De la Maison noble de la Landeboulou à la traite négrière…

Probablement déjà existant en la fin du XV siècle dans sa partie la plus ancienne voici aujourd’hui le derrière de l’ancienne Maison noble de la Landeboulou.

Le 06 juin 1478.
Messire Françoys Juete

Messire Françoys Juete sera en 1478 le tout premier possesseur de la Maison noble de la Landeboulou cités par un acte écrit.

Définition de « Maison noble » :
Les « Maisons » par définition, nobles ou non non noble, comprenaient la totalité des éléments
constituant un même bien foncier.

Ainsi ce terme servait à désigner pour une même « Maison » le logis, la métairie, les écuries, les celliers, la cour et ses murs, le puits etc. Et il en sera également ainsi au pont à Dinan lorsque en 1608 sera établie pour son imposition la « Maison roturière du Cheminneuf » alors bien de noble homme Thommas Guérin : …Thomas Guerin pour cest logie escurie cellier court pui(t)s jardin pourprin et enclos de la maison du Chemineuff par denier 6 sols monnoie …
A la lecture de cette phrase annuellement Thomas Guérin en deniers trébuchant devait reverser en impôt seigneurial pour sa dite « maison » au prieur du prieuré de la Magdeleine au pont à Dinan le montant de 6 soubz (Ou 6 sous. Le denier est une ancienne monnaie française valant le douzième d’un sou chaque denier ayant un poids en argent d’environ 4.50 grammes).
Lorsqu’elles étaient possédées par des « seigneurs » les Maisons nobles non roturières échappaient quant à elle entièrement à ces mêmes impôts annuellement demandés.

La Landeboulou
La Landeboulou est la plus vieille terre noble de Lanvallay nommée par l’Histoire au travers de son propre possesseur ; celle-ci en effet citera indirectement pour la première cette terre dès la charnière des XI et XII siècles lors de la fondation du prieuré du pont à Dinan.
La deuxième plus vieille citation de la terre de la Landeboulou, sa « maison » comprise, est celle qui fut rédigée le 6 juin de l’année 1478 lorsque sera rétabli un rapport d’imposition, rapport fait par les trésoriers de la paroisse de Lanvallay, rapport concernant le nombre des « Maisons nobles » alors déjà présentes en notre dite paroisse.
Seront le dit jour du 06/06/1478 établies pour Lanvallay 3 maisons nobles chacune d’elles possédant au seul titre de sa propre noblesse des métayers francs et exempts de fouages
(Métayers ne devant pas l’Impôt sur leurs métairies celles-ci étant déclarées « nobles »).

Ainsi en 1478 seront dites « nobles » la Maison de La Sansonnais bien de Gilles de Lescu
…la Saussonaie bien de Gilles de Lestic… , la Maison noble du Bois-Harrouart …Boaisharouart… et la Maison noble du Colombier biens de Raoul de Monterfil de Monterffil... (Ces deux dernières relèveront en la dite année 1478 de ce même seigneur ; la paroisse de Lanvallay en cette même année ne comprenait donc que ces deux mêmes seigneurs. Gilles de Lescu portera en autre comme désignation en certains actes écrit l’appellation : « Seigneur de Lanvallay »).
Avant cette même date du 06/06/1478 était hier assises en la paroisse de Lanvallay 3 autres maisons nobles; celles-ci « vendues » depuis à des gens de « bas état », de basse condition, à des roturiers, seront en ce même rapport rédigé en 1478 classifiées parmi les Maisons nobles devant « fouages », ou devant impôts, leurs propriétaires du moment étant EUX déclarés non nobles, donc simples roturiers
(Avant que celles-ci soient en effet vendues à des gens de « bas état » la paroisse de Lanvallay contenait donc en tout et pour tout 6 Maisons nobles toutes alors exemptées de fouages.
Cet acte est important dans la mesure où il nous confirme également que de simples roturiers, au XV siècle, pouvaient en effet eux mêmes se porter acquéreur de Maisons nobles, leurs terres comprises, celles-ci restant toujours NOBLES malgré leur propriétaire respectifs « roturier » du moment ; à l’inverse des autres « Maisons nobles » tenues par des « seigneurs » elles devaient tout simplement verser le fouages).
Ces trois autres Maisons nobles, devant donc fouages en 1478, sont celles de Beauvoirs
(ou Beauvais), celle dite de la Landeboulou et celle de la Tousche es Rousseaux (aujourd’hui Bois-fougères).
La métairie noble de Beauvoirs ses terres comprises, hier bien de « noble homme Allain le Provost », est alors le bien noble du roturier Perrotin Caro homme de bas état, boucher du duc, contributif es tailles à Dinan ; la métairie noble de la Landeboulou, hier bien de Messire Françoys Juete
(François Ivete ou Ivette ou encore Yvette), est alors le bien de l’homme de bas état Jehan Burgalle, enfin celle de la Tousche es Rousseaux, hier bien de noble homme Ollivier de Hirel issus du Pays de Dol, le bien de l’homme de bas état Pierre Piron « petit-fils » de Perrot Piron celui-ci de son vivant « hôtelier établi au Pont à Dinan » (La famille Piron en 1478 est déjà issue d’une noble et ancienne famille même si Perrot Piron « perdu provisoirement » sa propre noblesse du fait même qu’il professait comme hôtelier au port de Dinan en la paroisse de Lanvallay.
Le susnommé Pierre Piron, seigneur de la Pironnais en Ploubalay, petit-fils du dit Perrot Piron, se portera en effet acquéreur de l’actuel Bois-Fougère, alors maison noble, et ainsi réallumera de fait sa noblesse hier mis en sommeil par son propre aïeul. Leurs Armoiries que nous retrouvons en leur ancienne noble maison de Bois-Fougère en effet étaient : D’azur à la fasce d’or accompagné en chef de trois fleurs de lys d’argent et en pointe de trois coquilles de même.
En 1478 nous faut t’il voir en cette dite hostellerie appartenant au dit sieur « Perrot Piron » l’ancienne hostellerie dite de Tourondel citée à la Magdeleine en 1535, grande maison encore présente en la rue de la Madeleine en 1905 ?) .

XVI siècle
L’ancienne hostellerie de Tourondel présente en bas de la rue de la Madeleine au pont à Dinan

Cette hostellerie semble devoir apparaitre au tout début du XVI siècle au travers du Sieur Tourondel ; existe toujours aujourd’hui assise au plus près de son emplacement la « Fontaine Tourondel ».
Cette hostellerie en 1533, bien du sieur Tourondel, sera cité en acte de Rémission lequel acte, pour le vol d’une jument, mettra en scène le sieur Jehan Giffard celui-ci ayant été arrêté alors qu’ il avait trouvé repos dans la dite auberge.


De fait en la dite année 1532 à la Magdeleine du pont à Dinan il ne semble devoir y avoir qu’une seule hostellerie, celle de Tourondel. Il faudra attendre le lendemain de l’année 1576, après la construction de la Grande Maison de la Croix-Verte, Maison possédant Armoiries, pour voir apparaitre un peu plus tard en les murs de celle-ci, cela avant l’année 1638, l’Hostellerie de la Croix-Verte (Un acte procédural rédigé en 1638, acte mettant en scène Guillaume de Serville alors fermier général du prieuré de la Magdeleine du pont à Dinan, présentera formellement cette maison possédant Armoiries comme étant l’Hostellerie de la Croix-Verte)
Le XVI siècle verra probablement aussi apparaitre en le cheminneuf l’auberge du Lion d’Or.
En 1608 l’hostellerie de Tourandel pour moitié appartiendra à Dame Janne Ferron fille de Julien Ferron Seigneur du Chesne Ferron en Saint-Carné ; sa mère, Bertranne Ferré, Dlle de la Garaye, était la fille de Bertrand Ferré seigneur de la Garaye en Taden.
Prenant pour époux Rolland Rolland Sieur en Lanvallay de la Croix-Verte, des Croix, des Salles et du manoir de Vauboeuf à Port-Saint-Jean aussi, Janne et Rolland feront tous deux édifier cette seconde hostellerie dite de la Croix-Verte (En 1608 Janne Ferron, épouse Rolland Rolland, possèdera donc ici même à la Magdelaine avec son époux et la dite hostellerie de la Croix-Verte et pour moitié la dite hostellerie hier nommée de Tourondel).
Leur fille, Guillemette Rolland, prendra pour époux le procureur fiscal du prieur de la Magdeleine à savoir le noble homme Macé Marot Sieur du Cheminneuf (
Ce dessin est un don transmis par monsieur Yves Castel de Lanvallay, liseur de maisons).


Au titre de ces 3 autres nobles familles, familles nobles hier ici même établies, avant 1478 la paroisse de Lanvallay comprenait donc en tout et pour tout 5 nobles famille ;s à savoir les De Lescu, les De Monterfil, les Le Provost, les Ivette et les De Hirel
(Entre 1478 et 1513 la métairie noble de Beauvoirs sera deux fois revendue ; ainsi en seront les propriétaires successifs et la noble famille des De Taillefer, cela via Guillaume de Taillefer, et celle des Le Chauff cette famile étant originaire de Saint-Coulomb seigneur qu’elle sera de La Motte au Chauff.
Nous ne savons pas comment la métairie noble de Beauvais passa du dit « Perrotin Caro » aux dits  » De Taillefer » ; cela se fit t’il par simple acquêt ou bien par les seuls liens du mariage ?
Pour la seconde passation, celle des dits « De Taillefer » et « Le Chauff » , cela se fera par le mariage qui sera établi entre Gillette de Taillefer, héritière du dit Guillaume, et Jan Le Chauff déjà seigneur en effet de la Motte au Chauff en Saint-Coulomb).

