Réflexions…

Remerciements et Réflexions.

Ce matin il pleut. Et hier, toujours présent sur la si belle flèche du temps, était magnifique, presque magique.
Dans mes neurones génétiques pourtant celui-ci est toujours, et toujours sera.
Finalement il y a une somme infinie de « temps » chacun de nous possédant son propre temps.
La vague bleue qui vient s’échouer sur un rivage toujours s’en va et toujours revient dans un temps qui n’appartient qu’à elle.
Finalement cette vague n’existe réellement que parce que je suis là, là pour la percevoir.
Finalement la réelle existence, sa propre existence, ne peut se faire que par la propre « perception » que l’Autre a de vous.
Et l’Autre n’existe réellement que parce que par vous, et par moi aussi, il est perçu.
Toute vie personnelle tournée vers un individualisme total en vérité spirituellement ne peut pas exister.
Et ne devrait pas pouvoir exister.
Et notre propre réalisation humaine, la nôtre, et non pas la physique, ne peut passer que par la « construction » de l’Autre à laquelle vous devez participer.
Ainsi l’homme dans toute son humanité doit se construire, se doit de construire. Et ainsi il doit être perçu et compris.
Il est vrai que Robinson sur son île déserte physiquement existe. Mais il n’existe, dans la réalité, que pour lui, et que pour lui-même.
Alors qu’elle est sa véritable valeur humaine puisque pour personne hors de lui-même il est ?
La Vie, notre vie, ne peut donc être réelle que parce que, par l’Autre, elle est perçue.

Donc ETRE c’est « percevoir et être perçu ».
Sans ces deux lois, si essentielles pour toutes choses, en vérité nous ne pouvons pas réellement être.
Maintenant la perception de l’Autre par la violence, pour un pouvoir personnel exclusivement tourné vers soi même, n’apporte non plus aucune vie réelle, aucune existence spirituelle.
Le matérialisme poussé à son extrémité que peut que déboucher que sa propre mort spirituelle.
Être véritablement, être vrai, demande donc tout un chemin personnel, chemin personnel profond et sincère toujours tourné vers l’Autre.
La véritable spiritualité ne peut en effet réellement « être » que si elle passe par la perception que nous avons de l’Autre. Tout comme cette vague bleue qui est, et qui toujours est puisque en moi je la perçois toujours.

Finalement le temps réel, le vrai temps, le seul et véritable temps, n’est pas celui qu’ égrène ou que découpe nos horloges ou pendules ; il n’est pas celui non plus qui patiemment et inlassablement nous vieillit.
Le temps réel est celui qui habite et qui est habité, c’est un temps vécu, c’est un temps ressenti. La CONSCIENCE, finalement, permet au temps d’être.
Voici la conversation que j’ai eu hier et ce matin avec Elios.
Aussi, ce matin, sous ce ciel blanc/gris mais cependant toujours bleu parce que celui d’hier en moi toujours est, je voulais avec mes propres mots remercier chacun de vous pour me percevoir et me permettre de vous percevoir aussi.
Soyez sûr que si vous n’étiez pas là pour me percevoir alors je ne serai pas.
Je dois aussi à chacun de vous tout mon travail personnel consacré à ce que vous savez.
Et merci à toi, Elios, d’ ÊTRE enfin.
Merci beaucoup.
Très belle journée.
Jean-Pierre.