Les Vaucouleurs de Lanjamet, seigneurs du dit lieu et de la Poterie, possédaient leurs terre et château seigneurial à Maroué, en Lamballe. Ils seront en cette terre, et donc en leur château de Lanjamet, « seigneurs » entre les XV et XIX siècles.
Prenant alliance en les Cadillac ils apparaissent également ici à Taden, ici en le manoir de la Grand Cour, ici à Bon Espoir, et cela dès le milieu du XV siècle. Ils y resteront trois générations entières, ils y resteront jusqu’au lendemain de 1553 leurs propres heures s’écoulant telle une eau vive entre ces pierres tout au long de ces moult années.
Ils seront aussi possesseurs du moulin de la Roche en la vallée de l’Argentel, l’actuelle vallée de la Fontaine des Eaux.
Finalement la vie a toujours été un immense espoir, a toujours été cette eau que jamais rien ne parviendra à arrêter
Ah Bon Espoir !

Le bâti actuel de Bon Espoir, celui-ci remplaçant un bâti beaucoup plus ancien, est du XVIII siècle.
Les sœurs du Saint Esprit de Plérin s’installeront ici même, entre 1729 et 1733.
La maison noble de Bon-Espoir sera citée dès l’année 1552 dans un aveu de Marie le Voyer Dame de Taden et de Bon-Espoir ; Bon Espoir possédait alors aussi une chambre assise sur un cellier, chambre réservée pour le chapelain de la chapellenie de Sainte-Anne assise en l’église de Taden. Marie Le Voyer déclarera ici même la présence d’un vieux colombier ainsi que celle d’un pressoir transformé depuis ; celui-ci est aujourd’hui cet actuel logement, ici à gauche.
L’ancienne chambre du chapelain en l’embrasure de sa fenêtre semble devoir posséder encore quelques éléments du XVI ou du XVII siècle.
De fait, au XV siècle, s’ouvrait ici même le domaine agricole du manoir de la grand Cour.
Le porche, probablement du XIV ou XV siècle, proviendrait du manoir de la grand Cour déplacé qu’il fut lorsque viendront en effet ici même en ce lieu s’installer les Sœurs du Saint Esprit.

Le manoir de la Grand Cour duquel relèvera Bon-Espoir.
Il fut peut-être édifié du vivant même de Robert de Quedillac, aïeul de François de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet et de la Poterie. François sera aussi seigneur de Taden très probablement puisque son fils aisné, Georges de Vaucouleurs, sera possesseur et du dit manoir de Taden et du dit Bon Espoir.
Pourquoi cela ?
De fait Jean de Vaucouleur seigneur de Lanvamet, père de François donc, prendra pour épouse Janne de Quedillac, à savoir la propre fille du susdit Robert ; à ce titre Jean sera le beau-frère de Bertrand de Quedillac seigneur de Taden celui-ci héritier par son père de la Grand Cour/Bon Espoir. Bertrand de Quadillac aura pour seul enfant lui succédant Catherine celle-ci prenant pour époux, il est vrai, le susdit Bertrand Ferré seigneur de la Garaie ; et de cette dernière union sortira Françoise Ferré. Morte très jeune, sans avoir eu d’enfant, Françoise dû cependant connaitre une idylle avec un voisin assis très proche, avec Macé Marot alors possesseur de la terre, maison et métairie de la Meffrais assises toutes trois en Saint-Samson, au plus près de Taden ; Françoise et Macé feront probablement commencer ensemble les travaux du très bel escalier de la Garaye les Armoiries Ferée/Marot illuminant toujours aujourd’hui les premières marches de celui-ci.
Héritière du manoir de la Grand Cour et de Bon-Espoir, mais Françoise décédant sans enfant, cette seigneurie de Taden sera après dispute « récupérée » par le susdit François de Vaucouleur de Lanjamet puisque celui-ci était le plus proche héritier de Catherine de Quédillac. La dite dispute s’établira entre François lui même et le dit Bertrand Ferré celui-ci ayant mis « main mise » sur les bien de Françoise, donc sur les biens de sa propre fille, enfant née de Catherine de Quedillac donc.
