L’église de Tressaint ou l’ancienne chapelle seigneuriale des Seigneurs de Lanvallay-Tressaint.

L’église de Tressaint et sa croix celtique.

La Nef de l’église de Tressaint et l’ensemble de ses pierres tombales.

L’église de Tressaint est l’ancienne chapelle seigneuriale des seigneurs de Lanvallay-Tressaint. Son pignon occidental possède une architecture à double cintres propre au 17ème siècle ; la porte et son pignon durent tous deux êtres probablement réédifiés après 1698, année en laquelle fut construite la Sacristie latérale par madame la Marquise Françoise de la Hautonnière.
Ce mur fut de nouveau reconstruit dans la seconde moitié du 20ème siècle, en 1969, après qu’il ai été très fortement fragilisé par une très violente tempête ayant entrainée la chute du mur à clochetons surmontant extérieurement ce même pignon.

L’église de Tressaint est placée sous les protections communes et de Saint-Jacques et de Saint-Philippe.
Aujourd’hui en Lanvallay elle est la plus ancienne de nos trois églises actuelles et cela depuis la démolition de l’église paroissiale originelle de Lanvallay survenue au lendemain de 1844 lorsque le nouveau bourg sortira de terre ; il sera accompagné de sa propre église, notre actuelle église de Saint-Méens.

Au mur Sud de l’église est la vieille Croix nimbée, 15-16ème siècle, dite aussi Croix Celtique ; la colonne ou le fut l’a supportant semble devoir être une pièce rapportée puisque la pierre n’est point la même et seule la Croix semble devoir être du 15ème ou 16ème siècle le fut étant lui probablement du XVII siècle, voir plus tardif peut être même. Il est difficile d’être précis sur la Croix puisque l’on ignore tout d’elle, surtout sa provenance.
Il faut toutefois noter que le symbolisme de cette Croix, dite Nimbée, fut effectivement utilisé dès le 15ème siècle en notre région de Bretagne puisque la dalle funéraire de Gilles de Bretagne réalisée au lendemain de son assassinat survenue en 1450, frère du duc François II que celui-ci était, comprend dans son schiste ardoisier pour toute ornementation qu’une immense croix nimbée son long pied reposant sur un socle à deux étages.
La Croix de Tressaint n’est pas classée par les monuments historiques, elle est seulement inventoriée. Le terme celtique donné à ces croix, croix appelées hier Irlandaises, semble apparaitre que dans la deuxième moitié de 19ème siècle par l’influence de la Renaissance de la littérature irlandaise lorsque celle-ci fut un mouvement littéraire lancé vers 1896 en Irlande ; le terme celtique fut ainsi préféré aux termes Croix Nimbées ou Croix Cerclées celles-ci étant présentes et en Irlande et dans les différentes iles britanniques ainsi que dans différents lieux géographiques en lesquels certains bretons avaient tôt émigré.
Si elle est presque fréquente en Normandie la Bretagne en possède seulement quelques unes, mais quelques unes seulement; Lanvallay à la chance de posséder l’une d’entre elles.

Détails de la Croix nimbée

En la présence des deux petites chapelles latérales, si petites soient – elles, cette église possède quand même un semblant de transept. L’absence de chapelles rayonnantes au derrière de l’Autel lesquelles, par leur seules présences, donnent habituellement une forme courbe aux extérieurs d’un même chevet, a fait de ce bâti religieux une église au Chevet plat sur Plan cruciforme. Et L’absence de toutes chapelles rayonnantes en une église au moyen-âge est l’un des traits caractéristiques de certaines églises cisterciennes du XI siècle.
L’église paroissiale au Sud possède une ancienne porte latérale laquelle desservait encore hier l’église depuis le manoir, porte aujourd’hui condamnée; à gauche de celle-ci est l’une des 2 petites chapelles latérales contenant en leurs seins deux des trois vitraux réalisés par le Maître verrier François Decorchemont
.
Le côté Nord en 1698, avant la réalisation de la sacristie dont la construction fut ordonnée par monsieur l’Evêque-Comte de Dol, hormis la petite porte bien sur devait être identique à ce pignon Sud.
Au nord se trouve la Sacristie à l’oculus dont la construction fut décidée en 1698 par Monsieur l’Evêque et comte de Dol. En 1698 l’édification de cette sacristie fut faite avec la réutilisation  des pierres provenant  de l’ancienne chapelle Saint-James laquelle, pour ces mêmes travaux, fut entièrement démolie.
L’oculus monolitique est à ce jour la plus belle pierre restant de cette ancienne chapelle; elle est peut-être même l’une des plus anciennes attachées à son histoire.
A l’Ouest ou Occident, présent sur la toiture et prolongeant le pignon, se présente le mur contenant les cloches; ce mur à cloches et son pignon du XVII furent entièrement réédifiés en effet en 1969 ce même mur à cloches s’étant partiellement écroulé suite à une très violente tempête.