Jehan Burcalle, homme de bas état payant les fouages en la paroisse de Lanvallay, s’était donc avant la dite année 1478 porté acquéreur de la Maison noble de la Lanboulou celle-ci possédant une surface de 24 journaux de terre ; à ces 24 journaux de terres dites nobles Jehan y ajoutera 9 journaux 3/4 quarts de terres non nobles précédemment acquis par lui même.
Jehan Burgalle confiera le tout à son métayer du moment, Allain Corbelen, celui-ci acceptant ce métayage avec sa propre mère
(Le journal de terre est une ancienne mesure agraire; ainsi à 1 Journal de terres correspondait approximativement la quantité de terres qu’un homme seul pouvait labourer en un jour entier avec des chevaux ou bien avec des bœufs).
Au seul titre de sa métairie dite « noble » Jehan Burgalle, et cela malgré son statut social d’homme de « bas état », demandera que son métayer le dit Corbelen soit exempté des droits de fouages ; pour mieux assoir sa demande Jehan Burgalle précisera que, en tant qu’homme de bas état possédant une métairie noble, il servait le duc en habillement d’archer
(Possédant une maison noble un roturier pouvait être appelé il est vrai à servir l’ost du Duc vêtu de ses habits d’archer ; servant militairement par son devoir de sang les métayers de Jehan Burgalle ainsi échappaient aux dits fouages.
A l’inverse lorsqu’un noble achetait une métairie NON noble ce personnage sur celle-ci devait fouages ; finalement le principe même du fouage appliqué aux métairies était appliqué non pas sur le statut social du possesseur lui même mais sur la nature même de la métairie suivant le fait que celle-ci était noble ou NON noble).
Donc ce devoir de guerre en effet AUSSI était dû par tout homme de bas état possédant terres nobles lorsque celui-ci par le Duc était mandé
…Jehan Burgalle, homme de bas état, payant les fouages en ladite paroisse, a en icelle acquis de Messire Françoys Juete (Ivete) une métairie nommée Landeboulou , bien noble maison, contenant le tout environ 24 journaux de terre en bon pays et a joint ledit Burgalle depuis celui acquêt les terres qu’il a acquises de gens de bas état, montant à 9 journaux et trois quarts de journal de terre, tient celui Burgalle Allain Corbelen et sa mère francs et exempts de fouages et dit vouloir défendre sa métairie par son droit, pour ce qu’il et autres gens de bas état et condition sont en possession de tenir leurs métayers francs et exempts de fouage, et que par raison de ce il sert à la guerre le duc en habillement d’archer lorsque les gens de bas état tenant fiefs nobles sont mandés…

Avant le 03/12/1533 du vivant de ses enfants la noble Maison de la Landeboulou, la métairie et ses terres comprises, va tomber dans l’escarcelle de Jehan Guyton « sieur de la Landeboulou » lui même parent très proche de Thomas Guyton seigneur de Lechapt en Lehon.
Chronologiquement Jehan Guyton aurait pu acquérir la Maison noble de la Landeboulou, métairie et terres comprises, des héritiers du dit Burgalle.
Du vivant du dit « noble homme François Yvette », en la dite année 1478, le village de la Landeboulou existait t’il déjà ?
(La Maison noble de la Landeboulou semble devoir rester au sein de cette nouvelle famille pendant deux générations entières avant d’être une nouvelle fois vendue par « Jehan Guyton fils », lui même fils de Jehan « premier du nom ».
Par deux actes de baptêmes rédigés Jehan Guyton 1er du nom, sieur de la Landeboulou, semble devoir être le frère germain du dit Thomas Guyton, ou Guitton, seigneur de Lechapt en Lehon ; lire ci-dessous).

Note : Le XV siècle connaitra un François Ivette, écuyer, sieur de Boishamon, de la Garenne, de Maugazon et de Benazé proche de Rennes lequel épousera le 29 août 1484 Jeanne de Champigné, fille de Jean, chevalier, seigneur de la Montagne, et de Jeanne de Pontrouault. » Ses propres Armes étaient:
… d’argent, au chevron de gueules, accompagné de trois trèfles du même… (P. Louis Lainé, « Dictionnaire véridique des origines des maisons nobles ou anobles », 1819, t.2, pp. 156 et 157).
La noble famille De Champigné se rencontrera à la même époque et au siècle suivant plusieurs fois en la région très proche de Dinan.

La Landeboulou en 1844.

La Landeboulou aujourd’hui nommée en 1811 la « Chouanière.

A droite entre les deux bras boisés des deux petits cours d’eau formant le ruisseau du Port Josselin est toujours assise aujourd’hui la terre de Champguerard.

Plan cadastral de 1844.

Ici en 1844 sont en les différents verts toutes les parcelles cadastrales relevant QUE du seul château de Grillemont celles-ci à orient venant buter sur le ruisseau du Port Josselin.
La Landeboulou au travers de sa maison noble sera en effet citée dès l’année 1478 ; en cette seconde moitié de ce XV siècle le château de Grillemont et ses terres n’existent alors pas encore et il en ira aussi ainsi pour les deux métairies de Cornican et de Rehanet.

La première des deux n’apparaitra qu’au tout début du XVII siècle la seconde quant à elle qu’au tout début du XVIII siècle ; celles-ci n’apparaitront finalement qu’au lendemain de l’apparition du château de Grillemont lui même, qu’au lendemain de ce qui semble avoir été une division de bien, une séparation foncière transformant la Landeboulou originelle en deux entités (Le château de Grillemont semble en effet avoir été construit qu’au lendemain du 12/10/1601).

Citée pour la toute première fois à la charnière du XI et XII siècle, cela au travers de la personne de Picot de Landa Boilot, la Landeboulou semble alors devoir s’étirer de nord à sud de la rivière au chemin ancestral menant depuis longtemps à Dol ; Occident à orient elle semble devoir s’assoir entre le méandre de la rivière au vieux chemin gallo-romain de Lestra
(De fait la métairie noble de Conican n’apparaitra écrite en les BMS de Lanvallay qu’au lendemain de l’apparition du château de Grillemont, qu’au lendemain de 1615 et cela au travers du couple formé par Bertrand Percevault et Raoulette Labbé Bertrand étant témoin du baptême de Bertranne Barbier née le 18 octobre 1615. Archive de Lanvallay, image 231).
La métairie du Rehanet quand à elle n’apparaitra écrite pour la toute première fois en nos BMS que le 15 septembre 1701 exactement.

En 1844 le village de la Landeboulou avec son ancien manoir et son château.

A droite Champguerard est la grande parcelle de terre assise à la droite du ruisseau du Port Josselin, parcelle enfermée entre les deux bras boisés descendant sur la rivière
(En 1844 l’ancien passage à gué du Port Josselin, passage à gué menant au Port de la Providence assis juste en face, est toujours existant puisque représenté par un trait pointillé).

Le 18/10/1615
Voici la deuxième citation de la Maison de Conican

La première citation se fera le 05/06/1602 au travers du baptême de Bertranne Bousin fille de Jan Bousin et de Louisette Persenault ; en effet Bertrand Persenault, dit « Sieur de Cornican », sera le parrain de l’enfant.

… Bertranne Barbier fille de Guillaume et de Janne Du Val ses père et mère a esté baptizé sur les fonds de la Magdelaine du pont à Dinan par discret don Jan prieur subcuré de la paroisse de lanvallay et a esté tenue sur les dits fonds par honeste homme Bertrand Persevault sieur de Coniquan assisté de Janne Perrier ses parrain et marraine faict ce dix ouict iesme jour d’octobre mil six cents quinze

1844.

Conican s’écrira aussi soit  Cornican ou encore Coniquan ou Cosniquan.
Après avoir été au tout début du XVII siècle le bien de Bertrand Percevault et de Raoulette Labbé sa femme, tous deux nés vers 1580, Conican sera hérité par leur fils lui aussi nommé Bertrand.
Celui-ci épousant Michelle Maingard prendra UNION dans une grande famille de navigateurs malouins.
En 1844 Conican relèvera du seul château de Grillemont.
Conican.

Aujourd’hui le chemin d’accès reliant hier Conican au chemin vicinal menant à la Landeboulou n’existe plus du tout.

Le 15/12/1701
Voici la première citation de la métairie du Rehanet

…Perine-Rose Louvier fille de honorable homme François Louvier et de Marie Tregnon ses père et mère a esté baptizée sur les saints fonfs baptismaux de l’église de Lanvallay par Messire Jan Gigot recteur de ce lieu et tenue sur iceux par maistre Jan Lorre Sieur de la Maisonneufue parrain et damoiselle Perine Lesné Dame de Rehanet maraine qui ont signé le quinsiesme jour de decembre mil sept cents un…

Fin XI siècle.
Picot de Landa Boilot

La terre noble de la Landeboulou, terre nommée en 1811 « la Chouannerie », dans sa totalité est l’une des plus vieilles terres de notre ancienne paroisse puisqu’elle sera en effet citée en un acte rédigé à la charnière des XI et XII siècles lorsque sera fondé le prieuré du pont à Dinan. Ce prieuré sera voulu par Geoffroy de Dinan entre 1070 et 1118 ; les remparts de Dinan édifiés au 13ème siècle alors n’existaient pas encore (En 1793 les chouans seront dans la forêt de Coëtquen et pour certains auteurs ils seraient arrivés en notre région depuis la rivière remontant la Landeboulou; leur passage aurait ainsi laissé leur nom à la Landeboulou pendant toute la première moitié du XIX siècle celle-ci pendant cette même période étant aussi nommée « la Chouanière ») .
Cette citation première de la Landeboulou se fera par l’intermédiaire de la noble personne de Picot de Landa Boilot très probablement « seigneur » en ses terres ; celui-ci en effet sera l’un des nombreux témoins cités en cet acte de fondation.
La paroisse de Lanvallay ne sera citée pour la première fois que plus tard, à la fin du XII siècle.

