir en mil sept cent quatre vingt dix, en principal une somme de six mille sept cents livres, non compris  de terrain. Les quatre journeaux de terrain estimés incultes et dépouillés de bois valloir de rente et revenu annuel douze livres cy 12 l.                                                

– Une petite pièce de terre labourable apellée Les Grand Rochefort contenant deux journeaux joignant dorient à Jacques Noury et autre, du midy au citoyen Solin, d’occident à la servitude des Rochettes et du nord à terre des enfants de feu Dubignou Mahauts. Compte fait des arbres emondables plantés sur les fossés de la ditte pièce de terre, il s’en est trouvé trente trois, estimée  valloir de rente et revenu annuel vingt quatre livres cy 24 l.

– Une pièce de terre labourable apellée Le Champ Rinard contenant deux journeaux joignant d’orient et nord  au chemin des Champs Hingant à Bon Espoir, du midy au citoyen Solin et d’occident à la citoyenne Ducoudray, sur le fossé de la quelle il existe cinquante arbres émondables. Estimée valloir  de rente et revenu annuel vingt quatre livres cy 24 l.

– Une petite Jaunais appelée Le Petit Rochefort, contenant douze cordes, joignant dorient a la citoyenne Decoudray, du midy et d’occident aux Dubignon, et du nord à terre des Champs Hingant, sur les fossés de la quelle il existe vingt trois chênes, environ estimé valloir de rente et revenu annuel deux livres cy 2l.

– Une quantité de terres labourables apellée les Champs Jehanne contenant deux journeaux, joignant d’orient en même à la métairie des Rochettes, du midy à Julien Texier, d’occident à Mathurin Beaupied et du nord a terre du Colombier, sur les fossés  de la quelle il existe quinze chênes émondables, estimée valloir de rente et revenu annuel vingt quatre livres cy 24l.                                                                                                

– Une pièce de terre labourable apellée D’annehais, contenant trois journeaux, joignant d’orient à Mathurin Beaupied, du midy au Chemin de Tressaint à Lanvalay, d’orient a la citoyenne Ducouet et du nord a terre du Colombier, sur les fossés de la quelle il existe dix huit pieds de chênes emondabls. Estimé valloir de rente et revenu annuel, trente six livres cy 36l.                                                                                                               

– Une pièce de terre en partie labourable, apellée le Tertre contenant un journal, joignant d’orient a terre du presbitere, la servitude, du midy au Domaine cy après, d’occident au P…. du nord au citoyen Delamotte, sur les fossés de la quelle il a aucun bois. Estimé valloir de rente et revenu annuel dix livres cy 10l.                                                                              

– Un petit pré en vallée apellé le Pré de Loserais, contenant …journal, joignant d’orient à la servitude, du midy au bois de futaie, d’occident à la vallée et du nord a terre de la Bouxière, sur les fossés duquel il existe dix chênes émondables. Estimé valloir de rente et revenu annuel douze livres cy 12l.                                                                                                          

– Une petite vallée meulle apellée la Valée de la Lozerais contenant environ demi journal , joignant d’orient au pré cy-dessus, midy au bois, d’occident et nord a terre de la Bouexière; elle est dépouillée de bois. Estimé valloir de rente et revenu annuel, vingt sol cy 20s.                      

-Une pièce de terre labourable apellée le Domaine de la Ville es Olliviers, contenant six journeaux, joignant d’orient au chemin de Lanvalay aux Rochettes, du midy et occident au chemin des Rochettes a la Ville es Olliviers et du nord a la petite vallée du Tertre cy dessus, sur les fossés de cloture de la quelle il existe quatre vingt deux pieds d’arbres émondables. Estimé valloir de rente et de revenu annuel, soixante douzes livres cy 72l.                                                                                               