L’ancienne porte d’entrée permettant l’accès dans le lieu depuis le manoir. Celle aujourd’hui est condamnée.

Lancienne porte latérale laquelle desservait encore hier l’église depuis le manoir, porte aujourd’hui condamnée.

Guillaume de Lanvallay fils de Raoul 1er aura pour enfant Raoul II de Lanvallay lequel, seigneur de Tressaint et de Clerre-Fontaine en Tréfumel, prendra pour épouse Tiphaine Raguenel, la propre nièce de Tiphaine épouse de Bertrand Du Guesclin. Raoul II de Lanvallay quant à lui sera le père de Robin de Lanvallay, également seigneur de Tressaint et de Clerre-Fontaine, et le grand-père de Charles de Lanvallay celui-là même qui se fera inhumer en l’église de Tressaint en avril 1449.
Charles héritant des mêmes seigneuries et uni à Isabeau du Parc Dame de Saint-Mirel aura en autre, pour enfants, et Raoul III de Lanvallay, seigneur de Tressaint décédé sans postérité et Gilette laquelle prendra pour époux Simon de Lorgeril ; ce nouveau seigneur entrera ainsi en la possession de la seigneurie de Lanvallat-Tressaint

Le mur nord contre lequel se dresse la Sacristie à l’oculus dont la construction fut décidée en 1698 par Monsieur l’Evêque et comte de Dol.

1676-1682. Paroisse de Tressainct. Les héritiers des dits sieur et dame de la Moinnerie Miniac tiennent et relevent de la dite seigneurie la maison noble de Tressainct, terres, fiefs, baillages et moulins le tout sittué et sextendant en la dite paroisse et en celle de deuvan au dit devoir es foi hommage, rachat et chamblenage  quand le cas es eschot...

Les seigneurs de Lanvallay-Tressaint du moment
Le manoir de la Grand-Cour en Tressaint, ses terres comprises, fut le bien de Charles de Lanvallay né vers 1360 ; au XV siècle ce manoir et sa seigneurie deviendront tous deux le bien seigneurial des seigneurs de « Lorgeril » au travers de Simon celui-ci prenant pour femme Gilette de Lanvallay la fille héritière de Charles.
Né vers 1390, fait chevalier en 1438, Simon de Lorgeril deviendra ainsi par le nom de son épouse le nouveau seigneur de Tressaint.
Jean 1er de Lorgeril son fils, époux de Marie Madeuc, puis Jean II de Lorgeril son petit-fils, lui même époux de Françoise de Partenay, seront successivement « seigneur héritier » de la seigneurie de Tressaint : Guyonne de Lorgeril, fille de Jean II sus nommé, Dame de Tressaint et de la Tourniole par son mariage contracté avec le puissant messire Jean de Rohan-Landal, Grand maître de Bretagne, Gouverneur de Touraine en autre, transmettra par son union contractée la seigneurie de Tressaint au sein même de la famille seigneuriale de Rohan avant de décéder le 22/08/1483.
Marguerite de Rohan sa fille, mariée vers 1510 avec Louis de Malestroit, Dame de Tressaint et de la Tourniole en Pleudihen, héritière de Tressaint, décèdera le 12/03/1550 sans avoir une descendance les seigneuries de Landal et de Lorgeril étant toutes deux recueillies par sa sœur aisnée, Hélène de Rohan, femme de François 1er de Maure seigneur de Bonaban.                                       
Les fiefs Lorgeril recueillit par Amaury Gouyon seigneur de la Moussaye, cela probablement par un acquêt général,  un fief de Lorgeril assis au plus près de la baie de la Fresnaye sera vendu le 23/02/1622 à Pierre Miniac sieur de Villeneuve lui même souche des « Miniac de la Moinerie » ; accompagnant celui-ci semble aussi avoir été vendu au dit Pierre Miniac de Villeneuve la seigneurie de Lanvallay-Tressaint ([Il s’agit ici en la baie de la Fresnaye d’un fief nommé lui aussi Lorgeril, ou Lorgerie suivant les différentes formes d’écritures utilisées, fief assis en l’actuelle commune de Henanbihen. Aussi cette appellation est ici le nom d’une terre, d’un lieu mais non pas celui d’un patronyme seigneurial ; cette terre sera achetée par Roland 1er seigneur de la Moussaye. Celui-ci né vers 1400, fils de Alain et de Jeanne de Rohan, vendit sa seigneurie de la Touche -Trebry pour acheter Lorgeril.