Il nous faut voir aujourd’hui dans le patronyme de ce seigneur nommé Picot de Landa Boilot l’origine première du nom de cette terre (Picot de Landa Boilot pour Picot de la Landeboulou).
L’existence ici même de ce seigneur au moyen-âge peut-elle nous laisser penser qu’en cette extrémité du plateau, qu’en l’extrémité de ces landes en ce lieu toujours encore présentes… Notre dit Picot de Landa Boilot aurait t’il pu ici même posséder une petite place forte ou une tour de gué, une tour de garde surveillant en cet endroit de la rivière, au dessus de son petit à pic, l’entrée même de tout bateau arrivant en la toute jeune place forte de Dinan ?
Si OUI sa dite place forte ne fut t’elle pas elle même à l’origine de l’apparition du village de la Landeboulou ?
Le petit village de la Landeboulou suspendu depuis plusieurs siècles au dessus de la rivière devrait ainsi pouvoir trouver l’origine de sa propre existence, l’origine même de sa propre appellation.
En des temps très anciens il est vrai que l’extrémité des terres de la Landeboulou à nord se terminait sur l’ancienne voie gallo-romaine menant alors au vicus de Taden ; empruntant un passage à gué tout proche de notre Landeboulou cette voie reliait tout notre arrière pays à celui de Condate, reliait tout notre arrière pays au Pays d’Alet
(h) et même au Pays Avranchin via notre actuel Pays de Dol.
Cet ancien passage à gué assis à la limite des terres de la Landeboulou s’appelle encore aujourd’hui le port Josselin.

Le village de la Landeboulou

Aujourd’hui encore les actuels possesseurs du château de la Landeboulou possèdent toujours des terres assises au plus près de cet ancien passage à gué; au dessus de ces dernières s’étirent encore et toujours les terres de Champguerard bien au XVI siècle du frère germain de la possesseure de la dite terre de la Landeboulou.
Le village actuel de la Landeboulou, proche de son manoir et de son pigeonnier, est une image parfaite de ce qu’il fut à la fin du XVIII siècle puisque toutes ses maisons sont déjà implantées en 1811; une maison cependant semble beaucoup plus ancienne, probablement du 17ème siècle ; deux maisons présentes en 1811 ont elles entièrement disparu (Cette maison du XVII siècle, maison assise juste au delà du dit manoir, pourrait être la dite métairie citée en 1478, métairie alors bien de l’homme de bas état Jehan Burgalle lui même acquéreur de Messire François Ivete).
Notons que l’une de ces maisons toujours présentes aujourd’hui possède en réemploi une pierre datée de 1646 ; cette maison est située proche de l’ancien puits du village (Celle-ci atteste par sa seule présence l’existence du village de la Landeboulou dès la première moitié du XVII siècle).
En 1811 ce village, la métairie du Rehanet comprise, semble devoir comporter en son premier plan cadastral un ensemble de 19-20 familles. En 1836 lors du premier recensement de la population enregistré tel sera encore le cas ces mêmes familles étant alors très apparentées les unes aux autres ; ainsi il en allait dans tous les petits villages de France et de Navarre il est vrai.
En 1836 seront ainsi référencées à la Landeboulou 19 maisons pour 19 familles ayant chacune 2 ou trois enfants qu’ils soient en bas âge ou bien déjà en activités (ainsi 50-60 âmes habitaient la Landebouou au début du XIX siècles).

Les différents métiers répertoriés ici même en 1836 ont été ceux de laboureur, de charpentier, de menuisier, de tailleur d’habit, tisserand, de domestiques, de ménagère et même de « journalier – cuisinière – jardinier » pour le seul château ; certains actes BMS de Lanvallay de la seconde moitié du 18ème siècle, actes de baptêmes rédigées vers 1770, citent tous « né(e) au Village de la Landeboulou ».
La plupart de ces maisons et terres appartiendront toutes aux possesseurs successifs des manoir et château de la Landeboulou donc de Grillemont aussi ; il en va toujours ainsi pour la très grande majorité d’entre elles.

Le manoir et le pigeonnier de la Landeboulou en vue aérienne.

Implantation du village, du manoir, des pavillons et château de la Landeboulou.
Dans les temps les plus anciens, et cela jusqu’au début du XIX siècle, toute remontée sur Dinan par la mer montante passait forcément au pied de ce village…et les chouans eux mêmes prendront ce chemin au lendemain de la Révolution
(de fait les terres de la Landeboulou avant l’apparition du château de Grillemont et sa métairie du Rehanet en relevant comprendra toutes les terres s’étirant entre l’actuelle route menant à Dol et le port Josselin y compris celles de Cornican).
La Chouanniere est le nom qui sera donné en 1811 à la grande terre de la Landeboulou se terminant au port Josselin…
XV-XVI siècle.
La propriété du manoir de la Landeboulou aujourd’hui.

A sa gauche le manoir en lui même a perdu depuis 1844 toute une partie hier adossée à son corps principal ; il s’agissait probablement d’un bâtiment accolé en annexe.

Peut être une image de carte
La Chouanière

Implantation cadastrale en 1811 des « manoir et château » de la Landeboulou

Les premiers « Sieurs et Dames  » de la Landeboulou.

1533.
Citation de Jehan Guyton Sieur de Landeboulou

... Mercredi troisième jour de décembre mil cinq cens trante et trois fut baptisée Jehanne Guyton fille de noble homme Thomas Guyton et de Françoise Tirecocq Sieur et Dame de Lecha(p)t et la tint sur les fons mestre Jehan Guyton sieur de Landeboullou et en a témoigné et autres le dit jour et an ci-dessus. Jacques Jarniguen...


Les Guyton, Marot et Legault « Sieurs et Dames de la Landeboulou« 
Assis au plus près du port Baudouin, sur son dessus même, le village de la Landeboulou dès les premières heures du XIX siècle sera en sa partie basse un lieu de débarquement pour toute une navigation marchante qui ici même déchargeait régulièrement des bois de construction et autres matériaux ; le village de la Landeboulou était alors très régulièrement emprunté pour pouvoir remonter sur la route menant à Dol. Passant pour ce faire au plus près de la métairie du Rehanet et du château de Grillemont les marchandises non destinées à la ville de Dinan elle même ainsi échappait à son port et à son goulet (Le Réhanet est une ancienne métairie relevant du château de Grillemont ; en 1836 trois feus ou familles y seront répertoriés).

Au Rehanet l’ancien corps de logis de la métairie.
La métairie du Rehanet apparaissant mentionné dans sa première écriture la dès 1701 fut donc, et cela par la force des choses, édifié avant la fin du XVII siècle. Elle semble devoir apparaitre au travers de sa propre existence que dans le courant de la seconde moitié du XVII siècle.
Au Rehanet les anciennes dépendances.
Celle-ci n’apparait écrit en les BMS de Lanvallay que dans les toutes premières heures du XVIII siècle au travers de Perrine Lesné citée le 15/09/1701. Archives B.M.S. de Lanvallay image 319.
2022
Le Rehanet est toujours aujourd’hui un ensemble de trois propriétés distinctes celle du milieu possédant toujours de nos jours ce qui fut hier l’ancienne métairie.
1844.
Au Réhanet n’existe en 1844 que la métairie en les parcelles 229 et 234; en 1831 cependant trois feus ou trois familles seront ici même présents en cette métairie.

Les actuelles habitations non encore assises en les parcelles n°228 et n°236 en 1844 n’existent pas encore.

La terre de la Landeboulou très tôt semble s’être étirée entre l’actuel méandre de la Vieille rivière et le port Josselin lui même, jusqu’au ruisseau de celui-ci ; ce dernier de son bras boisé délimite toujours aujourd’hui de la Landeboulou la grande terre des Champguerard, terre assise à la limite de Saint-Piat bourg anciennement positionné en Pleudihen (De fait au XVI siècle les terres de Champsguerard seront déjà la continuité de celles de la Landeboulou toutes ensemble ne formant ici même assis au dessus de la rivière qu’un seul et très grand plateau) .
En 1590 la terre de Champguerard appartient de droit à noble homme Macé Marot « sieur des Champguerard et du Cheminneuf à la Magdelaine du pont à Dinan » ; de sa charge celui-ci sera procureur fiscal du prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan. Sa sœur Denise, née vers 1580, tous deux enfants de Jean Marot sieur du Chemineuf, apporta t’elle à son mari Guillaume Legault, sieur de Vildé en Quévert, procureur et greffier au présidial de Dinan, avocat du roi à Dinan mais aussi économe de l’hôpital en 1614, la dite terre de la Landeboulou hier bien du dit Jehan Guyton sieur de la Landeboulou ?
Avant d’être le bien de la dite Denise Marot la terre noble de la Landeboulou sera vers 1530, cela deux générations avant la dite Denise, le bien propre du dit Jehan Guyton ; son frère supposé, Thomas Guyton, tous deux nés vers 1500, sera de son vivant le « seigneur de Lechapt » en Lehon (En effet Jehan Guyton sieur de la Landeboulou nommera sur les fonds baptismaux de Lehon le 03/12/1533 Jehanne Guyton fille du dit Thomas seigneur de Lechapt.

Lors de ce baptême Jehan Guyton sera dit « sieur de la Landeboulou ; Jehan était donc déjà entré en possession de la Maison noble de la Landeboulou la métairie comprise) .