– Une pierre de terre labourable apellée le Clos Rousse contenant six journeaux, joignant d’orient en même a terre Rochettes, du midy aux enfants Dubignou Mahauts, d’occident a terre cy-après, et du nord au chemin de la Ville es Olliviers aux Rochettes, sur les fossés de la quelle il existe soixante chênes émondables. Estimé de rente et de revenu annuel soixante douzes livres cy 72 l.                                                                     

– Une pièce de terre en friche apellée le Champ Poil de Loup contenant un journal et demi, joignant d’orient aux enfants du Bignou Mahauts, du midy et d’occident au Domaine du Bois Harouard et du nord à la prairie cy après, sur les fossés de la quelle il existe aucun bois susceptibles d’évaluation. Estimé valloir de rente et de revenu annuel dix huit livres cy 18l.                                                                                                              

– La prairie de la Ville es Olliviers contenant deux journeaux joignant d’orient à terre cy-dessus, du midy aux Champs Poil de Loup d’occident à terre cy-après et du nord au chemin des Rochettes sur les fossés de la quelle il existe vingt trois pieds de chênes émondables. Estimé valloir de rente et de revenu annuel, trente livres cy 30 l.                                           

– Une pièce de terre labourable apellé le Domaine du Bois Harouard contenant dux journeaux joignant d’orient à la prairie et au champ Poil de Loup, du midy à la Vallé au Lievre, d’occident à terre cy-après et du nord au Bois, Valée et Jardin  cy-dessus sur les fossés de la quelle il existe cent quarante pieds d’arbres émondables. Estimé valloir de rente et de revenu annuel, cent vingt livres cy 120 l.                                               

– Valée très escarpée et en partie nuisible, apellée la Valée du Bois au Lievre, terre inculte et en rochers, ou il existe deux petits bosquets de bois de futaye, chênes,hetres, ormeaux et fresnes, contenant neuf journeaux, jougnant d’orient a terre cy-dessus et cy-après, du midy au citoyen Grandchamps, d’occident aux prairies de Léhon et du nord aux Rochers du Bois Harouard. Compte fait des arbres composant les deux bosquets, il s’en trouve trois cents pieds, en général trop jeunes pour estre avantageusement exploités et d’ailleur tres difficile a enlever vu qu’il faudra  les tirer par le haut de la montagne ou dédomager les propriétaires des terres voisines, pour se procurer un passage par le bas de la dite valée, lequel bois pourroit valloir en 1790 une somme de huit cents livres en principal, non compris le terrein. Les neufs journeaux de terrein estriés, comme terre inculte  et dépouillée de bois valloir de rente et revenu annuel neuf livres cy 9 l.                                                              

– Une piece de terre labourable apellée le Clos dessus le Bois contenant  deux journeaux, joignant d’orient et midy à terre cy-dessus, d’occident au Bois Harouard et du nord a terre cy-après, sur les fossés de la quelle il se trouve six chênes émondables. Estimé valloir de rente et e revenu annuel Dix huit livres cy 18 l.                                                                                 

– Finalement une pièce deterre labourable apellée la Garenne au coin d’entre occident et au nord de laquelle il exuste des masures (mot incomplet ?) contenant deux journeaux y compris les petits jatdins, cour, deport de l’ancienne métairie de Bois Harouard, joignant d’orient au Domaine du Bois Harouard, du midy au clos d’y le Bois, d’occident au Bois Harouard, et du nord a la valée  en bois de futay, sur les fossés de la quelle il existe quarante chênes emondables. Estimé de valloir de rente et de revenu annuel, vingt livres cy 20 l.                                              

-Et sont toutes choses les biens nationnaux qui se sont trouvés dépendre de la ditte métairie de la Ville es Olliviers, lesquelles, suivant nos estimations se trouvent valloir de rentes et revenus sur le pied de 1790, la somme de six cent trante quatre livres qui multiplié par vingt deux forme en principe treize mille neuf cents quarante huit livres  cy 13948 l. Il se trouve en autre deux articles de bois de futay, le premier montant a six mille sept cents livres et le second a huit cents livres ce qui fait en total sept mille cinq cents livres cy 7500 l. Total en revenu six cent trente quatre livres et en capital, le bois de futay compris , vingt un mille quatre cent quarante huit livres cy 21448 l.                                                           