Epousant Alix de Saint-Méloir sa branche s’éteindra au XVIII siècle. Le susnommé Amaury Gouyon de la Moussaye est très probablement Amaury 2ème du nom lequel, seigneur et baron de la Moussaye, comte de Plouer par droit d’hérédité, vicomte de Pommerith et de Tonquedec, époux de Catherine de Champagne, était le fils de Charles de Gouyon et de Claude du Chastel ces derniers transmettant à leur fils, notre dit Amaury II Gouyon susdit, aussi la dite seigneurie de Plouer ; Amaury III leur fils à tous deux sera nommé « Gouverneur » de Rennes.
Claude du Chastel ci-dessus citée, épouse du dit Charles Gouyon, était l’une des deux filles de Claude du Chastel et de Claude d’Acigné; Anne du Chastel la sœur de Claude prendra pour époux Guy de Rieux seigneur de Châteauneuf la Noë seigneurie de laquelle pour relevait la paroisse de Lanvallay pour toutes ses affaires judiciaires.
Amaury I de la Moussaye, père d’Amaury II, de son vivant fut « gouverneur » des villes de Dinan et de Dol).

XVII siècle.
Extrait d’un terrier citant la paroisse de Tressaint comme relevant des seigneurs de la Moinerie-Miniac



La famille seigneuriale de la Hautonnière plonge ses racines en les premières heures du XII siècle en la personne de Raoul [Radulfus de Hotoneria; paroisse relevant de l’archidiaconé de Laval Armes de cette famille seigneuriale : D’or au sautoir noué de sable, cantonné de quatre étoiles de gueules] .
Celui-ci offrira à l’Abbaye de Savigny, Abbaye mère de l’Abbaye de Vieuville sous Dol, certains de ses biens; Raoul se croisera en 1158 au côté de Geoffroy IV de Mayenne.  Guillaume III de la Hautonnière, son arrière-arrière petit-fils, lui prendra pour épouse Jeanne de Coëtquen.
Vers 1676 ou 1682 le manoir et fief de Tressaint, hier bien des seigneurs de Lorgeril, seront tous deux le bien hérité des enfants des Sieur et Dame de la Moinerie-Miniac tel que le stipulera un terrier; de ce fait ce manoir dit HERITE en cet acte fut en amont de ce même héritage le bien des père et mère des dits enfants héritiers (les seigneurs de la « Moinerie » deviendront auparavant aussi Seigneur de Miniac-Morvan attachant ainsi à leur patronyme le nom de cette paroisse. Ainsi du nom de La Moinerie ils devinrent de La Moinerie-Miniac).
Pierre de la Moinerie, sieur de Miniac né le 22/07/1644 à Saint-Malo, épousera Anna de Geraldin ; ils auront pour enfants Guyonne dite Dame de Lorgeril et Thomas-Auguste Miniac de la Moinerie celui-ci voyant le jour en la noble maison de Moinerie assise en la Ville es Nonnais (Celui-ci Capitaine Corsaire décédera en mer le 27/03/1713 – Source : Duguay Trouin Jean Yves NERZIC p450).
La dite Guyonne Miniac, Dame de Lorgeril, prendra pour époux le marquis Charles II de la Hautonnière de la susdite maison; ils auront entre autre pour enfants Joseph et Françoise. Celle-ci née en 1650 devint à la mort de son frère Joseph, marquis de la Pihoraie de son vivant Gouverneur de la ville de Rennes décédé sans enfant, l’unique héritière de la « maison » de leur père. Françoise prennant pour époux Brandelis de Valoris pouvons-nous voir dans le dit « Brandelis de Valoris » l’origine même de la Maison noble de la Ville Oris en Tressaint ? [Sources: Mémoire de Madame de la Chaux; Andréa René le Page tome 1 pp.348 et 351; année 1777].
Françoise de la Hautonnière trouvera la paix éternelle en effet en 1731 alors âgée de 81 ans (Charles de La Hautonnière leur père épousa le 20 juillet 1654 à Saint-Malo leur mère, Guyonne de Miniac Dame de Lorgeril; celle-ci décédera au château de La Pihoraie en 1721 âgée de 93 ans).
En 1698, le 9ème jour d’avril, Madame la Marquise Françoise de la Hautonnière, la susdite Françoise, permettra la construction de la sacristie de l’église de Tressaint cela en acceptant la démolition de la chapelle Saint-James de Tressaint dont elle était alors seule propriétaire et la réutilisation des pierres d’icelle pour l’édification de la dite sacristie. Voici cet acte annonçant ce don :  … Le neufuieme avril de cette année mil six cent quatre vingt dix huict monseigneur Leveque et comte de Dol a tenu sa visite dans cette église. Entre autre de ses reglements il a principalement ordonné de construire une sacristie du coté de l’Evangile. Pierre Duval maçon de Saint-James pris le bail. La taille a été tirée de l’ancienne chapelle de Sainct James par la permission de Madame la Marquise de la Hautonnière. C’est tout ce qu’elle a contribué à l’édification de la sacristie… [Archives paroissiales de Tressaint. B.M.S. 1663-1725].