En 1530 les seigneurs de l’Echapt en Léhon, déjà ancienne noble famille au 16ème siècle, descendent de Josselin Guyton qui lui sera cité dès l’année 1446 il est vrai.
Bien que seigneur sur ses terres de l’Echapt cette seigneurie ne possédait aucun droit de justice; ces droits de justices relevaient en fait directement des prieurs de l’Abbaye de Saint-Magloire de Lehon eux mêmes.

Preuves « Guyton » :

Jehan Guyton né vers 1500 sera cité « sieur de la Landeboulou » en un acte de baptême des BMS de Lehon ; ce baptême concernera le baptême de Jehanne Guyton baptisée le 03/12/1533 sa nièce supposée ; celle-ci était la fille de Thomas Guyton et de Françoise Tirecocq tous deux Sieur et Dame de Léchapt en Léhon.
Jéhan Guitton susnommé, sieur de la Landeboulou, en tant que sieur de cette terre sera une seconde fois cité le 22/03/1540 lors du baptême de Perrine Duval ; sera alors présente à ses côtés, comme marraine de l’enfant baptisée, Françoise Tirecocq ci-dessus déjà présentée. Jehan Guyton semble avoir un fils, lui aussi prénommé Jéhan, puisque celui-ci sera cité à son tour « sieur de la Landeboulou » le 08/01/1590 lors du baptême de Jan Leforestier fils d’écuyer Briand Leforestier et de Catherine Guyton sieur et Dame de la Rosais et des Alleux en Taden (Catherine semble devoir être la fille de Jehan Guyton deuxième du nom fille que celle-ci était de Guillemette Tirecocq. Lors du baptême de Claude Leforestier nommé le 11/01/1593, fils de Catherine et de Briand Leforestier susnommé, le dit Claude sera en effet nommé par son AIEULE MATERNELLE la dite Guillemette Tirecocq celle-ci étant présentée lors de ce baptême comme étant alors DEJA veuve de son second époux le noble homme Joachim Coubin de Boisgardon ; prendre l’arbre généalogique en fichier word ici bientôt joint).

N.B. Sera aussi présent au côté de Jehan Guyton, lors du baptême de la dite Perrine Duval, le susnommé Guillaume Legault ; celui-ci prendra pour épouse la dite Françoise Marot et par cette union deviendra au lendemain de son mariage le nouveau sieur de la Landeboulou (Macé Legault leur fils aisné étant nommé le 01/02/1590 le mariage ayant uni Guillaume Legault à Françoise Marot est donc de très peu antérieur à ce baptême ; Guillaume Legault par son père déjà héritier de la terre de Vildé en Quévert semble devoir entrer en la possession de la Maison noble de la Landeboulou qu’au lendemain de son propre mariage, qu’au lendemain de la naissance de Janne son quatrième enfant nommée le 16/04/1594.
Ainsi aux baptêmes successifs de Macé l’aisné, de Jacques, de Pierre et de Janne les trois suivants leurs père et mère seront toujours dits QUE Sieur et Dame de Vildé. Il nous faut en effet attendre le baptême d’Amaury leur cinquième enfant, enfant nommé le 19/12/1596, pour pouvoir voir attaché à leurs noms l’appellation de « Sieur et Dame de la Landeboulou ».
de fait Guillaume et Denise seront dits tous deux « Sieur et Dame de la Landeboulou » que ENTRE le dit jour du 19/12/1596 et la veille du 30/03/1600 jour du baptême de Raoul leur septième enfant.
Effectivement pour les baptêmes de dits Raoul et Marguerite, ses deux derniers enfants, Catherine étant la dernière née de la fratrie nommée que celle-ci sera le 05/12/1603, Guillaume et Denise en aucun cas ne seront dits « Sieur et Dame de la Landeboulou » MAIS DE NOUVEAU QUE SEULEMENT « Sieur et Dame de Vildé »; la date du décès de Guillaume Legault ne nous est pas connue).
Ainsi Guillaume et Denise ne posséderont la Landeboulou QUE le temps de quatre années, de quatre années seulement Denise lors de son inhumation en l’église de Saint-Malo de Dinan n’étant nommée QUE « Dame de Vildé »).

La passassion de la Maison de la Landeboulou des Guyton aux Legault-Marot
Au lendemain de la dite date du 19/12/1596, année du baptême du dit Amaury Legault, la terre de la Landeboulou sortira à jamais de l’escarcelle des Guyton.

Y aurait-il pu y avoir par simple acquêt « passation » de la dite terre de la Landeboulou des « Guyton » aux dits « Legault-Marot » ?

BMS de Saint-Sauveur de Dinan.
Acte de décès de Denise Marot « Dame de Vildé« .

1640. Décéda honorable bourgeoise Denise Marot en son vivant Dame de Vildé et fut ensepulturée le jour suivant en l’église de Saint-Malo le neuf febvrier par le curé de serviste...

Macé Marot et sa sœur Françoise ainsi entreront en possession de cette grande terre étendue Macé recevant dans sa propre escarcelle les Champsguerard sa sœur Françoise recevant quant à elle toute la Landeboulou la Maison noble et métairie comprises .
Leur père à tous deux, Jean Marot premier « Sieur du Cheminneuf » cité par les actes écrits, aurait-il pu en effet être aussi le possesseur de toutes ces mêmes terres étendues et mutuellement se délimitant l’une de l’autre ?

De fait cela ne se pourra pas puisque le dit Jehan Guyton sera encore dit « sieur de la Landeboulou  » le 08/01/1590 lors du baptême de Jan Leforestier Jean Marot du Cheminneuf susnommé lui décédant le 15/03/1581 soit neuf années avant (Pour le baptême du dit Jan Leforestier sera AUSSI PRESENT au côté du dit Jehan Guyton Sieur de la Landeboulou, parrain de l’enfant susdit, Guillaume Legault en personne ENCORE NON SIEUR « de la Landeboulou » mais que Sieur de Vildé.
Lors de ce baptême ces deux nobles personnages se connaissaient donc déjà suffisamment bien pour être tous deux présents, cela côte à côte, à un même baptême ; le dit jour du 19/12/1596 citera en effet 6 années plus tard Guillaume Legault comme étant le nouveau « Sieur de la Landeboulou ».
Entre 1590 et 1596 pour la terre de la Landeboulou il semble donc bel et bien y avoir eu un « acquêt », acquêt qui fut probablement établi entre le dit Jehan Guyton sieur de la Landeboulou et le dit Guillaume Legault sieur de Vildé.
Macé Marot sera dit « Sieur du Cheminneuf » dès le baptême de Macé Legault susnommé, son propre neveu, c’est à dire dès le 01/02/1590. Macé sera dit « Sieur de Champguérard » dès le 08/01/1596 la même année voyant son propre beau-frère, le susnommé Guillaume Legault, entrer lui en possession de la nomination de « Sieur de la Landeboulou » ; pour celui-ci cette acquisition se fera en effet avant le dit jour du 19/12/1596 jour du baptême de son dit fils Amaury.
Ainsi Guillaume Legault et Macé Marot, tous deux beau-frère l’un de l’autre, en la même année 1596 entreront en possession et de la Landeboulou pour le premier et des champsguérard pour le second.
Macé aurait t’il pu AUSSI entrer en la possession des dits Champsguérard lors de la vente même de la Landeboulou, vente établie entre les dits Guyton-Legault ?
Macé Marot de son vivant semble devoir « vendre » son bien du « Cheminneuf « avant de mourir puisque aucun de ses enfants ne sera dit « Sieur ou Dame du Cheminneuf » celui-ci à l’inverse décédant simple « Sieur de Champsguérard » ; il en ira de même pour son frère puisné François possesseur en indivis avec Macé du dit Cheminneuf).

BMS de Saint-Malo de Dinan.
Année 1626. Acte de décès de Macé Marot Sieur des Champguerard.


…Macé Marot Sieur des Champs Guerartz décéda le jeudi 16 iesme apuril assisté en ses sacrémentz par Messire Robert Richart recteur de Saint-Malo et Messire Gilles Duperin


Petit aparté sur le Chemineuf


Jan Marot à son décès survenu le dit jour du 15/03/1581sera dit « Sieur du Cheminneuf ».
Syndic de Dinan en 1571, Sieur dont le nom de l’épouse aujourd’hui reste entièrement inconnu, Jean semble devoir laisser en indivis à ces deux premiers enfants mâles héritiers, à savoir nos dits François et Macé Marot, la seule terre du Cheminneuf ces deux frères étant tous deux nommés en les BMS de Lanvallay aussi « sieur du Cheminneuf » .
François Marot Sieur de Tremerains et du Cheminneuf gardera cette dernière appellation jusqu’à la fin de sa vie; Macé Sieur du Cheminneuf et des Champguérard sera fera inhumé QUE sieur des Champsguerard (A la génération suivant nous retrouvons les Champsguérard déposés entre les mains du sieur Nicolas Lambert ; sa femme, Janne Guérin, était la fille de Maistre Thomas Guérin LUI AUSSI « Sieur du Cheminneuf » au pont à Dinan. Thomas Guérin « père de Janne » fut le contemporain de Jan Marot Sieur du Cheminneuf ; au seul regard de cette information celui-ci, dont le nom de l’épouse reste aujourd’hui entièrement inconnu de tous, aurait t-il pu être le propre beau-frère du dit Thomas Guérin ?)