Petit-fils de Robert de Quadillac Francois de Vaucouleurs réclamera, à ce titre, la seigneurie de la Grand-Cour créée hier par son aïeul ; François à la finale obtiendra « gain de cause » et entrera ainsi en la possessions des dits Grand-Cour/Bon Espoir.
Par affiliation agnostique cette seigneurie de Taden restera donc au sein de la même famille quatre générations entières Marie Le Voyer, seconde épouse de Georges de Vaucouleurs de Lanjamet, faisant établir en 1552 un état complet et détaillé et de la Grand-Cour et de Bon Espoir. Marie possédait il est vrai cette seigneurie par son droit de douaire, et cela depuis le 21/06/1543 Georges décédant peu avant. Les deux frères de celui-ci, Jean et Gilles de Lanjamet, Jean étant uni à Marie Madeuc, tous les deux décéderont sans enfant ; les droits de douaires de Marie Le Voyez, alors déjà veuve de Georges, seront établis entre les dites Marie Le Voyez et Marie Madeuc toutes deux alors déjà veuves, il est vrai, de leur mari respectif.
Marie Le Voyez décédée, ses droits de douaires éteints, la Grand Cour et Bon Espoir, donc toute la seigneurie de Taden relevant hier de Bertrand de Quédillac, échoira par droits d’hérédité à Jacques de Vaucouleurs de Lanjamet le propre fils aisné du susdit Georges, enfant né du premier lit de son père, enfant né de Berteline Daniel. Seigneur de Lanjamet, seigneur de Villeandré, seigneur de la Boullaie-Ferrière par son père, seigneur aussi des Chapelles-Valoyses par son aïeule paternelle Gillette de Bourneuf, maisons nobles assises en la paroisse d’Irouder, Jacques n’avait aucune raison de garder envers lui sa seigneurie de Taden héritée par lui. Il semble en effet devoir la vendre vers 1550 à un autre seigneur établi aussi à Taden, à Olivier Vallée sieur de la Conninais.
Les Vaucouleur de Lanjamet seigneurs de Taden et Marie le Voyer « Dame de Taden et de Bon-Espoir« .
Au lendemain de Bertrand de Quedillac que deviendra t’il du manoir de la Grand Cour de Taden, véritable seigneurie à part entière, seigneurie assise en la paroisse de Taden accompagnant en celle-ci celle des seigneurs de la Garaye ?
De fait Bon-Espoir, ancienne maison noble au XVI siècle, devenu simple couvent au XVIII siècle, est assis juste en face du dit Manoir de la Grand Cour.
A ce titre les seigneurs de Taden au XVI siècle, possesseurs de la grand Cour, étaient aussi possesseurs de Bon-Espoir.
En le milieu du XV siècle apparaitra également en Taden une troisième seigneurie, plus petite celle-là il est vrai, la seigneurie de la Conninais. La Conninais sera fondé au lendemain d’Alain Muscet lequel, né vers 1430, sera cité porteur d’une brigantine en 1480 celui-ci apparaissant pour la Conninais, apparaissant pour trois journaux de terres alors tenues en roture (La Conninais sera ensuite le bien de sa propre fille héritière, Eustaice Muczet, laquelle prendra pour époux, vers 1480 Olivier, Melas. Tous deux auront une enfant laquelle prendra pour mari un enfant né » Vallée ». De cette union sortira Olivier Vallée celui-ci prenant pour femme et compagne Guyonne Nicolas sieur et Dame de la Conninais. De faite Guyonne était la sœur de Pierre Nicolas sieur du Gislau en Saint-Piat.
Né vers 1560 Jacques Vallée, enfant des susdits, seigneur de la Conninais et époux de Janne Ferron, fille de Bertrand Ferron seigneur du Chesne en Calorguen, semble devoir se porter acquéreur de Bon-Espoir. Ouvrir l’arbre de généalogie ci-dessous).
