Le Cheminneuf ou la rue de la Madeleine.

Peut être une image de plein air et texte qui dit ’17 Dinan (C.-du-N.) Vue générale et vieille route de Lanvallay’
Vers 1900
Voici la longue montée de la rue de la Madeleine. Photographie de la Maison d’Edition Jean Passemard à Dinan.
A gauche, ou à orient, est la Vallée du Cheminneuf celle-ci prolongée à midi par la vallée de la Magdeleine toutes deux ainsi nommées en 1811 (A droite du cheminneuf se remarque très bien sur cette photographie cette même ravine ou SURELEVASION. A la droite immédiate du la Madeleine se voit parfaitement aussi l’ancienne métairie des Clos victime des dits larcins et sujet de ce litige ; celle-ci était alors assise au plus près de notre petit fleuve. Entre 1811 et 1844 pour la réfection de l’actuel chemin de halage menant à la Courbure elle sera déposée et reconstruite là où elle se dresse aujourd’hui).

Le Cheminneuf ou la rue de la Madeleine

Origine patronymique du Cheminneuf.
La première citation du « chemineuf »,chemin menant de Saint-Malo à Rennes, se fera en le milieu du XVI siècle, au travers de la personne du noble homme Jan Marot appelé il est vrai « sieur du Cheminneuf » en certains BMS.
Macé Marot son père, sieur de la Meffraie en Saint-Samson, prendra pour compagne, compagne simplement fiancée semble t’il, Françoise Ferré fille héritière du seigneur de la Garaye en Taden. Ce couple, resté sans enfant, sera à l’origine de la réalisation de la très belle tour d’escalier du château de la Garaye leurs Armoiries étant toujours présentes aujourd’hui dans le bas de ce même escalier. Françoise décédée Macé prendra pour première épouse, ou seconde épouse peut-être si premier mariage premier il y ait eu, Jacquemine Gillier. Macé décédera le 11/09/1552 son fils susdit, Jan Marot sieur du Cheminneuf, décédant le 11/03/1581. Jan, peut être uni à une enfant née Guérin, aura pour fils notre noble homme Macé Marot sieur du Cheminneuf et des Champsguérard en Lanvallay.
De fait, contemporain à Macé Marot susdit fils de Jan, sera Thomas Guérin ce dernier devant impôt à la Magdeleine en 1608. Lors de cette « demande » Thomas sera présenté comme étant le possesseur de la « maison du Cheminneuf » celle-ci possédant maison et logement, celliers, écuries, puits ; elle possédait également alors ses propres pourprins l’enfermant.
L’année 1693 dira que le logis du sieur Nicolas Lambert, sieur des mêmes Champsguérard, petit « Vide bouteille » toujours assis aujourd’hui vers nord à l’angle du talard et de l’actuelle ruelle Jean Perquis, étirait ses jardins jusqu’au sieur Jan Asseline de la Marre, jusqu’à la dite « principale maison et logement du Cheminneuf à laquelle pend l’enseigne du Lion d’Or ». En vérité la dite Maison du Cheminneuf citée en 1608 et 1693 semble bel et bien avoir été la célèbre auberge du Lion d’Or … Sur le Tallard Jan Asseline Lamard uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert fait bastir  et deux jardins au boult proches le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor… Archives de Saint-Brieuc).

1701
Plan de Garengeau implantant le Cheminneuf tel qu’il se présentait alors.
1701
Assise sur le talard, à l’angle de celui-ci et de l’actuelle rue Jean Perquis, face à l’ensemble du logis de Grillemont tout confondu, à la droite immédiate de la dite rue Jean Perquis est le susdit logis du dit Nicolas Lambert. En 1693 il sera dit de ce logis qu’il avait été réalisé à la demande du même Nicolas Lambert sieur des Champsguérard.
Le bout des deux jardins de celui-ci au derrière venaient finir et proches du dit Cheminneuf
(Soit ici le chemin de Saint-Malo à Rennes) et proche de la maison principale et logement du Cheminneuf ou pend le Lion d’Or.
Pourquoi que sur ce plan la dite « principale maison et logement du Cheminneuf » tous deux n’ont pas été représentés ?