1693
L’auberge ou l’hostellerie de Tourandel en le bas de la rue de la Magdeleine, rue hier nommée « le Cheminneuf », sera le bien en cette même année 1693 des HERITIERS d’Olivier Guérin et de Janne Jan Dlle de la Porte, tous deux de leur vivant Sieur et Dame du Cheminneuf
(Olivier Guerin ici nommé, Sieur du Cheminneuf, sera en effet possesseur de cette même hostellerie en la première moitié du XVII siècle ; celle-ci en 1608 appartenait pour une moitié, rappelons le, à la dite Dame Janne Ferron. Olivier était le fils de Thommas Guerin possesseur qu’était celui-ci en la dite année 1608 de la « Maison du Cheminneuf. Celle-ci demain sera nommée « l’auberge du lion d’Or).

1608
… Les enfants des feux Sieur et Demoiselle de la Porte Jan, un grand corps de logix faisant le coin pour aller vers le Cheminneuf qui appartenoit aux feux sieurs du Cheminneuf Guerin  et jardin proche le puits Tourandel. Monsieur Aubry pocede uune chambre sur le devant de la dite maison acquise des héritiers…

1608…Thomas Guerin pour cest logie escurie cellier court pui(t)s jardin pourprin et enclos de la maison du Chemineuff par denier 6 sols monnoie ...
L’ancienne hostellerie de la Croix-Verte assise juste en face de l’emplacement de l’ancienne hostellerie de Tourondel aujourd’hui disparue.

Janne Ferron aura pour oncle Pierre Ferron celui-ci ayant été de sa charge le « prieur » du prieuré de la Magdelaine.

Hamon son frère sera aussi à son tour le prieur de notre petit prieuré leur frère à tous deux, Guillaume Ferron, seigneur du chêne-Ferron, étant lui le « fermier général » des biens temporels du prieuré.
Janne et Rolland sieur et dame de la Croix-verte auront pour enfant notamment Nicolas Rolland celui-ci, Sieur des Croix et de la Croix Rolland en Lanvallay, ayant été de sa
charge AUSSI fermier général du dit prieuré.
Pierre Rolland frère du susdit Nicolas sera l’un des deux trésoriers en charge de l’économie de l’église du prieuré.
Les Armoiries muettes de la Maison de la Croix-Verte

Cette « Maison » fut édifiée en 1576 par Rolland Rolland et Janne Ferron ; en la première moitié du XVII siècle, avant 1638, cette dite « Maison de la Croix-Verte » deviendra en effet l’Hostellerie de la Croix-Verte.
La pierre récemment bien nettoyée délivra il est vrai la dite date de 1576.
L’ancienne auberge du lion d’or

Apparaissant au XVII siècle ici est l’ancienne hostellerie du Lion d’or citée en l’année 1693. Probablement restructurée en les dernières heures du XVIII siècle elle accueillera avant 1811, cela sur la même propriété, le siège de la nouvelle tannerie sortie de terre avant 1811 par Jacques Salmon fils de Pierre.
En la fin de ce même siècle l’auberge par elle même sera entièrement reconstruite à un nouvel emplacement lequel, tout proche, la positionnera au plus près de la rue en la sortant de sa cour ; reconstruite beaucoup plus grande elle deviendra une nouvelle et très belle hostellerie celle-ci gardant le nom premier.

Cette « maison » sera citée dès l’année 1583 au travers d’un acte d’imposition ; elle est alors le bien de Thommas Guerin. L’année 1608 verra sa apparaitre sa toute première appellation : la maison du Cheminneuf.
…Thomas Guerin pour cest logie escurie cellier court pui(t)s jardin pourprin et enclos de la maison du Chemineuff par denier 6 sols monnoie …

En 1693 elle sera le bien de sieur Jan Asseline Sieur de la Mare propriétaire que celui-ci était, ici même, de l’Auberge du Lion d’Or ainsi que du petit logis « vide-bouteille » ci-contre.
Seconde moitié du XVII siècle.
Le petit logis construit par le Sieur Nicolas Lambert des Champguérard marié le 05/08/1650 à Janne Guérin de la paroisse de Lanvallay.
Il faut voir en la personne de Janne la fille du dit thommas Guérin ci-contre.
En la dite année 1693 il sera en effet dit de ce petit logis :

…Jan Asseline Lamard pocede uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert fait bastir et deux jardins au boult proches le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor cour puits et jardin desrière…


Bertrand Marot le dernier né de Jean, le frère puisnés des dits Macé et François Marot, ne sera nullement concerné par ce même indivis héritant probablement d’autres biens.
Par rapport aux dits « Legault » sur le seul « plan marital » cela est un peu plus compliquer puisque si Jehan Legault pris pour épouse Françoise Marot, la sœur de Macé, de Bertrand et de François, ce dernier prit lui pour épouse Jeanne Legault la propre sœur de Jehan lui même.

Ainsi Jehan Legault et Jehanne Legault sa sœur, tous deux enfants d’Alain Legault et de Thomasse Beaubras, prirent pour épouse et époux et François et Françoise tous deux « frère et sœur » de notre dit Macé Marot « sieur du Cheminneuf et des Champsguerard ».
François Marot Sieur de Tremerains, donc aussi « Sieur du Cheminneuf », semble avoir reçu de sa propre femme la dite terre de Tremerains puisque en certains actes BMS il sera AUSSI nommé « Sieur de Tremerains » ; Il sera dit de François lorsqu’il sera inhumé, le 14/08/1637, qu’il était « Sieur du Cheminneuf » ayant gardé envers lui jusqu’à la fin de sa vie sa propre part de l’indivis il est vrai.
Macé son frère, décédé depuis le 16/04/1626, ne recevra par la force des choses aucunement l’héritage de son frère; cet héritage sera probablement reçu par leur puisné à tous deux, Bertrand , puisque le seul et unique fils de celui-ci, Jean, sera à son tour demain dit « Sieur de Tremerains » (Bertrand Marot époux de Guillemette Estrillard seront Sieur et Dame du Clos-Chevrel en Plouër N’ayant pour tout héritier que 5 filles François transmettra aucunement à ses filles ni son propre indivis applicable sur le Cheminneuf ni la dite terre de Tremerain ; l’indivis semble devoir s’éteindre il est vrai avec la mort de François celui-ci ne transmettant finalement que sa propre terre de Tremerains.
Celle-ci sera en effet probablement reçu par Bertrand puisque le fils de celui-ci, Jean, enfant nommé le 25/07/1602, en sera demain il est vrai le nouveau possesseur).
Macé Marot Sieur du Cheminneuf et de Champguérard, décédé « Sieur de Champguerard » le dit jour du 16/04/1626, frère des dits François et Bertrand, ne transmettra non plus aucunement à ses enfants quels qu’ils soient ni le Cheminneuf ni Champguérard.
Pourquoi cela ?

Acte de décès de François Marot « Sieur du Cheminneuf »

1637. François Marot Sr du Cheminneuf décédé fut inhumé en l’eglise de St-Malo 1637 le quatorziesme jour du mois d’aoust.
ARSMD image n°19.

Fin de l’aparté.


La terre de la Landeboulou semble avoir quitté l’escarcelle de Jehan Legault entre le 05/07/1598 et le 30/03/1600 c’est à dire entre le baptême de Guillemette Legault son cinquième né et celui de Raoul son avant dernier né ; en effet le dit jour du 05/07/1598 Guillaume Legault sera encore dit « Sieur de la Landeboulou » alors que le dit jour du 30/03/1600 Guillaume sera dit tout simplement « Sieur de Vildé ».
Lors de son inhumation faite le 09/02/1640 Denise Marot ne sera dite QUE « Dame de Vildé » .



Les Lerenec « Sieurs de la Landeboulou » et les Serizay « Sieurs de Grillemont »
Le 05/09/1612 lors du baptême de son neveu, neveu lui aussi prénommé Nicolas (ou Nicolas II, Nicolas que nous dirons deuxième du nom pour des mesures de compréhension) Nicolas 1er Lerenec, époux de Bertranne Roumain, alors notaire royal établi à Dinan, sera dit à son tour « Sieur de la Landeboulou » .
Pour la Landeboulou, avant ce dit jour du 05/09/1612, il y eu donc un nouvel acquêt qui fut établi , acquêt très certainement conclu entre le dit couple « Guillaume Legault – Denise Marot » et le susdit Nicolas 1er Lerenec.
Si nous savons que Denise Marot « Dame de Vildé » décéda en 1640 à l’inverse la date du décès de Guillaume Legault son époux ne nous est pas connue (Guillaume Legault ne semble plus devoir être en vie en la dite année 1612 disparu qu’il est en les différents BMS. Denise ,alors TOUJOURS Dame de Vildé, procéda t’elle à la vente de la Landeboulou ?
Denise transmettra à Jacques, l’un de ses enfants, son bien de Vildé. Raoul susnommé, frère de Jacques, sera lui dit « Sieur de la Mare » ; Raoul décédera en sa Maison de la Mare en Tressaint le 12/02/1558 inhumé qu’il sera en l’église de Saint-Sauveur de Dinan).

Le susdit Nicolas 1er Lerenec Sieur de la Landeboulou, frère de Thomas Lerenec Sieur de la Noë, semble avoir eu pour héritiers que deux enfants, que Françoise nommée le 30/11/1614 et Julien baptisé le 09/11/1617 .
Françoise à la mort de son père ne sera âgée que de 13 années seulement son jeune frère Julien n’ayant lui que 10 ans ; celui-ci hormis son baptême n’a laissé aucune trace de sa propre existence.
Nicolas 1er Lerenec leur père avant son propre décès semble devoir laisser toute une partie de son bien assis à la Landeboulou à l’un de ses propres neveux, fils de son frère Thomas Sieur de la Noë, à savoir au susdit Nicolas II Lerenec qui lui aussi sera dit en les actes BMS « Sieur de la Landeboulou » .
La maison noble de la Landeboulou en effet sera demain reçue non pas par le dit Julien frère de Françoise mais par leur propre cousin germain à tous deux, à savoir le susdit Nicolas II Lerenec ; lors de son baptême fait le 05/09/1612 Nicolas II fils de Thomas sera nommé par son oncle lui même, à savoir par Nicolas 1er Lerenec père des susdits Françoise et Julien.
Julien Lerenec frère de Françoise était t’il déjà décédé lorsque leur père, le susdit Nicolas 1er, transmettra à son dit neveu, le dit Nicolas II fils de Thomas, sa propre Maison noble de la Landeboulou ?