Avant que n’apparaisse la seigneurie de la Garaie, aujourd’hui orthographiée « la Garaye », celle-ci en ces toutes premières n’était une simple métairie noble, métairie possédant maison probablement ; le tout était alors à la famille d’Angoulvent, étaient à Olivier et Olive d’Angoulvent tous deux frère et sœur probablement, tous deux probablement « possesseurs héritiers » de celle-ci. Olivier sera cité ici meme, pour cette métairie, en la seconde du XV siècle, le 24/04/1469 exactement, et cela lorsque celui-ci choisira pour héritier le noble homme Guillaume de Marcaro. Celui-ci semble avoir pris pour femme et compagne Marie d’Angoulvent fille très probablement d’Olivier. La dite Olive, sœur présumée d’Olivier donc, prendra pour époux Pierre Ferré seigneur de la Ville es Blanc en Sévignac.
Les Ferré vont, eux aussi, prendre alliance en la famille seigneuriale des dits Cadillac, famille possesseurs de la Grand Cour (La château de la Garaye sera probablement entrepris par Gilles Ferré seigneur de la Ville es Blanc et de la Garaye, fils qu’il était du susdit Pierre. Etait aussi seigneur en Taden, du temps même de Pierre, Charles du Breil celui-ci seigneur du Pin en Saint Carné, seigneur de Plumaugat, seigneur de Rays à avoir le pays de Ploubalay. Déjà allié à la puissance famille des Du Chastel, famille seigneuriale assise en Evran, Charles par acquêt se portera acquéreur effectivement en Taden des maisons, métairies et terres de Rigouman et de la Robardais. Sa fille, Françoise du Breil, prendra pour époux notre susdit Gilles Ferré).
De toute façon tout ne se transmet t’il pas ?


Nous avons vu, et cela dans un précédent chapitre consacré à l’église de Taden, que de forts désaccords, désaccords portant sur des droits de prééminences s’exerçants au sein même de l’église de Taden, opposèrent Pierre Ferré, père de Gilles Ferré seigneur de la Garaye, à Robert de Quédillac lui même père de Bertrand ; Bertrand décédera très peu de temps après le mariage de Catherine, sa fille, celui-ci le 27/07/1517 laissant ainsi à son seul enfant héritier toute sa seigneurie de Taden donc le manoir de la Grand Cour aussi … 1517, juillet XXVII, nobles homs messire Bertrand de Quédillac, en son vivant seigneur de Taden, décéda ; laissa veuve dame Catherine (alias Janne) de Chasteaubriand, sa femme, et eust son héritière principale et noble, damoiselle Catherine de Quédillac, femme de noble escuier Bertrand Ferré, seigneur de la Garaye. Son rachapt payé à Dinan…
Pour ce désaccord prendre le petit sentier ci-dessous.
https://lanvallayhistoirepatrimoine.com/en-leglise-de-taden-les-armoiries-des-seigneurs-de-quadillac-et-des-ferre/

Les Vaucouleur de Lanjamet remonte à la fin du XIV siècle au travers de Gefrelot (au XIV siècle on écrira pour Vaucouleurs : Vaucoullour).
Au début du XV siècle ils seront cités au travers de la personne de Julien de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet, lequel verra le jour vers 1410. Décédé avant 1440 sa veuve, Marie Le Vicomte, née au sein de la maison de Penguilli, procédera le 14/08/1440 à la tutelle de Jean de Vaucouleur, leur fils, héritier principal. Celui-ci sera l’objet le 20/05/1455 de sa propre émancipation.
Julien ayant pris le parti de Charles de Blois, se dressant ainsi contre Jean de Montfort, duc de Bretagne, celui-ci confisquera les biens de Julien qu’il proposera au sieur de Beaumanoir. Jean de Vaucouleur susdit, cela le 17/05/1461, procédera à une transaction afin de pouvoir récupérer son bien ou travers d’un raquit ou rachat.
De fait Julien susdit était le fils principal de messire Gefrelot de Vaucouleur susdit, chevalier, seigneur de Lanjamet et de la Poterie.
Les Lanjamet, seigneurs de Vaucouleurs, sortent de la paroisse de Trélivan dès le XIV siècle au travers de Jehan de Vaucouleur cité dès l’année 1386. Ils seront toujours cités par les actes de baptême en tant que « Vaucouleur de Lanjamet » à la fin du XIX siècle.
