1840. la maison de Jean-Marie Essirard et d’AdélaIde Chevalier.

XIX siècle.
Saint-Solen et son bâti.1840.

Maison de Jean-Marie Essirard tailleur de pierre et d’Adélaïde Chevalier son épouse.

Ci-dessus la maison de Jean-Marie Essirard et d’AdélaIde Chevalier associée à celle de Louis Lorre toutes deux édifiées en 1840 et toutes deux inaugurées respectivement les 2 et 3 mai 1840. Jean-Marie Essirard, » arpenteur-marchand » de son métier, né le 3 Floréal en l’an 12 à Saint-Solain, était le fils de Jacques Essirard et de Renée Trehen tous deux nés en Pleudihen, de leurs vivants tous deux simples « laboureurs » à Trevallon en la paroisse de Saint-Helen. Petit-fils de François Essirard et de Thérèse Lemasson tous deux ausside Pleudihen, Jean-Marie fera construire cette maison qui sera « inaugurée » le 3 mai de l’année 1840. Jean-Marie profitera de peu de sa nouvelle maison puisqu’il décèdera en Saint-Solain le 07/03/1850, soit 10 années seulement après cette construction.

Jean-Marie saura s’élever « socialement » puisqu’il exercera, lui fils de simples laboureurs, le métier « d’arpenteur »; d’après les Mémoires de Charles-Rolland Néel de la Vigne Jean-Marie Essirard sera de son vivant, décernée par le ministre de la Marine sur ordre royal, récompensé de la Médaille d’Honneur pour avoir combattu avec le plus grand courage et le plus grand dévouement l’immense incendie lequel, dans la nuit du 20 au 21 avril 1834, consumera la totalité des maisons du Mezeray village de Saint-Solen assis sur la frontière communale de « Saint-Solen – Saint-Helen ».

Jean-Marie dû t-il à ce même incendie le fait de pouvoir s’émarger humainement de la condition sociale de feus hier ses parents ? Nous pouvons regretter qu’aujourd’hui en notre commune, sur cette maison, aucune plaque ne commémore son geste d’hier.