A défaut d’un oubli, ou bien d’une erreur de « relevé », l’ensemble de la Maison du Cheminneuf semblerait ne plus devoir déjà être en 1701.
Et pourtant !
En effet Jan Asseline sieur de la Marre, nommé aussi Jean Asseline Delamarre, celui-ci décédant à la Magdeleine à l’âge de 112 ans en 1722, possesseur de la Maison du Cheminneuf puisque ainsi présenté la dite année 1693, transmettra l’appellation « sieur du Cheminneuf » à son propre fils, le transmettra à François Asseline sieur du Cheminneuf né vers 1680.
Le fils de celui-ci, Thomas Asseline lequel prendra pour femme et compagne Jeanne Marie Anne Quétisan, enfant nommé à la Magdeleine le 12/01/1702, sera lui aussi dit « sieur du Cheminneuf »; Thomas se portera acquéreur de la Vallée de Bretagne assise juste au dessus du lion d’Or.
A la droite immédiate du pont, à l’emplacement même de l’amorce de l’actuel quai Talard, était jusqu’en 1756 le grand corps de maison et magasins appartenant au sieur Pierre Salmon. Celui-ci était de par son métier Marchand Tanneur et, cela pendant moult moult baux, le « fermier général » du prieuré de la Magdeleine aussi. Il sera exproprié pour la réalisation du premier quai assis à orient. Pierre la même année se déplacera en le bas du Cheminneuf y faisant construire une nouvel ensemble comprenant maison, entrepôts, celliers, cuves à cuir, écurie, cour etc.



Le talard et le logis du sieur Nicolas Lambert.
Logis fait de neuf avant 1693.
A la droite immédiate de celui-ci est l’actuelle rue Jean Perquis.
Dessin au crayon de la première moitié du XIX siècle par François Agathon du Petit-Bois. 1773-1856.
Celui-ci sera présent à Dinan en 1807.
1756 « Pierre Salmon« 
Assis juste en face de l’actuelle rue Jean Perquis sont
les logis sis au 19 et au 21 de la rue de la Madeleine.

De fait cet ensemble fut édifié juste en face des deux jardins du dit sieur Nicolas Lambert susdit. A ce titre il fut édifié à proximité très proche du lieu où, en 1608, était en effet la dite « principale maison et logement du Cheminneuf ou pend le Lion d’Or« .
En vérité en les dites années 1608 et 1693 n’existaient ici en la remontée du Cheminneuf pour bâti que la susdite « maison du Cheminneuf » le haut de celui-ci, toutefois, possédant les métairie et maison des Salles.
La maison de 1756, celle portant l’actuel n°21, celle qui fut édifiée par Pierre Salmon au lendemain de son expulsion du talard, est celle de droite celle-ci possédant un passage couvert sous maison (Sous celle-ci, en ce même passage, alors que cet ensemble n’existait pas, en 1701 semble devoir cheminer l’extrémité, extrémité ou prolongement, de l’actuelle rue Jean Perquis implanté sur le dit plan Garengeau ; ce chemin ensuite remontait à travers les vallées et de la Magdeleine et du Cheminneuf pour s’en aller sur Saint-Malo).
Celle de gauche qui lui fait suite, et qui porte l’actuel n° 19, nommée la « maison neuve » à la fin du XVIII siècle, est celle qui sera édifiée par Christophe le Roux le propre gendre du dit Pierre Salmon. Cette seconde construction aura l’obligation ou le devoir « d’alignement ». 

Pour les « Listes nominatives » de 1841 celle-ci, construite donc sur un total embat professionnel, sera le bien de François Moncoq et de son épouse Yvonne, née Lavergne.
Tous les deux seront en cette grande maison « Marchand de Grains en tous genre » possédant également sur le Quai de Dinan de grands entrepôts ; pour le côté Dinan François tiendra ces derniers avec son propre oncle, Charles Moncoq. Celui-ci, l’un des marchands les plus riches de Dinan, marchand de bois qu’il était, fera même réaliser son propre navire marchand pour amener ses bois à Dinan depuis Saint-Malo. François fera même construire au dessus du port de Dinan, en Taden, l’actuel château de Kerozen.
François et Yvonne ici même auront 3 enfants, 3 enfants tous en activité professionnelle. Ainsi Français « fils » sera avec ses parents aussi « marchand de grains quand ses deux frères Joseph et Louis seront pour le premier « peintre » de métier et l’autre TANNEUR ; leur sœur Yvonne, elle ici aussi présente avec tous les siens, sera en ces mêmes listes « nominatives » dite « Marchande ».
Peut être une image de arbre
Cet actuel bâti apparaissant au XVIII siècle ici est probablement l’emplacement de l’assise géographique de l’ancienne hostellerie du Lion d’or citée dès l’année 1608.
Probablement édifiée en les dernières heures du XVIII siècle elle accueillera avant 1811, et cela sur la même propriété, le siège de la nouvelle tannerie sortie de terre avant 1811 par Jacques Salmon fils de Pierre.
En la fin de ce même siècle l’auberge d’hier sera entièrement remplacée par un nouvel hostel, particulier semble t’il, celui-ci donnant cette fois directement sur les pavés du Cheminneuf. Ce bel hôtel, possédant puits dans son entrée, gardera le nom de l’ancienne auberge se faisant appeler, il est vrai, l’Hôtel du Lion D’Or. 
Ce même hôtel « particulier » semble avoir été réalisé à la demande de Jacques Salmon lui même.
Fin XIX siècle
Le haut du Cheminneuf avant d’arriver sur les Salles.