1698
Acte d’enregistrement de la réalisation de la sacristie.


Le neufuieme avril de cette année mil six cent quatre vingt dix huict Monseigneur Leveque et comte de Dol a tenu sa visite dans cette église. Entre autres de ses reglements il a principalement ordonné de construire une sacristie du coté de l’Evangile. Pierre Duval maçon de Saint-James en a pris le bail. La taille a été tirée de l’ancienne chapelle de Sainst James par la permission de Madame la Marquise de la Hautonnière. C’est tout ce qu’elle a contribué à l’édification de la dite sacristie… Archives de Tressaint, BMS 1663-1725
J’ai fais un plan côté de l’église de Tressaint telle qu’elle est encore aujourd’hui, l’épaisseur des murs de 0.80 est comprise; à noter que l’intérieur des deux chapelles situées au nord et au sud sont, en leur intérieur respectif, en arc de cercle et non rectangulaires comme les chapelles le sont toutes deux en leur extérieur. La Sacristie, dessinée ici en tracé vert, fut ajoutée au 17ème siècle, en 1698.

1844.
L’étendue de la paroisse de Tressaint

L’ancienne paroisse de Tressaint est tout un ensemble de villages, de métairies et de maisons lesquels  forment encore aujourd’hui une surface géographique très étirée. Son territoire est délimité à Midi par la rivière de Rance ; sur son étendue géographique lors des dernières prospections aériennes archéologiques plusieurs enclos de l’âge du fer ont été répertoriés. Des dépôts de Tégulaë, tuiles de couverture gallo-romaines, en autre, ont été elle aussi trouvées lors de prospections archéologiques faites directement sur le terrain.
En son occident cette ancienne paroisse est accolée à la commune de Lanvallay laquelle aujourd’hui l’a entièrement avalé. Tressaint à Orient contre- poussée par le grand pays d’Evran et au Nord par le château de la Vairie assis en l’ancienne paroisse de Saint-Solen aujourd’hui elle aussi en Lanvallay. Tressaint comprend tout un ensemble de villages et de petits lieux dits divers alors hier pour certains presque toujours fermes agricoles ou métairies ; nous avons ainsi du Midi au Nord les villages : la Mare, le manoir de la Grand-Cour,  la Chesnaie, la Fosse, le Bas-Bourg, la Roche, la Cour Gohel, le Puits Harel, le bourg de Saint-James, la Ville Oris, le moulin de Pontperin, la Corne de Cerf, les Loges nommées hier les Longs Champs, Bel Air, les Bruyères, les Chanteries, la Butaine, le Haut de la Lance celui-ci étant aujourd’hui intégré au village de la Ville es Souèdre, la Mercerie et enfin la Ville Ameline.
Représentation partielle de Tressaint en 1844 (travail personnel).
La paroisse de Tressaint a toujours relevé de l’évêché de Dol et au lendemain de la Révolution française elle devint une commune à part entière avant d’être en 1803 rattachée à celle de Léhon. Détachée très peu de temps après de cette même commune elle fut aussitôt liée à celle de Lanvallay en 1807 avant de retrouver peu de temps après, en 1828,  une nouvelle et entière indépendance. Le 20ème siècle verra une avant-dernière fois son état « civil » transformé puisqu’elle sera de nouveau rattachée à la commune de Lanvallay mais comme simple commune associée ayant alors, pour maire, un simple maire délégué. Tout dernièrement dans les très jeunes heures du 21ème siècle, en été 2012, elle fut définitivement absorbée par une fusion en notre même commune de Lanvallay.

Depuis ce jour Tressaint et devenu une entité à part entière de Lanvallay et, en tant que commune souveraine, elle a définitivement cessé d’être.

L’ancien presbytère de Tressaint, aujourd’hui maison d’habitation.
Celle-ci fut construite sur les soubassements de l’ancien presbytère lequel fut ainsi refait à neuf. Remarquez la très nette reprise de maçonnerie à mi-hauteur de la Tour rectangulaire; cette reprise se voit aussi d’ailleurs sur l’extension centrale de cet ensemble.

Reconstitution du manoir de Tressaint la chapelle comprise.
 En couleur bleue le manoir originel, l’église et le presbytère, cela en 1844 , 1966 et 2012; en couleur rouge les agrandissements successifs apportés par le Foyer de Charité depuis 1966 année de son acquisition. Plan JPF.