Le requérant le citoyen Robinet commissaire du Directoire executif, nous donnons pour apparû qu’il existe sur les foqqés, cinq cent quarante quatre pieds d’arbres émondables, valant à notre estime sur le pied  (sur la valeur de) de 1790, d’après les nottes par nous prises sur chaque héritage, quatre cents quatre vingt dix neuf livres, mais attendu que lors de nos estimations, ces bois bois ont été réduits a fond, nous ne croirions pas devoir les tirer a ligne.                                                

Le requerant pareillement le susdit commissaire, nous affirmons que dans nos estimations nous n’avons aucunement en égare à la dixme, dont les susdits héritages etoient cy devant grevés, attendu que nous navons aucune certitude de sa qualité. De tout quoi nous susdits experts avons rapporté le présentant notre procès verbal sur les lieux  le quel nous affirmons sincères et véritable en son entier suivant  nos connaissances. Fait et rédigé sous nos seings, ceux du commissaire du Directoire executif et soumissionnaire après lecture les dits jour et au que devant.

Signé a loriginal, Gallée, Le Bret, J.Robinot, L.Gouillard.   Pour copie conforme a l’original deposé a l’administration générale du département des Cotes du Nord a St-Brieuc.

BMS de Lanvallay .
Acte de baptême d’Henry Lorre nommé par le seigneur Henry Baude lequel signe en tant que Seigneur du Bois Harouard et du Colombier.
Henry Lorre était le neveu né de son métayer demeurant et exerçant à la Ville es Olliviers, manoir et métairie relevant de la seigneurie du Bois Harouard et du Colombier toutes deux assises prochement l’une de l’autre .

A la veille de la Révolution française sont en tous les verts les biens fonciers de la Ville es Olliviers .

Vue de l’ensemble des terres relevant hier de l’ancienne seigneurie du Boays Harouard et implantées sur le plan cadastral de 1844, biens multiples acquis en 1801 par le chirurgien de Dinan Mr Gouillard.