Décédé le 25/11/1627 Nicolas 1er de son vivant semble devoir vers 1600 diviser la Landeboulou en deux parties distinctes gardant personnellement la Maison noble de la Landeboulou l’autre moitié étant elle reçue, et cela probablement par acquêt aussi, par Nicolas Serizay père de Pierre Serizay Sieur de la Gastinay ; Pierre Serizay ci-contre prendra en 1633 pour épouse sa jeune voisine la susdite Françoise Lerenec elle même, à savoir la propre fille de Nicolas 1er ; celle-ci était alors âgée que de 19 ans seulement.

Le susdit Nicolas II fils de Thomas Lerenec de la Noë, cousin germain donc et de Françoise et de Julien, sera dit en effet « Sieur de la Landeboulou » lorsque celui-ci sera cité en charge de l’économat de l’Hospital de Dinan » ; ce dernier semble donc bel et bien devoir hérité de son oncle, le susdit Nicolas 1er, de la Maison noble de la Landeboulou (Il ne faut pas confondre notre Nicolas Lerenec économe de l’Hospital de Dinan avec son parent proche « Nicolas Lerenec Sieur de launay » ; celui-ci né le 23/08/1640, décédé le 08/01/1701, fils de Thomas et de Janne Maingard Sieur et Dame de la Lescommats en Corseul, sera de par sa charge religieuse le « Recteur de la paroisse de Saint-Sauveur de Dinan« . Avec ses propres paroissiens « prestre assez despotique » un litige l’opposera à la Confrérie de Saint-Sauveur de Dinan celle-ci l’entrainant en une procédure judiciaire ; cette procédure judiciaire le 22/09/1670 prononcera à son encontre une condamnation.
L’économat de l’Hospital de Dinan verra à sa tête entre 1585 et 1587 Nicolas Lerenec époux de Bertranne Bagot Sieur de la Noë et de la Moinerie; en 1626, fils du précédent, Thomas Lerenec époux de Simone Ernault Sieur de la Noë et frère de Nicolas Lerenec Sieur de la Landeboulou puis, en 1629, Nicolas Lerenec Sieur de la Landeboulou fils des précédents).


Au lendemain de cette acquisition la susdite Françoise née le 30/11/1614, son père décédant le 25/11/1627, semble devoir se marier en fin de l’année 1633 puisque son premier enfant né, à savoir Bertranne dlle de Grillemont, sera nommé le 03/09/1634 ; baptisé le 04/03/1591 Pierre Serizay son mari est beaucoup âgé que Françoise la différence d’âge entre eux étant il est vrai de presque 24 ans
(Pour le château de Grillemont à la Landeboulou lire ou relire le chapitre consacré à ce château. Toutefois : Pierre Serizay époux de Françoise fut en effet le fils de Nicolas Serizay et de Hélène Nicolas fille de Pierre Nicolas Sieur du Gisleau en Saint-Piat de sa charge « Greffier d’Office à la Cour de Dinan.
Nicolas Sieur de la Gastinais, ou Gastinaye, et son épouse Hélène, celui-ci de ses charges Conseiller du roi, Alloué et Lieutenant général de la Cour de Dinan, semble tous deux en effet aux alentours de 1600 acquérir de Nicolas Lerenec Sieur de la Landeboulou toutes les terres étant à l’origine de la seigneurie de Grillemont à la Landeboulou puisque deux des ses propres enfants, Hardouyne et Jacques, seront tous deux nommés « de Grillemont ».
Ainsi Hardouyne il est vrai sera ainsi citée le 07/02/1613 lorsque qu’elle sera choisi comme marraine pour Hardouyne Allot fille de Macé et de Janne Boudeaux ; le pavillon noble de Grillemont était alors déjà construit).

Le pavillon de Grillemont apparaitra entre les toutes première heures du XVII siècle, entre 1600 et 1613
Alain Serizay né vers 1560 et époux d’Hélène Nicolas Dlle du Gisleau en Saint-Piat, Sieur et Dame de Grandschamps à Dinan, avocat au Parlement de Bretagne, avocat au présidial de Dinan aussi, semble devoir faire construire le pavillon à tourelles de Grillemont ; trois de leurs enfants seront dits en effet « de Grillemont ».
Il en sera ainsi il est vrai pour Hardouine
(celle-ci prendra pour époux noble homme écuyer Pierre Prevost ou Provost ou encore le Provost Sieur de la Gastinais en Lehon ) et Jacques mais aussi pour leur aisné à tous deux, Pierre, qui lui transmettra à son tour ce nouveau pavillon au sein même de sa propre dynastie.



La Maison noble de la landeboulou
Au début du XVI siècle, cela en ses toutes premières heures, sur cette lande surplombant le méandre de la rivière, terre possédant aussi pigeonnier seigneurial, le manoir de la Landeboulou était la seule seigneurie du lieu ; le château de Grillemont n’était pas encore né et ni l’actuel château de la Landeboulou d’ailleurs (Celui-ci dans sa phase terminale est d’une manufacture récente, fin XIX siècle, et dans sa partie la plus ancienne, dans son premier pavillon originel, l’ensemble semble devoir remonter qu’au XVIII siècle).

Le Pigeonnier de la Landeboulou
Le manoir de la Landeboulou comportant toujours aujourd’hui noble logis, cour et bâtiments annexes, quant à lui remonte très certainement au plus tard en la toute première moitié du XVI siècle puisque son premier possesseur par l’histoire attesté nait en effet vers 1500 apparenté qu’il sera aux dits seigneurs de Lechapt en Lehon (La Maison noble de la Landeboulou existant toutefois dès l’année 1478 au travers du dit François Yvette, sa métairie noble comprise, il serait possible que le tout premier concepteur de ce manoir fut François Yvette lui même et non pas le dit Guyton).
Terre dès son origine seigneuriale puisque possédant un pigeonnier, celui-ci en ses murs circulaires contient une épaisseur de 1.20 mètre, un diamètre intérieur d’environ 6 mètres pour un diamètre extérieur de 8 mètres un peu près; le nombre de ses boulins s’élève approximativement à 360 boulins sachant que chaque boulin recevait un couple de pigeons soit ici même, en pigeons pour ce colombier, la présence de 720 pigeons en tout. Il est en général reconnu que pour chaque demi hectare, ou un arpent carré de terre, ou une acre de terre, c’est-à-dire 50 ares ou 2500 m2, correspondait 1 boulin pour 1 seul pigeon ; la surface en terre noble du manoir de la Landeboulou correspondait donc à peu près à 360 hectares
Aujourd’hui dans sa partie haute la lanterne, hier porte d’entrée des pigeons ou colombes, verticalement est entièrement fermée ; dans une tranche prochaine de travaux est prévue sa réouverture…

Le manoir
Ce manoir hier possédait encore son propre puits ; celui-ci lors de la dernière vente à malheureusement été récupéré par les propriétaires du château de la Landeboulou lesquels, vendeurs du manoir, en ont récupéré les pierres pour le remettre en simple décoration en leur propre cour ; ce puits ne semble pas avoir comporté d’Armoiries. La tour d’escalier du manoir cependant, au dos de celui-ci, non soudée à l’appareillage premier mais sur celui-ci simplement rapportée, semble pouvoir être datée de la fin du XVI siècle, ou bien au tout début du siècle suivant ; à ce titre elle fut peut-être édifiée au lendemain même de l’acquisition de ce bien, acquisition faite en cette même charnière par le sieur Nicolas Lerenec ci-dessous cité. Au derrière, à gauche de la tour, se trouve être l’une des partie les plus anciennes du manoir attestant toute l’antériorité de ce très ancien logis; l’appui mouluré de la fenêtre ainsi que sa grille de défense en fer forgé sont tous deux vraiment témoins de tout ce passé si ancien. Certains éléments situés à l’intérieur de ce noble logis attestent eux aussi cette même antériorité. La façade principale sur la cour quant à elle semble avoir été fortement remaniée au travers de ses propres ouvertures, ou fenêtres…elle est la partie la plus retouchée de ce logis à l’image de la façade sur cour du château de Grillemont.

.

Fenestre et défense du manoir de la Landeboulou. Fin XVI siècle.

Les Menard de la Landeboulou et la traite négrière.

Notre susdit Nicolas II Lerenec,  « économe de l’Hospital de Dinan », n’a laissé de lui même que le titre de sa charge d’ Econome de l’Hospital de Dinan et le fait qu’il fut lui aussi « Sieur de la Landeboulou » ; le nom de son épouse ne nous est en effet nullement connu, ni la date de son propre décès également.
Nous savons seulement que,  APRES LUI , fut le nouveau  « Sieur de la Landeboulou »  le Sieur Pierre II Ménard lui même ; Nicolas II Lerenec semble donc devoir vendre sa maison noble de la Landeboulou, bien hier héritée ou reçue de son oncle Nicolas 1er, au dit sieur Pierre II Menard époux de Janne Vallée dlle du Rocher ; Pierre II Menard se portera acquéreur de ce bien avant son 1er mariage, c’est à dire avant le 08/06/1667
.