Le très beau Oculus monolithique de la Sacristie.
13-14-15ème siècle ?
Cette très belle pierre provient de l’ancienne chapelle Saint-James laquelle fut entièrement démolie en 1698 pour permettre l’édification de l’actuelle sacristie. Elle est très probablement avec la baie trilobée l’une des pierres les plus anciennes de cette église.
La Croix Saint-James du bourg de Saint-Jame
Cette Croix Symbolise t’elle l’emplacement de l’ancienne chapelle Saint-James laquelle fut entièrement démolie en 1698 pour permettre l’édification d’une Sacristie attenante à l’église paroissiale de Tressaint ? 
L’ancienne paroisse de Tressaint comportait hier et comporte toujours de nos jours, un ensemble de petits villages lesquels ont formé jusqu’en 1790  la paroisse de Tressaint. Le bourg de Saint-James donc, le plus gros de ces différents petits villages, se trouve être positionné depuis des temps séculaires et très lointains au plus près de l’ancienne voie Gallo-romaine allant de Corseul à la ville de Rennes et cette même voie ancienne toujours le traverse aujourd’hui. Qu’elle peut-être éventuellement l’origine du choix de l’appellation du bourg de Saint-James . Les archives B.M.S les plus reculées de Tressaint, rédigées à la fin de 17ème siècle, nous présentent bel et bien ce village ou ce bourg, sous la forme orthographique de Saint-James (James est une autre forme d’écriture pour écrire Jacques. La rue Saint-James signifie la Rue « Saint-Jacques. (de là vient le surnom donné aux habitants de Tressaints : les Jacques).
Saint-Jacques l’un des deux Saints protecteurs de l’ancienne paroisse de Tressaint (Saint-James)
Saint-Philippe le deuxième Saint Protecteur.
Les apôtres Philippe et Jacques étaient tous deux inséparables l’un de l’autre puisque pendant presque deux milles ans le même jour ils étaient tous deux ensemble toujours célébrés. Il faudra attendre le XX siècle pour voir l’un fêté en mai et l’autre en Juillet.
Hier indissociable l’un de l’autre ils furent tous deux choisis pour protéger religieusement la paroisse de Tressaint.
CY GIT LE CORP DE VENERABLE ET DISCRET PRETRE JAN FAUCHET RECTEUR DECEDE LE XI SEPTEMBRE 1729

La Pierre tumulaire de Jan Fauchet qui fut le prêtre recteur de Tressaint lorsque sera édifiée la Sacristie de l’église en 1698.
Inhumé dans le cimetière et non dans l’église, comme le stipule l’acte ci-dessous lequel a enregistré son inhumation, sa pierre fut, et cela à un moment précis de notre histoire locale, réintégrée à l’intérieur même de notre église paroissiale de Tressaint. Pourquoi cela fut-il ainsi fait ?

Acte d’enregistrement de son décès :
…Le corps de vénérable et discret Missire Jan Fauchet, âgé d’environ soixante et quinze ans, dans son vivant Recteur prieur de cette paroisse de Tressaint, décédé le dixième septembre, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse par nous soussignant recteur doyen de Saint-Carné l’onzième du dit mois mil sept cent vingt neuf en présence des soussignants et de plusieurs autres. Henry Davy recteur de Saint-Carné; J.Oriou prestre curé de Lanualay; Pluer recteur de Saint-Samson; Prioul recteur de Lanvallay; Missire Pierre Lucas prêtre. François Legros prêtre: Nicolle recteur de Lehon
XV siècle
1449
En l’église de Tressaint voici la
dernière demeure de Charles de Lanvallay.
Sous celle-ci il y a longtemps reposait encore Charles de Lanvallay, seigneur de Tressaint et de Clerre-Fontaine en Tréfumel ; il décéda en avril de l’année 1449.
Dans son testament rédigé le 28/04/1449 il demanda l’autorisation d’être inhumé en son église seigneuriale de Tressaint.

Les Armoiries de Charles de Lanvallay, les mêmes que celles de son père Robin, sont ici au nombre de 5. A savoir une en chaque angle de la Pierre et une centrale beaucoup plus grande; dans sa très grande sobriété aucun texte a été inscrit sur celle-ci laissant seulement parler les différentes éléments de ses armoiries ; elles sont : d’Azur à sept Losanges d’Argent posés 3, 3 et 1.
Le grand-père de Charles de Lanvallay était Pierre III de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, dont la fille nommée Marguerite épousa Robin de Lanvallay.

Le bénitiers aux 8 poissons.
La cuve est posée sur fut cylindrique monolithique surmonté d’un chapiteau hexagonal
XV-XVI siècle
CI GIST LE COR DONORABLE…N RIEUX PERRINE BUNEL 1671. 

Ayant commencé son sacerdoce en 1736, le Vénérable et discret messire Guillaume Pinot, prêtre, chanoine régulier et titulaire du prieuré de Saint-Martin et, à ce titre, chanoine de l’église cathédrale de Rennes, décédera en sa maison prieurale de Tressaint le 24/05/1763 ayant ainsi oeuvré pendant près de 30 années. Agé d’environ 75 ans, né en 1688, il vint en cette paroisse ayant 48 ans. Il sera inhumé en son église paroissiale de Tressaint dans la chapelle même de la Vierge. Sa fonction prieurale sera remplacée momentanément par le simple poste propre à tout curé lequel sera confié, mais quelques jours seulement, à monsieur Leroux ce dernier l’ayant assisté déjà dans sa tache durant ses derniers jours ; celui-ci sera presque aussitôt remplacé par Messire Viel dit curé d’Office.
Monsieur Gaignard, prieur de Tressaint en 1766, allait bientôt entrer en fonction. 
1882.
La Vierge à l’Enfant d’Emile Dutertre.