Apparaîtra ainsi, presque seigneur de ce lieu et placé sous l’autorité première du dit prieuré, Jean Marot sieur du Cheminneuf fils de Mace sieur de la Meffraie en Taden. En la fin du XV siècle en Dinan son aïeul offrira lui aussi l’une de ses propres terres pour permettre l’édification de la toute nouvelle église de Saint-Malo de Dinan (En le bas de la rue de l’Abbaye est assise aujourd’hui la pierre de la sépulture de Macé Marot son propre fils ; Macé de sa charge fut le «procureur fiscal » du dit prieuré. A ce titre il dû très probablement marcher sur les pas de son père. Tous deux en effet seront dits « sieur du Cheminneuf » ).

Peut être une image de plein air et mur de briques
1605.
Ici est la dite pierre tumulaire de Mahé Marot et de Guillemette Rolland Sieur et Dame du Cheminneuf ; ce chemin est nommé aujourd’hui : rue de la Madeleine.

Cette remontée alors très pendue s’appellera en sa toute première heure sitôt créée « le Cheminneuf » et se nommera ainsi jusqu’à la fin du XVIII siècle période en laquelle, cela vers 1780, il sera pour la première fois entièrement REMIS en état par une restructuration menée en profondeur (Le Ministère des Armées en effet se plaindra de l’impossibilité qu’il avait de remonter depuis le port les boulets de canon destinés sortir de celui-ci tant le chemin était alors dangereux et cahoteux; nombre de boulets en effet étaient systématiquement déversés à l’extérieur des chariots. Archives de Rennes).
En sa partie haute cette remontée sera en effet prolongée pour déboucher beaucoup plus en amont et dans cette campagne menée apparaîtra de fait l’actuelle rue de la Prevallaye celle-ci amenant elle même l’apparition du Pigeon Vert ainsi que la terre de Monplaisir (Avant la réalisation de ce prolongement il n’y avait ici même que terres labourables et le bourg neuf de Lanvallay, il est vrai, n’existait pas encore ; il faudra en effet attendre le courant de1844 pour voir celui-ci sortir de terre).
Et cet ainsi que ce prolongement débouchera au plus près de la grande métairie des Champs-Gallais, au plus près de la grande intersection menant alors et déjà au bourg originel de Lanvallay, menant déjà à la grande ville de Rennes, menant déjà en le grand pays de Dol tout en desservant également toute la grande région de Saint-Malo. Dans cette campagne de Reconfiguration sera définitivement mis à l’écart l’ancienne terminaison de ce grand chemin laquelle se faisait alors par l’actuel petit chemin du Rocher (En celui-ci nous avons aujourd’hui un juste aperçu de l’état premier de ce chemin dit Cheminneuf).

Peut être une image de nature et arbre
L’ancienne Vallée du Cheminneuf.

Aujourd’hui parc, ou très beau jardin privatif, hier était ici même la Vallée du Cheminneuf ainsi nommée dans différents actes notariaux dressés le 03/05/1835 lors de la succession de l’honorable homme Julien Merel.
De faite celle ci à droite était prolongée par la vallée de la Magdeleine nommée en 1693 « le vileu ».
Julien sera déjà possesseur d’icelle en l’année 1811 ; marchand de fer de son métier, il possédait alors le noble Grand logis de la Cour de Bretagne présent un peu plus bas, sur le carouël de la Croixverte à la Magdelaine, à l’angle de la rue de la Baille (Tout l’actuel jardin public faisait lui aussi alors partie intégrante de cette même vallée celle-ci, de fait, appartenant à deux propriétaires ; le second de ces deux propriétaires en 1811 sera Pierre Salmon fils celui-ci de son état aussi Marchand tanneur à la Magdeleine ; de fait il était donc le frère germain de Jacques celui-ci possédant quant à lui la Tannerie assise juste en contre-bas. La rue du Cheminneuf, ou de la Magdelaine, aujourd’hui la Madeleine, avait alors déjà été RETRACEE ).
Alors que l’actuelle rue de Lion d’Or encore n’existait pas, celle-ci apparaissant il est vrai QUE pour la desserte du nouveau viaduc qui lui sera inauguré en 1852, cet acte a le mérite de nous apprendre que cette même vallée touchait la grande métairie des Croix assise quant à elle en le débouché de la rude côte de la Baye (ou de l’Abbaye) ; cette métairie en la dite année 1835 appartenait alors au très notable et noble homme De Pontbriand .