Celui-ci, né le 05/12/1634, de ses charges « notaire royal et procureur du roi à Dinan, uni en première noce le 08/06/1667 à Janne Le François, transmettra la Maison noble de la Landeboulou à son fils Pierre III Menard né de son second lit ; ce dernier épousera le 12/11/1699 Guillemette-Marie-Jeanne Rolland.
Lors de son tout premier mariage avec la dite Janne Le François Pierre II Ménard sera dit « Sieur de la Landeboulou »; il était donc alors DEJA en possession de la dite Maison noble de la Landeboulou avant même son premier mariage.
La susdite
Françoise Lerenec par son propre mariage contracté avec Pierre Serizay de la Gastinais, deuxième seigneur de Grillemont, restera à la Landeboulou en la possession de toute une partie des terres hier détenues par feu son père (Celui-ci hier en effet avait probablement dû vendre à Nicolas Serizay, père de son futur gendre, les terres de la Landeboulou sur lesquelles au lendemain de cette vente allait être construit le tout jeune pavillon de Grillemont).


Le susdit Pierre II Ménard s’unira en effet en première noce, cela le 08/06/1667, à Janne Le François celle-ci décédant pour ainsi dire le lendemain de leur union ; remarié 4 mois plus tard seulement, c’est à dire le 30/09/1767, à Janne Vallée dlle du Rocher, avec celle-ci Pierre II Ménard sera le père de Pierre III ce dernier héritant demain de la Maison noble de la Landeboulou.
En troisième union Pierre II se remariera le 19/08/1673 avec Janne Jugan ; Pierre semble devoir mourir vers 1704. Lire ci-dessus la partie qui leur est consacrée (Pierre II et sa troisième épouse, la dite Janne Jugan, tous deux unis le 19/08/1673, seront tous deux aussi possesseurs de la Maison de Bois-Colin en Saint-Piat. ; tous deux auront notamment pour enfant Toussaint-Jacques Ménard demi-frère de Pierre III. Prendre le chapitre consacré à cette maison).

Pierre II Ménard, le nouvel acquéreur du manoir de la Landeboulou, nait le 05/12/1634 ; son père Pierre 1er Ménard, époux de Carize Gicquel, tous deux sieur et Dame de la Roberdie en Quévert, fut de son état notaire et procureur royal à Dinan. Avec la susdite Janne Vallée, sa troisième épouse, tous deux multipropriétaire, Pierre II sera également propriétaire de la grande hostellerie du Plat d’Etain au port de Dinan ; cette hostellerie était située rue du Petit-Fort à Dinan, au fond de la cour de l’actuelle maison sise au 49 et 51 de cette même rue (Janne de fait était la fille de Jan Vallée et de Thomasse Mesnage, sieur et Dame de la Ville-Hervy, Thomasse étant quant à elle la fille de Macé Mesnage et de Jacquette Chevrel tous deux aussi multi-propriétaires; en effet Macé susdit, son père donc, sieur de la Salle, sera et possesseur de la terre de la Salle sise rue du Four à la Magdeleine au pont à Dinan et possesseur d’un ensemble de deux maisons toutes deux accolées l’une à l’autre, maisons jouxtant le dit Plat d’Etain, la première des deux étant directement desservie par les pavés du Jerzual).
Aujourd’hui disparue cette ancienne hostellerie, hier assise en sa cour, faisait face à un grand logis donnant sur les pavés du Jerzual celui-ci existant toujours aujourd’hui
….Sur cour elle deviendra une tannerie dans la plus grande partie du 18ème ; il s’agit d’une grande tannerie située dans un léger renfoncement du terrain de la vallée, ce qui permet à l’établissement de bénéficier en plus du ruisseau du Petit-Fort, d’une petite arrivée d’eau qui coule des champs de la  » falaise des Combounaises « , coteau nord de la vallée du Petit-Fort. Le bâtiment est long de vingt mètres sur six de profondeur ; il se compose d’un rez-de-chaussée et d’un étage avec trois travées d’ouverture sur la façade. Une grande cour se trouvant à l’avant du bâtiment, descend jusqu’à la rue du Petit-Fort. La tannerie contient tous les éléments attachées à la perpétuelle demeure et indispensable à la production, il s’agit des pleins et des réservoirs qui se trouvent au rez-de-chaussée du bâtiment équipé d’un travail de rivière. L’étage sert à faire sécher les peaux. Texte d’Eric Duval pris dans son mémoire intitulé : Les marchands-tanneurs du Petit-Fort.

La château de la Landeboulou
Seconde moitié du XVII siècle.

L’actuel château de la Landeboulou, simple pavillon au XVII, fut très probablement édifié au lendemain du 30/09/1667 année du mariage qui fut établit entre Pierre Menard et Jeanne Vallée.
Le pavillon premier, pavillon originel édifié au lendemain de 1667 et comportant en l’une de ses pierres intérieures les Armoiries du dit Pierre Menard de la Landeboulou, est ci-dessus le corps central
(la partie de gauche est d’anciennes dépendances la partie de droite étant elle le nouveau château réalisé au XIX siècle).
Ce « Pavillon » restera le bien de la famille Menard de la Landeboulou pendant trois générations.
Peut être une image de château, plein air et arbre
Le château de la Landeboulou

Peut être une image de plein air et château
Le château de la Landeboulou.

Au lendemain de 1863 sera à orient du pavillon réalisée cette extension…le pavillon deviendra château.

De son mariage avec Jeanne Vallée Pierre II Ménard aura entre autre, pour enfant, Pierre III Menard. Celui-ci prendra lui pour épouse, le 12/11/1699, Guillemette-Marie Rolland enfant de Pierre Rolland et de Françoise Lebreton tous deux sieur et Dame de Beranger en Evran ; par son père Guillemette-Marie Rolland sera l’arrière petite-nièce de Catherine Roland la propre femme de Macé Marot sieur des Champguerard ci-dessus cité (Le manoir de Béranger en les Champsgéraux apparait pour la toute première fois en le milieu du XVII siècle en la personne d’Alain Martel lequel, né en 1618 et uni à Thomasse Symon, sera le fils de Jean Martel sieur de la Coulombière ; le manoir de Béranger sera au XIX siècle une ferme.
Probablement par un acquêt ce manoir sera en la fin du XVII siècle le bien de Pierre II Rolland époux de Françoise Lebreton lui même parent du susdit Alain Martel ; Pierre Rolland, que son histoire personnelle relie aux Croix de Lanvallay, sera fut le fils de Pierre 1er Rolland Sieur de Gramont petit hameau assis toujours aujourd’hui en les dits Champsgéraux. Nous retrouvons ensuite comme étant le nouveau propriétaire de ce manoir, cela toujours au travers de la dite famille Rolland, Pierre III Rolland fils du précédent et époux de Rose-Michelle Percevault ; Lieutenant de la milice de Dinan Pierre III Rolland avait pour Armoiries : D’azur à un pal noué d’or chargé d’une pique de gueules ferée d’azur etaccosté en chef à dextre d’un casque d’argent et à senestre d’un hausse col d’or et en pointe de deux gantelets d’argent…
Guillemette Rolland, fille de Pierre II et sœur de Pierre III prendra pour époux Pierre Ménard de la Hunnelais et de la Landeboulou le propre fils en effet des susdits Pierre II Ménard et Jeanne Vallée tous deux mari et femme.
La susdite Françoise Lebreton était la fille de H.H. François Lebreton et de Noëlle Lebigot son épouse).


De l’union entre Pierre III et Guillemette-Marie Rolland naitra le 30/10/1702 Toussaint Ménard; décédé en 1762 Toussaint le 18/11/1732 prendra lui pour épouse Pétronille Lemeignan celui-ci ayant été de sa charge, cela en l’année 1734, l’un des trésoriers de Saint-Malo de Dinan.

Pierre et Guillemette-Marie susdit auront aussi pour enfant

à l’image des Baudes de Saint-Malo il œuvrera au sein de la traite négrière française.
Nommé « Lalande-Boulou-Menard » Toussaint sera cité en un journal de bord lors de la Campagne du Courrier de Bourbon (1723-1724), journal tenu par René Nurat Dugras, 1er pilote. Route : Lorient, Sénégal, Gorée, Gambie, Grenade, Louisiane (La Balise), Lorient.
En 1732 Toussaint sera commandant en second du « Courrier de Bourbon de la Royale compagnie » lors de la campagne de France au Sénégal, frégate de la compagnie des Indes jaugeant 130 tonneaux avec 10 canons.
De son union avec Pétronille Lemeignan naitra Anne-Pétronille Menard. Celle-ci en 1762 sera à l’origine d’un procès pour affaire de mœurs ; Anne-Pétronille Menard de la Lande-Boulou accusera en effet Gilles Guillard du Manoir, 30 ans, commerçant en gros, rue de la Lainerie, de l’avoir “efforcée” et engrossée. Ce procès fera l’objet d’un recueil judiciaire comportant 25 pièces…

C’est probablement Toussaint Menard qui fera édifier au 18ème siècle, vers le milieu de celui-ci, juste en face du manoir de la Landeboulou, de l’autre côté du chemin vicinal, parallèle à celui-ci, un nouveau corps de logis prolongé à occident d’un corps de dépendances ; semble aussi avoir été édifié en la cour intérieure de ce même ensemble de « logis-dépendances» un autre corps de dépendances construit celui-ci en L , cela en face du dit nouveau logis. Cet ensemble en ces heures premières était plus une « maison noble » qu’un manoir, était plus une maison noble qu’un petit château ; il n’était qu’un « simple pavillon »… Les premiers plans cadastraux de 1811 montre parfaitement cette construction première, dépendances comprises. Ce logis entre 1811 et 1844 va connaître une première modification lorsque lui sera adjoint, ou adossé, côté rue, un second petit pavillon ; cette transformation est très clairement montrée quant à elle sur les seconds plans cadastraux réalisés en 1844. En la seconde moitie du 19ème siècle, au lendemain du mois de juin 1863, au lendemain du mariage ayant uni le 23/06/1863 l’héritière de la Landeboulou à Amédée Marie BLANCHARD DE LA BUHARAYE, une seconde campagne de travaux va très fortement modifier en profondeur tout l’aspect originel de ce logis puisque lui sera accolé un haut pavillon à une travée comprenant un escalier monumental ; celui-ci sera prolongé d’un autre corps de logis, plus bas et à deux travées, auquel à l’un de ses angles sera adossée une échauguette.