Peinture sur bois mettant en scène le Christ accompagné de Saint-Jacques et de Saint-Philippe
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Petite porte en bois peint servant à fermer l’Armoire murale contenant le Calice de la Communion.
La petite chapelle adorative de la Vierge
La petite chapelle du Baptistère
XIX siècle.
L’ancien confessionnal
Fin XVII siècle.
La charpente de l’église
lors de la dernière campagne de restauration menée sous le mandat de monsieur Jean-Yves Delarocheaulion, Maire de Lanvallay.

Campagne de septembre 2011.

Michel en 2013 en train de remonter le pourprin du cimetière partiellement écroulé.

Apparition de la paroisse de Tressaint
Le nom de la paroisse de Tressaint apparait très tôt dans l’Histoire de notre région en la personne du seigneur Paien de Tresent ; celui-ci est cité en effet avant 1184 lorsque sera confirmé par Albert Evêque de Saint-Malo, et Geoffroy de Dinan fils d’Olivier, les dons des manoirs d’Angleterre qu’Olivier III de Dinan en 1177 offrit au prieuré de Saint-Malo de Dinan. Evêque de Saint-Malo entre 1163 et 1184, l’existence d’Albert assis le vivant même de Pagano de Tresen.

Est-ce que la petite église ou chapelle de Tressaint existait déjà au 12ème quand le dit Paien par une charte fut cité ?
Personne dans l’absolu ne peut apporter une réponse affirmative à cette même question cette église ayant probablement elle aussi subit plusieurs périodes de restauration.
Alain de Lanvallay dans la continuité de son retour de la croisade menée contre les Albigeois par Simon de Montfort décide vers 1218,de l’édification du couvent des Frères Prêcheurs de Dinan; l’église de Tressaint était t’elle déjà construite ?

Lorsque Jean de Lanvallei son frère présumé, avant 1209, donne à l’abbaye de Vieuville sous Dol sa terre d’Harel, terre située en le Pays de Dol, l’église était t’elle déjà commencée ?                  Les premiers seigneurs de Lanvallay, en tant que seigneurs de Lanvallay-Tressaint, apparaissent très peu de temps après, au tout début du 14ème siècle et cela avec la naissance de Raoul de Lanvallay, 1er seigneur de Tressaint pour le grand historien de la Duchesse Anne que fut Du Paz.
Né vers 1300, seigneur et chevalier vers 1320-1330, le dit Raoul 1er de Lanvallay fut t’il le véritable premier seigneur de Tressaint et concepteur aussi de notre petite église paroissiale ?

A l’inverse nous avons la certitude de son existence dès la première moitié du 15ème siècle puisque Charles de Lanvallay susnommé, seigneur de Tressaint, déposera une autorisation afin de pouvoir se faire inhumer dans la chapelle seigneuriale relevant de ses terres, demande dûment acceptée; nous étions alors en l’année 1449. 

Charte rédigée avant 1184 et citant le premier seigneur de Tressaint
 Ego Albertus, Dei gracia Sancti Maclovii episcopus, tam presentibus quam futuris curavi quod Gaufredus, filius Oliverii de Dinanno, Deo et ecclesie Sancti Maclovii de Dinanno coram nobis concessit elemosinam quam pater illius eidem ecclesie per se dederat monachando, et calumpniam quam exinde diutius fecerat in manu nostra deposuit; testibus B. priore Sancti Maclovii, etEudone filio Morelli, et Jos. et Johanne et Rivollono et Gaufrido et Stefano canonicis. De monachis Willelmo quoque  priore Sancti Maclovii Dinanni, Her.priore Becherel. De laicis Radulfo Orel, Gaufrido filio Willelmi, Pagano de Tresent, Gaufrido filio Roberti monachi et Petroclerico de Insula cum pluribus aliis tam clericis quam laicis
Traduction personnelle : Je Albert, par la Grace de Dieu évêque de Saint-Malo, de sorte que le présent et le futur assurent que Geoffroy, fils d’Olivier de Dinan, a donné devant nous à Dieu et à l’église de Saint-Malo de Dinan les aumosnes que son père lui même avait donné et il le revendique ce que à la suite de notre main nous confirmons. Témoins B.prieur de Saint-Malo, Eudes fils de Morelle, et Joscelin et Jean et Riwallon et Geoffroy et Etienne théoriciens. Et également le moine Guillaume prieur de Saint-Malo de Dinan et Her.prieur de Becherel, les laïcs Raoul Orel, Geoffroy fils de William, Payen de Tresent, Geoffroy fils de Robert moine et Pierre clerc de L’Isle et aussi plusieurs autres tant clercs que laïcs.