Explication : En 1844 et en vert très clair est le Boays Harouard bien en 1844 de monsieur Pierre Lemire
(lire un peu plus bas pour celui-ci); en vert moyen la Petite Ville es Olliviers est bien de monsieur Edouard Le Conte (ou EdouardLecomte. On doit à celui-ci la construction des premiers four à chaux de la Ville es Olliviers ; nous avons peut-être affaire ici même à Louis Lecomte qui fut banquier et maire de Dinan sous la dernière monarchie; celui-ci sera maire de cette ville en effet d’aout 1857 à septembre 1861) et en vert foncé est ce qui reste de la Ville es Olliviers bien acquis le 6 Messidor an 4 par le susdit sieur Louis Gouillard.
Il s’agit ici de monsieur Louis-François-Marie Gouillard né à Dinan en 1763 ; celui-ci sera reçu « chirurgien » à Saint-Brieuc en 1784 âgé seulement de 21 ans et professera à Dinan. Louis-François prendra pour femme à Dinan le 9 avril 1787 Perrine-Jeanne Heurtevent née le 22 septembre 1761 à Saint Servan cette dernière décédant à Lanvallay le 11 novembre 1846, à l’âge de 85 ans., probablement dans sa dite « Maison de la Ville es Ollivier » . Louis-François sera en effet officier de  santé à Dinan en tant que chirurgien ; Louis-François acquerra la dite Ville es ollivier le 6 Missidor de l’an IV de la République (1801-1802) aux Domaines Nationaux suite à l’émigration précipitée de ses anciens propriétaires, à savoir Armand-Charles-Marie de Bourignan Dupe d’Orvaut et Jeanne-Saraphique-Reine-Anne Baude, son épouse.
Louis-François-Marie Gouillard semble donc déjà avoir alors revendu en 1844 toute une partie de la seigneurie acquise hier par adjudication le dit an IV de la République
(Cette acquisition sera faite au titre des biens nationaux  réquisitionnés par la jeune République au lendemain de la fuite à l’étranger de toute une partie de la noblesse française).
Pierre Lemire susnommé, l’un de ces deux acquéreurs, se marie à Rennes avec Toussainte Bouvier le 12/06/1806 ; adjudant dans les équipages d’artilleries il devient à son retour à Rennes « débitant de boisson et roulier. Avant 1811 il quitte cette grande ville capitale pour venir s’établir à Lanvallay s’installant à la Magdeleine au pont à Dinan en laquelle il ouvrira auberge. Devenu 1er adjoint du maire de Lanvallay il acquerra du dit Louis-François Gouillard tout le bois Harouard venant ainsi s’assoir aussi au plus près des tous nouveaux fours à chaux de la Ville es Olliviers peut être alors encore en cours de construction. Lorsque sa fille Joséphine prendra pour époux le sieur François-Louis Moncoq, riche marchand en grains de toutes sortes établit également à la Magdeleine, son fils Pierre-Louis Lemire prendra lui pour épouse la cousine de son propre beau-frère, à savoir Azeline Moncoq; de cette union sortira Ernestine-Renée-Véronique Le Mire la propre femme d’Eugène Lenouvel celui-ci tenant en le bas de rue de la Magdeleine une grande tannerie bien hier des enfants de feu Jacques Salmon. Jan-Baptiste Le Mire, son troisième enfant, prenant lui à Corseul pour épouse Véronique Pepin, s’établira également à la Magdeleine mais comme « marchand de chevaux » .
François-Louis Moncoq était le fils de François Moncoq et de Yvonne Lavergne tous deux AUSSI marchands de grains en tous genres établis à la Magdeleine; ces derniers seront propriétaires de l’actuelle très grande maison assise en le bas de la rue de la Magdeleine à l’actuel n°19, maison édifiée hier par le sieur Christophe Leroux des Aulnay de son vivant « régisseur du marquisat de Coëtquen ; cette maison au lendemain de son édification se nommera « la Maison Neuve » . Christophe des Aulnais prenant pour épouse Hélène Salmon deviendra de ce fait le gendre du « marchand tanneur » Pierre Salmon de son vivant aussi fermier général des biens temporels du prieuré de la Magdeleine; celui-ci sera en son temps l’un des deux plus riches « marchands » établis à Lanvallay au pont. Charles Moncoq, frère du susdit François, quant à lui l’un des plus gros marchands de bois établis à Dinan ses entrepôts multiples étant eux assis sur le quai à Dinan, fera construire l’actuel château de Kerrosen à la Robardais en Taden (Charles Moncoq, de son état « négociant » à Dinan en effet, par sa propre sœur était le « beau-frère » d’Eugène-Aimé Giffard celui la même qui en 1866 au dit sieur Edouard Lecomte achètera avec son parent les dits fours à chaux de la Ville es Olliviers).
les « Moncoq quant à eux posséderont également à la Magdeleine l’auberge de l’Ecus).

En jaune sont représentées certaines terres relevant du manoir des Rochettes.

1741. 
Nicolas Jan Felix Lorre fils légitime de Jullien Lorre et Jullienne Huë né d’aujourd’hui au Bois Hallouard a esté baptisé par moy soussigné et a eu pour parrain Nicolas Lorre et marraine Janne Bouesnel Demoiselle de Hauteville (de Pelineuc) le 30 mai 1741. Janne Bouesnel, Janne Chatau, Jan-François de Hauteville (noble homme sieur de Pelineuc), Jean-Baptiste Macé.