Au dessus de la fenêtre du deuxième étage du dit haut pavillon se trouvent être en mi-partie les Armes BLANCHARD DE LA BUHARAYE / HARDY DU BIGNON celles des premiers étant d’azur à trois croissants montants d’or posés deux en chef et un en pointe qui sont en effet BLANCHARD DE LA BUHARAYE ; ce mariage par lui-même assoit dans le temps cette même réalisation. Les armoiries des Ménard comprendront une main posée en Pal ; elles semblent avoir été hier encore présentes sur l’unes des cheminées du logis premier. Elles étaient d’Azur à la main d’argent posée en pal, issant de flamme de gueules… dixit vers 1900 Henri Frotier de la Messelière. En 1762 le manoir de la Landeboulou, accompagné de ce nouveau bien, sera toujours en la possession des dits Ménard puisque lors de son procès Anne-Pétronille Menard, fille de Toussaint Ménard, sera toujours nommée « Anne-Pétronille Menard de la Lande-Boulou ». Toussaint Ménard ne laissera pour tous héritiers que 4 filles dont Anne-Pétronille ci-dessus citée.

Généalogie et reconstitution du tissu urbain de la Landeboulou.
Travail personnel.

Au lendemain de Toussaint Ménard cet ensemble « Manoir/logis-dépendances », plus tard « manoir/château », restera toujours sous la dépendance d’un seul et même propriétaire du moment, et il faudra attendre la seconde moitié du 20ème siècle pour assister à leur séparation définitive le manoir seigneurial ayant été alors séparément vendu. Le manoir est aujourd’hui le bien propre de madame et monsieur Lecoq, le château quand à lui étant toujours en la possession des descendants BLANCHARD DE LA BUHARAYE / HARDY DU BIGNON, aujourd’hui Woodhouse ; le hasard voudra qu’au lendemain de Toussaint Menard les « manoir et logis/dépendances » soient dans leur totalité ramassés par Marie-Louise Rolland Dame de la Tellière parente au 12ème degré de Toussaint Ménard lui-même. En effet tous deux avaient pour ancestre commun le couple Rolland Rolland et Janne Ferron tous deux sieur et Dame de la Croix Verte et des Salles au port de Lanvallay. Au titre de ce couple Marie-Louise Rolland de la Tellière sera descendante directe à la 7ème génération de Macé Marot sieur des Champguérard et nièce à la 7ème génération aussi de Françoise Marot Dame de la Landeboulou en 1600.

Au lendemain de Toussaint Ménard tous les possesseurs de cette ancienne seigneurie occuperont le nouveau logis/dépendance nommé demain le  » château de la Landeboulou » ; le manoir de la Landeboulou quand à lui sera très certainement régulièrement soit loué soit affermé en métairie. En les premières heures du XIX siècle presque toutes relevant hier du seul manoir de la Landeboulou se retrouvent pour ainsi dire du jour au lendemain toutes déposées entre les seules mains du sieur de Grillemont.
Pourquoi cela ? Ce fait est très clairement mis e évidence par le registre des Augmentations et Divisions de 1836 lequel assoit ici même les différentes propriétés parcellaires du moment ; et il en ira de même pour les propres terres ceinturant le manoir de part et d’autre. À la lecture de certains « comptes rendus municipaux » de très fortes tensions existaient alors entre le sieur de Serville et le sieur Serizay l’un tantôt succédant à l’autre, et vis versa, à la tête de la jeune mairie de Lanvallay ; le premier dénoncera la spoliation par le second de tout un ensemble de surfaces de terre étendues à la Landeboulou celui-ci profitant de son poste de maire pour faire ces larcins.

Peut être une image de carte
1844
Les parcelles foncières des possesseurs de Grillemont.


En tous les verts sont toutes les parcelles relevant en la fin du XIX siècle du seul château de Grillemont ; nous voyons très bien ici même le foncier relevant quant à lui des seuls manoir et château de la landeboulou.

Généalogie aux XVIII, XIX et XX siècles du château de la Landeboulou.

– Marie Louise Hyacinthe Rosalie ROLLAND dlle du Mottay ci-dessus citée. Celle-ci prend pour époux le 09/07/1782 à Dinan Jacques-Joachim de Serville sieur de Landeboulou (Neveu de noble homme Jacques-Gilles de Serville époux de Perrine Leroy, tous deux aussi Sieur et Dame des Maretz, Jacques-Joachim sera le fils de noble homme Jacques-Gilles de Serville et de Guillemette Lesné Sieur et Dame des Marets, et petit-fils de Guillaume de Serville et de Laurence de la Hayes Sieur et Dame des Vieilles-Navières en Evran ; ces deux derniers seront de leur vivant « fermiers généraux des biens temporels du prieuré de la Magdeleine du pont à Dinan Guillaume trouvant la mort lors d’un voyage à Paris. Jacques-Joachim et Marie Louise Hyacinthe Rosalie auront pour enfants Marie-Julienne-Janne nommée le 04/11/1783, Laurent-Jacques nommé le 01/03/1784,Thomasse-Rosalie nommée le 07/10/1787 et Joséphine-Marie-Françoise nommée le 01/03/1798), maire à LANVALLAY dès le 05/11/1802 après la mandature du sieur Pierre Leroux des Aulnais ; Sieur des Marets en la rue du Four à la Magdelaine au port de Dinan-Lanvallay Jacques-Joachim de Serville sera capitaine Garde Côtes.
De cette union naitra notamment Joséphine-Marie-Françoise de Serville qui suit. – Constant Victor Pierre HARDY du BIGNON juge de paix * Joséphine-Marie-Françoise SERVILLE de LANDEBOULOU née à la Landeboulou le 01/03/1798 et décédée en le même lieu le 20/12/188. De cette union va naitre Marie Élisabeth Joséphine HARDY DU BIGNON qui suit. – Amédée Marie BLANCHARD DE LA BUHARAYE vicomte * 23/06/1863 à Lanvallay Marie Élisabeth Joséphine HARDY DU BIGNON née le 27 novembre 1829 à Matignon. De cette union va naitre Berthe-Françoise-Marie-Josèphe Blanchard de la Buharaye qui suit. – Théophile Marie-Gabriel-Camille de Cacqueray-Valmenier (1866-1919) * (à Nantes) Berthe-Françoise-Marie-Josèphe Blanchard de la Buharaye née le 06/09/1864 à la Landeboulou et décédée le 13/06/1939 aussi en le château de la Landeboulou en 1939. De cette union va naitre Yseul de Cacqueray de Val Menier qui suit.
– Emmanuel de Blay de Gaïx * 06/01/1925 à Lanvallay Yseul de Cacqueray de Val Menier née à la Landeboulou en Lanvallay le 24/08/1896 et décédée aussi à Lanvallay en 1988. De cette union vont naitre de BLAY DE GAÏX Edmond Marie Amédée Guy et Marie-louise de Blay de Gaïx qui suivent. – DE BLAY DE GAÏX Edmond Marie Amédée Guy né à Lanvallay le 02/07/1926. Il sera fusillé par les allemands le 15/06/1944 à l’âge de 17 ans. Inhumé à Lanvallay. Au titre des martyrs de la guerre, étant la seule héritière de son nom son jeune frère ayant été fusille par les allemands, madame de Blay lors de son mariage avec monsieur Woodhouse, officier anglais, s’est vu proposer par la loi de garder son nom de naissance, son nom de jeune fille…par le plus grand des égards portés pour son mari madame de Blay renonça à ce privilège. Une place de notre ville aujourd’hui porte le nom de son frère, de cet enfant si injustement assassine. Combien de nous aujourd’hui savent que… – Marie-Louise de Blay de Gaïx née en 1928 et décédée à Lanvallay le 19/06/2017 * Hilary Leighton Woodhouse décédé à Lanvallay le 11/06/2015. – Le château de la Landeboulou appartient aujourd’hui aux enfants héritiers nés Woodhouse.

Aucune description de photo disponible.
https://www.geneanet.org/archives/ouvrages?action=detail&book_type=livre&livre_id=14915417&page=132&name=BLANCHARD+de+LA+BUHARAYE&with_variantes=0&tk=8ad9343bfff79673

Remerciements

Je remercie ici très sincèrement madame et monsieur Lecoq qui ont bien voulu me recevoir en leur demeure avec une extrême gentillesse et cela malgré leur temps chargé et ma venue vraiment faite à l’improviste.
Merci mille fois.
N.B. Certaines photographies sont de madame Véronique Orain.

Peut être une image de intérieur et mur de briques
Manoir de la Landeboulou

La Cheminée monumentale XVII siècle (Photo de madame Véronique Orain. Patrimoine région Bretagne).
Peut être une image de plein air et arbre
Le manoir de la Landeboulou.

Voici aujourd’hui tout ce qui reste des anciennes dépendances du manoir de la Landeboulou.