La réalisation de la dite rue du Lion d’Or amènera la réalisation du TRES HAUT mur délimitant cette vallée à occident.

L’acte successoral Merel dressé le 03/05/1835 :
… et une vallée pendante au nord-ouest nommée la Vallée du Chemin neuf située sur le bord sud-est du Cheminneuf de Dinan à Rennes et Saint-Malo, partie labourable et partie en jardin, et contenant un hectare dix neuf ares quatre centiares en herbages et taillis, dans laquelle est un petit cabinet et joignant vers orient et midi à la terre de la métairie des Croix appartenant à Mr de Pontbirand, vers occident à la terre de Dame Asturge née Leroux et du nord à la grande route. Le tout estimé en capital huit mille francs...

Peut être une image de aliment et carte
1780-90
Plan réalisé vers 1780-90 pour le réaménagement de la partie haute de la rue de la Magdeleine.

Dès le milieu du XVIII siècle des plaintes sérieuses furent émises plusieurs fois par l’intendance des armées laquelle se plaignait du très mauvais état carrossable de la longue côte de la Magdelaine.
Il lui était impossible, et cela il est vrai, de transporter en charrette depuis le port de Dinan des boulets de canon sans voir nombre de ces derniers déverser en les bas côtés du chemin avant même d’avoir atteint les hauteurs de Lanvallay; tel était le très mauvais état du Chemineuf.


Le cheminneuf et la veuve Farcy à Rennes, la plus riche Dame de Lanvallay en 1811.
Antérieur au premier plan cadastral réalisé en 1811 ce plan avec celui de l’aménagement du méandre de la rivière à la Courbure est le plus vieux plan de notre commune; il est également antérieur aux différents plans d’aménagement du port de Dinan tous réalisés au lendemain de 1776.
Il est également intéressant dans la mesure où il nous donne trois patronymes ici même tous propriétaires dont notamment le sieur Hervagot, ou Hervagault, lequel semble bien devoir être vers 1762, en notre paroisse de Lanvallay, l’un des plus importants notables propriétaires fonciers du moment.

40 années après que ce plan fut dessiné le premier plan cadastral, réalisé en 1811, donne comme étant le plus grand possesseur foncier de TOUTE notre commune la dite : Veuve Farcy à Renne.

l’Histoire nous l’apprendra qu’elle était la fille héritière du susnommé sieur Harvagot, de son état noble homme, maistre et écuyer ; celui-ci, de son nom complet Julien-Francois Hervagault, par ses propres charges fut Conseiller du roi, juge magistrat civil et criminel au Présidial de Rennes, membre du Grand Orient de France et commissaire des États de Bretagne en 1771, 1773, 1774, 1776 et 1778. Propriétaire par droits d’hérédité de presque toutes les terres s’étirant ici même depuis le méandre de la rivière sa fille épousera en effet Louis-Ange-Francois Annibal de Farcy de Saint-Laurent (Lors de son inhumation il sera inscrit pour celui-ci 14/09/1789 : …Inhumation de messire Louis-Ange-Francois-Annibal de Farcy de Saint-Laurent, chevalier, seigneur de Saint-Laurent, Augan, Beaurepaire, Beauvais, etc. Associé et propriétaire par indivis des forges, forêt et châtellenie de Brecilien et partie du comté de Montfort en Paimpont, conseiller en la grande chambre du Parlement de Bretagne, décédé en son hôtel à Rennes, transporté et inhumé en la paroisse d’Augan...

Ce plan cite en effet parmi parmi ces trois propriétaires la dite demoiselle de Serville, fille héritière des Clos à la Magdeleine ; prénommée Françoise dans les B.M.S de Lanvallay elle décédera le 29/12/1763 ; elle sera inhumée dans le cimetière du prieuré de la Magdelaine au pont à Dinan.