Les différentes formes d’écritures de Tressaint.
La paroisse de Lanvallay fut citée pour la toute première fois en l’année 1136; la paroisse de Tressaint le fut dès l’année 1123 en une charte relative à l’Organisation religieuse de nos régions ; au regard de cette information la paroisse de Tressaint, cela par l’écriture bien sur, est donc plus ancienne que celle de Lanvallay même si ce fait ne s’établit que sur  très peu d’années il est vrai.
Relevant probablement dès ses premières jeunes heures de l’évêché de Dol, la paroisse de Lanvallay étant une « enclave » de l’évêché de Saint-Brieuc, la paroisse de Tressaint, tout comme Lanvallay d’ailleurs,  s’écrira elle aussi de moult façons.
Dans une des chartes de Dol nous rencontrons ainsi l’écriture de « Tressanctus en 1123 lorsque dans une autre bulle Papale, elle rédigée en l’année 1146, nous rencontrons l’écriture latine de « Trium Sanctorum » ce qui veut dire en français: les trois Saints.  Quels ont pu bien êtres ses dits trois Saints ?

Si au XII siècle avant 1184, cela du temps même du dit Alain de Lanvallei, nous rencontrons l’écriture de Tresent ce même siècle nous citant  Pagano de Tresent (ou Payen de Tressaint), au XIII siècle nous rencontrerons les écritures de Tresent et Tresseint le XVIII siècle nous écrivant quant à lui Tressainct.
 Le XIII siècle en l’année 1266 dans un acte de l’abbaye de Vieuville sous Dol nous donne les écritures de Teicent, Trecent et Tressent ; cet acte est important pour nous puisqu’il nous présente un seigneur « chevalier » de Tressaint prénommé Hamelin: Hamelvinum de Teicen. 
Un acte plus tardif, lui rédigé en l’année 1380, soit plus d’un siècle après, nous présente Alain et Hamelot de Tierssent  « Hamelot » étant une autre forme orthographique de Hamelin. Ainsi à la lecture de ces deux actes écrits et espacés par le temps nous comprenons que le prénom de « Hamelin » très probablement se transmit héréditairement au sein même de cette famille seigneuriale certainement déjà vassale en les toutes premières heures du XIV siècle de Raoul de Lanvallay 1er seigneur de « Lanvallay-Tressaint » né vers 1300

Est-ce que nous devons voir au travers des dits « Hamelin de Tressaint » l’origine même du village de la Ville Ameline ?

Ci-dessous les trois chartes ci-dessus citées : 

1123. Tressanctus. Ego Baldricus Dolensis archiepiscopus. Hoc signo quartam istam confirmavi. Testibus istis sub notaris + Goffredi Dolensis archiaconi ; + Willelmi decani ; + Jordani canonici ; + Goffredi magistra scolarum ; + Vitali canonici ; + Quevarodi canonici ; + Hamonis canonici ; + Stephani canonici ; + Gilduini canoici ; + Willelmi canonici ; + Goffredi canonici ; + Gilduini canonici ; + Roberti canonici ; + Guillelmi vicarius cujus predecessores id ipsum prius concesserant. de monachis Silvestro monaco. Normanno + ; Namone + ; Goffredo + ; Alfredo + ; Willelmo + . Actum in capitulo Dolensis regnante Domino nostro Jhesu X pristo, anno incarnationis ipsius millesimo centesimo XXIII, indictione XV, concurrentes VI, claves terminorum XV, epacta XI. Hec supradicta que predecessor meus bone memorie Baldricus Dolensis archiepiscopus confirmavit. Ego Gaufridus tunc prefate ecclesie archidiaconus confirmo et sub eodem anathemate et qui fuerint qui infrangant pono et sigilli nostri munimine corroboro.  
Traduction personnelle : Tressaint. Moi Baldric archevêque de Dol. Ce quatrième mot d’ordre pour confirmer cela. Les témoins en dessous de leur marque:  signe Geoffroy archidiacre de Dol; signe Guillaume doyen ; signe Jordan chanoine ; signe Geoffroy maitre scolastique ; Vital chanoine ; Quevarodi chanoine ; Hamon chanoine ; Etienne chanoine ; Gilduin chanoine ; Guillaume chanoine ; Geoffroy chanoine ; Gilduin chanoine ; Robert chanoine ; Guillaume vicaire; ses prédécesseurs lui ayant accordés ; les moines Silvestre monaco ; Norman signe ; Namlone signe ; Geoffroy signe ; Alfred signe ; Guillaume signe. Acté et fait en le Chapitre de Dol en le règne de Notre Seigneur Jésus, année de l’Incarnation 1123, indiction XV, concurrent VI, clefs des termes XV, épacte XI. Pour la mémoire de mon prédécesseur cité ci-dessus, Baldricus archevêque de Dol, moi Geoffroy archidiacre de la présente église confirme, et sous la même malédiction seront brisés et déposés etc.  Et muni de mon sceau je corrobore. 