D’azur à la croix d’argent pleine
Devise : Pour mon Honneur
Jean de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet et de la Poterie donc, prendra pour épouse, le 10/09/1467 exactement, Jeanne de Quédillac fille du susdit Robert ; à ce titre il prendra effectivement pour épouse la propre sœur du dit Bertrand de Quédillac celui-ci, hier en son vivant, le seigneur en titre de Taden. Ne possédait t’il en effet le manoir de la Grand-Cour et toutes les terres nourricières de Bon Espoir ? …Contract de mariage de noble ecuyer Jean de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet, avec noble damoiselle Jeanne de Quedillac, fille de nobles homs messire Robert de Quedillac, chevalier, et de damoiselle Jeanne Sevestre, daté du 10e Septembre 1467, signé : de Launai, passe, et scellé…
A ce titre la même Jeanne de Quédillac était donc la tante germaine de la dite Catherine, Catherine de Quedillac, celle-ci étant de fait le seul enfant héritier du dit Bertrand de Quédillac (les Armes des Vaucouleur étaient : D’azur à la croix d’argent, pleine).
Effectivement, seule héritière, et cela par sa dite union avec Bertrand Ferré, Catherine amenait de fait la seigneurie de Taden en la maison seigneuriale des Ferré bien que les véritables successeurs de Catherine, pour demain, restassent son propre enfant ou, à défaut de celui-ci, ses plus proches parents à elle unis par le sang.
Toujours jeune, avant de mourir, Catherine laissera de son mariage une enfant, laissera Françoise Ferré, laissera un enfant à laquelle on prête aujourd’hui une union restée stérile avec Macé Marot de la Meffraie terre toujours existante aujourd’hui en Saint Samson. Françoise Ferré semble devoir décéder sans laisser un seul enfant qui aurait été son héritier direct (Au décès de Françoise Ferré, morte sans enfants en effet, celle-ci hier héritière du manoir de la Grand Cour par sa mère, la susdite Catherine de Quédillac, restait en lice pour RAMASSER faussement ce manoir que son propre père, le dit Bertrand Ferré).

Eléments de l’ancien couvent ?
Photo de madame Véronique Orain.
Bertrand Ferré rendant aveu en 1517 pour sa seigneurie de Taden, et cela au nom de Françoise, sa fille héritière, sera en 1533 à l’origine d’une dispute laquelle éclatera entre lui même et Georges de Vaucouleur proche parent de sa fille, proche parent de Françoise donc ; Georges de Vaucouleur était « descendant » en effet de la susdite Janne de Quédillac, son aïeule. La dite dispute portera sur les biens de la Grand Cour devant alors être transmis héréditairement.
Georges de Vaucouleur, fils de François de Vaucouleur et de Gillette de Bourneuf, ces derniers seigneur et Dame de Lanjamet et de Villeandré, seigneur et Dame de la Poterie aussi, avec son frère Jean dit l’Aisné était en effet l’un des petits-fils de Jean de Vaucouleur époux de la susdite Jeanne de Quédillac celle-ci, hier, ayant été de son vivant la propre tante de Catherine mère de Françoise Ferré donc.
Jean l’Aisné susdit, époux de Marie Madeuc, chevalier de Lanjamet par son titre, décèdera sans hoir le 02/03/1531 laissant pour seul héritier le susnommé Georges, son dit frère puisné.
En ce désaccord, et cela au nom de ses propres ancestres, Georges de Vaucouleur s’estimait par le sang être l’héritier le plus direct de la dite Catherine Quedillac, seul héritier légitime à prétendre dans sa totalité cette seigneurie assise en Taden.