Peut être une image de carte, aliment et texte qui dit ’1780 Tracé originel du cheminneuf vers 1790 nouveau tracé du haut de la rue de la Madeleine Monplaisir le cheminneut vestige moulin (1780) les ChampsGalais colombier (1811) vers ru_delBaye Baye rue vers Dol les Croiries Herviais Mairie jusqu'a 12h00 vers le bourg et vers Rennes’

Celui-ci dans son très vieux parcours ancestral débouchait au plus près d’un très vieux moulin à vent ici sur les hauteurs assis, débouchait sur les anciennes terres seigneuriales des premiers seigneurs de Lanvallay, débouchait en l’actuelle rue des Acacias. Quand le Cheminneuf passant au plus près de la grande métairie des Clos sera en effet prolongé il sera également fortement adouci ; cet adoucissement se fera par un apport de terre considérable, celle-ci descendant comme il se doit de haut en bas. Et tout cet de même apport surélèvera d’autant le Cheminneuf au dessus des terres déjà hier le recevant. Cet apport de terre considérable l’élèvera donc hautement au dessus de la grande Vallée des Salles exerçant ainsi une pression très importante sur le long vieux mur le délimitant de la dite métairie des Clos; celle-ci était alors bien bâti et agricole du très honorable sieur Denoual du Plessix, de Saint-Brieuc». Sa propre généalogie le remontant aux premières heures du XVI siècle celui-ci de son état était alors l’un des «avocats au Parlement à Rennes». Cette pression, cette poussée exercée sur le même long mur séparatif provoquera partiellement son éboulis des chenapans en profitant pour alors aller régulièrement voler, cela le jour comme la nuit, les fruits des pommiers du dit sieur Denoual (Jean François Marie Denoual du Plessis) tout du long plantés ; à ce seul titre ce sieur grand notable aussi à Dinan intentera un procès à la ville de Dinan pour ces larcins menés à répétition.

Vers 1780
Prolongement du haut de la rue de la Magdeleine, ou du Cheminneuf.
Travail personnel réalisé sur le plan cadastral de 1811.

Peut être de l’art
 La ferme des clos au Port de Dinan-Lanvallay.

Huile sur toile d’Isidore Dagnan donnée pour avoir été réalisée vers 1835 lors de la présence du peintre à Dinan.
Peintre né à Marseille en 1788 et décédé à Paris en 1873 celui-ci peindra des œuvres jusqu’en 1857…
A gauche, en plan central, assise à l’entrée d’une très légère courbe de la rivière, est l’ancienne ferme des Clos avant qu’elle ne soit déplacée un peu plus haut sur la même parcelle de terre. La ferme originelle, ici représentée, sera en effet entièrement démolie puis reconstruite pour les besoins d’aménagement du talard celui-ci devant être en ce même endroit élargi. Cette modification du talard et cette modification d’emplacement de la ferme des Clos seront donc réalisés qu’au lendemain de 1844.

Peut être une image de arbre
Tannerie citée existante en 1811
…aux héritiers de feu Jacques Salmon…
Peut être une image de plein air et arbre

La tannerie de Jacques Salmon bien en 1811 de ses enfants de lui héritiers.


Fin XVIII siècle. Ce qui reste aujourd’hui de la très grande tannerie qui fut ici même édifiée par le sieur Jacques Salmon fils de Pierre Salmon dit l’Aisné. Toujours présente en les premières heures du XIX siècle elle sera dès 1820 le bien des établissements « Lebreton ». Cette tannerie, hier presque entièrement en ruine, fut dans les années 2005 reconstruite presque à l’identique afin d’y aménager différents appartements….La tannerie Lebreton est attestée sur ce site de 1820 à 1830. Entre 1831 et 1838, l’établissement appartient à Olivier Delaunay. En 1834, celui-ci est autorisé à adjoindre à la tannerie une fabrique d’amidon à condition qu’il fasse construire un aqueduc pour que les eaux grasses et les résidus de la fabrication ne se répandent pas autour de l’usine mais soient dirigées par ce canal souterrain jusqu’à la rivière. – En 1860, un atelier de clouterie est bâti sur la parcelle du logement patronal dit Hôtel du Lion d’or. – En 1862, la tannerie devient la propriété d’Eugène Lenouvel. – En 1886, la faillite de l’entreprise Lenouvel-Maisonneuve est prononcée. Le jugement de clôture a lieu le 16 juin 1888. En 1889, le site est vendu à Joseph Rouault. Vers 1890, quelques travaux sont réalisés sur le séchoir de la tannerie. – Le 21 juin 1951, Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment la SARL Société des cuirs et peaux de l’Ouest, au capital de 300 000 francs, qui a pour objet la collecte de cuirs verts en Bretagne et dans les régions limitrophes (négoce de cuirs et de peaux brutes). – Elle est dissoute le 31 décembre 1953. Actuellement, le site, qui appartient à des anglais, a été transformé en maison et en chambres d’hôtes ; les ateliers de la tannerie sont en partie détruits…