Hamelin de Tressent, Alain Poingelos soldat, Olivier de Cherrueix chevalier, Geoffroy le bouteiller de Dol et l’Abbaye de Vieuville sous Dol

1266. Universis presentes litteras inspecturis vel audituris Oliverius de Charruiers miles, et Alanus Poingelos tune temporis armiger, salutem in domino. Noveritis quod cum contentio verteretur din in curia laicali coram episcopo Delens. seu allocuti ipsuis inter Hamelvinum de Teicent militem et ejus uxorem dominam audam ex una parte, et abbatem et conventum Veteris ville ex latera Hamelion et Auda dicentibus quod religiosi habuerant a Gaufrido Buticulario dolensi milite defuncto terram in pago d’Espiniac que dicitur feodus Chapelam ratione doni sen commodati dicto militi a dictis religiosis facti dictis religiosis dicentibus se dictam terram habuisse a dicto milite sigillatas, quam terram dicti Hamel. et ejus uxor petebant ratione proximitatis reverti ex parte, dicte Aude filie dictis militis, reddendo donum vel commo. [commodati] datum dicto militi pro dicta terra.Factum tandem post multa altercationes coram nobis agitatas convenerum tandem  Hamelinus et Auda quod si fr. [fratre] Rob. de Hedeio et fratre Gaufridus de Bescherel monachi Veteris ville, vellent et possent jurare tactis sanctis evangiliis quod ipsi quod ipsi nihil dedissent  vel commodassent ratione fait de prêt en usage dicte terra dicto Gaufrido, dicti religiosi essent ab impetitione dictorum Hamelini et Aude immune quod cum dicti religiosi. Praestitissent coram nobis Hamelino et Auda corporaliter presentibus, et dictum sacrementum accipientibus, nos tanquam arbitri adjudicavimus dicitis religiosis et corum monasterio dictam terram. In cujus rei testimonium etc. Datum anno Domini 1266 mensis augusti apud Labocac. 
Traduction personnelle : 1266. Pour tous ceux qui regarderons cette présente lettre, ou l’entendrons, le chevalier Olivier de Cherrueix et Alain Poingelos porteur d’armure (écuyer), salut en le Seigneur. Vous devez savoir qu’il y eu un contentieux violent en la cour laïc de l’évêché de Dol. Le même harangue [le même discourt solennel entre d’une part…] entre le chevalier Hamelin de Teicent et son épouse Maitresse Aude d’une part, et l’abbé et couvent de Vieuville de l’autre côté Hamelin et Aude ayant fait appel de ce que les religieux reçurent du défunt chevalier Geoffroy le bouteiller de Dol, une terre appelée le « fief de la Chapelle » en raison d’un don ou d’un prêt en usage que les dits religieux firent au chevalier [les religieux de V.V. avaient donc prêté une somme d’argent, ou accordé un prêt, à Alain Poingelos ce dernier avançant en « garantie », et donc en le « gageant » , le dit fief de la Chapelle] ils ont dits les dits religieux avoir fait appel de la dite terre au sceau du dit chevalier [les dits moines de V.V. ont pris possession de ce fief à la mort du chevalier comme prévu dans l’acte « d’engagement » et cela en conformité de la charte scellée du sceau du chevalier], que la terre le dit Hamelin et sa femme prétendirent en argumentant qu’elle devait retourner à proximité d’Aude, la fille du dit chevalier,  en remboursant le prêt en usage du dit soldat pour sa dite terre [à la lecture de cette charte judiciaire Aude, la femme du dit Hamelin de Teicent, était donc la fille de Geoffroy Buticulario alors le « boutiller de Dol » en fonction. Afin de pouvoir retrouver la dite terre, Hamelin et Aude souhaitant qu’elle revienne à proximité d’eux mêmes, les dits Hamelin et Aude ramenèrent ou remboursèrent à V.V.le prêt hier accordé par V.V. à Geoffroy Buticulario] . Enfin après bien des querelles il fut convenu que Hamelin et Aude, si frère Robert de Hédé et Geoffroy de Becherel moines de Vieuville le veulent, qu’ils puissent prêter serment en touchant les saints évangiles, [disant tous deux que…Finalement Hamelin et Aude acceptèrent de se déposséder de la terre hier bien de Geoffroy Lebouteiller pour effacer la discorde les opposant à Veuville) et déclarer qu’ils ne feront plus usage de la dicte terre du dit Geoffroy. A la demande des religieux, appelant à la concorde avec les dits religieux, Hamelin et Aude ont garanti (ont confirmé) devant nous physiquement présents et ont déclaré vouloir recevoir les sacrements. Nous comme arbitres adjugeons aux dits religieux et à leur monastère la dite terre  etc.  En foi de quoi etc. daté de l’année du Seigneur 1266, mois d’Aout à la Boussac.

Monstre d’Alain de Tierssent

1380. La reveue  de Alain de Tierssent Escuier et de six autres Escuiers de sa compagnie, receue à Saint-Aubin du Cormier le premier juing MCCCLXXX soubs le gouvernement de Jehan du Hallay. Ledit Tierssent, Hamelot de Tierssent, Raoul de Belleroy, Alain de Verdun, Lois de Matleon, Jehan de Montguerre, Roulland de Guitté, Perrot le Porc, l’Abbé de Montguerre, le seigneur de Montguerre.


 

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