Un acte judiciaire sera émis en décembre 1536 à la Cour de Rennes Georges se dressant alors en effet contre Bertrand Ferré. A la sortie de cette procédure Georges obtiendra « gain de cause » récupérant ainsi et Grand-Cour et Bon-Espoir …Ecrit fourni en la cour de Rennes, à requete de Georges de Vaucouleur, ecuyer, sieur de Lanjamet, fils et heritier principal et noble dudit François de Vaucouleur, son pere, par representation dudit Jean de Vaucouleur, frere ainé dudit Georges, lequel etoit mort sans hoirs de corps, contre Bertrand Ferré, ecuyer, sieur de la Garaie, en son nom et comme garde naturel de Françoise Ferré, sa fille et heritiere de feue Catherine de Quedillac, dame de Taden, damoiselle, sa mere, qui fille etoit de defunt messire Bertrand de Quedillac, chevalier, en son vivant sieur dudit lieu de Taden, daté du dernier Decembre 1536, signé : B. Godart, avocat, et Rondel…
Françoise Ferré susdite, héritière de par sa mère du manoir et terres de la Grand Cour, Françoise décédant sans héritier, la prétention de son père s’éteindra au cour de ce même litige le seigneur de Vaucouleur, le plus proche héritier de la défunte pour la Grand-Cour, entrant donc en effet en la possession de cet héritage tant disputé.
Remarié en seconde noce avec Peronnelle de Guémadeuc le susdit Bertrand Ferré transmettra à ses autres enfants, tous nés de cette seconde union, que ses propres seigneuries elles aussi assises en Taden dont celle de la Garaye. Celles-ci étaient composées de maisons, métairies et terres nobles.
Georges de Vaucouleur en effet en ce désaccord obtiendra gain de cause puisqu’en 1552 Marie Le Voyer, alors veuve de Georges II de Vaucouleur, petit-fils de notre dit Georges de Vaucouleur, possédera effectivement cette seigneurie de Taden et celle-ci dans sa TOTALITE. Et cela le sera dit dans un aveu : Adveu du lieu, Maison et Manoir de Tadain, de la maison et grand maistairie de Tadain, leurs appartenances et dépendances et de plus fiefs et baillaiges, présenté par Damoiselle Marie Le Voyez, Dame de Tadain et Nicolas Le Voyez, curateur et tuteur respectivement des enffans de George de Vaucouleur et de la dicte dame. Au 6ème jour de février 1551. Le lieu, maison et manoir de Tadain au quel y a quatre corps de bâtiments s’entretenans et habitans … Item une maison située à vis la porte de Tadain, en laquelle y a ung pressouez et une chambre au bout qu’est de la chapelenie de saincte Anne contenant cinquante trois piedz de longc et ung celier dessoulz ladite chambre et ung collombier situéz en un jardin contenant (un) demy journal de terre et joignant d’une part au chemin qui vient de Dinan à l’église de Tadain et d’aultre costé au chemin allant de la maison de Tadain à la fontaine Guillaume, d’aultre costé à terre de Guillaume le Moulgnier… … ung moulin a eau appelé le moullin de la Roche près la ville de Dynan sur ung ruseau appelé Argentel..(Aveu de Marie Le Voyer, veuve de Georges de Vaucouleurs. A.D. des Côtes d’Armor : A 71).
L’histoire nous apprendra également par un autre AVEU de Georges II de Vaucouleur, aveu établit en 1543, Georges étant alors l’époux de la susnommée Marie Le Voyez dite « Dame de Tadain », que tous deux étaient possesseurs de l’un des moulins assis en la vallon d’Argentel, que tous deux étaient possesseurs du moulin de la Roche … ung moulin a eau appelé le moullin de la Roche près la ville de Dynan sur ung ruseau appelé Argentel…
Au lendemain de la rédaction de cet écrit Georges et Marie iront probablement de leurs propres dons fait en faveur du Chapitre de Saint-Malo de Dinan ceux-ci détachant il est vrai, de ce même moulin, les deux tiers de celui-ci. Georges et Marie garderont ainsi pour eux mêmes que le dernier des tiers. En 1552 la valeur de ce même tiers correspondra par an à la valeur de six mines de blé. Le tout de la Roche de fait représentait donc, annuellement, la valeur de 18 mines de blé (Mine : Ancienne mesure de capacité utilisée pour les grains et les matières sèches et correspondant à environ 80 litres, c’est-à-dire six boisseaux. Soit ici pour la Roche la valeur de dix-huit fois 80 litres).
En 1992 l’Association culturel pour la sauvegarde du patrimoine de Taden travaillant sur la banalité des moulins publiera d’une autre charte écrite en 1552 la partie suivant … Item ung moulin à eau estan sur la ripvie d’Argentel ne compect esliez le Voyer et au dict nom que une tierce partye et les deux autres tierces partyes appartiennent au chapitre de Sainct-Malo et lacdite tierce partye peult estre de revenu par chaincun an de seix mynes bleds…
Plus tard, pour ce même moulin, Louis XIII donnera au même Chapitre de Saint-Malo de Dinan le tiers manquant à celui-ci, à savoir le tiers relevant hier des dits Vaucouleurs ; cette donation sera confirmée en 1660 au dit Chapitre par son propre fils, sera confirmée par Louis XIV lui même. Au titre de la possession de ce moulin assis en la vallée d’Argentel, celui-ci posé sur une terre relevant des Vaucouleurs, le même Chapitre du Saint-Malo de Dinan devait annuellement aux dits Vaucouleur une dîme, une redevance ; celle-ci sera demain transmise par devoir aux successeurs des dits Vaucouleurs, à savoir aux seigneurs Chauchart du Mottay (Le 14/03/1384 un acte officiel autorisera déjà le Chapitre de Saint-Malo de Dinan à percevoir annuellement une rente sur LES moulins d’Argentel ce même Chapitre étant pour 2 de leurs tiers propriétaire d’iceux. De fait ici, pour un même moulin, il y avait trois entités, trois acteurs. A savoir le « propriétaire seigneur » de la terre, puis le propriétaire du moulin ici en l’occurrence le Chapitre de Saint-Malo de Dinan pour 2/3 tiers le dernier tiers appartenant au dit seigneur propriétaire de la terre, PUIS le fermier celui-ci recevant la ferme du dit moulin, ferme confiée par le Chapitre de Saint-Malo de Dinan lui même). Au lendemain de la dite année 1660 le Chapitre de Saint-Malo de Dinan sera en effet en possession des 3/3 tiers des moulins mais sans être pour autant le possesseur de la terre sur laquelle ils étaient assis. En 1670 le moulin de Méen, par exemple, sera par le Chapitre de Saint-Malo affermé au sieur Jullien Jamet).
Le litige procédurier opposant Georges à Bertrand Ferré ne fut pas la première procédure ayant éclatée au sein même de la famille des seigneurs de Vaucouleurs de Lanjamet.
La toute première procédure citée par les grandes pages de l’Histoire éclatera quatre générations avant, éclatera même avant que la dite maison des seigneurs de Lanjamet rencontre celle des Quedillac.
En effet elle aura pour acteur principal Julien de Lanjamet alors « le futur beau-père » de la susdite Janne de Quédillac celle-ci, demain, tante de la dite Catherine de Quadillac époux Ferré.
De fait, fils de Goffrelot de Lanjamet, Julien sera le réel premier seigneur de cette famille à laisser ses propres empreintes dans ce même livre qu’est l’Histoire.
Décédé avant le 14/08/1444, marié à Marie le Vicomte de Penguilli, Julien prendra fait et cause pour Charles de Blois lorsque celui-ci se dressera contre Jean de Montfort pour la succession du duché de Bretagne.
Au lendemain de cette guerre de « Succession », Charles décédant en 1364… Mais ceci est un autre fait, une autre histoire.

Plan cadastral de Taden implantant le manoir de la Grand Cour et le couvent de Bon-Espoir.
Archives de Cotes d’Armor.
Jean 1er de Vaucouleur, tous nés de son épouse Jeanne de Quédillac, laissera trois enfants pour héritiers, trois enfants mâles pour lui succéder. A savoir Jean II, François et Charles de Vaucouleur.
Jean II ne laissera aucun héritier et Charles de même puisque celui-ci, encore jeune homme, trouvera la mort à la bataille de Saint-Aubin du Cormier ; restera ainsi seul en lice pour transmettre l’héritage paternel, dont la vallée d’Argentel et son moulin de la Roche bien sur, que leur frère François.
Malgré le fait que celui-ci ne possédait en effet en Taden que les dits héritages de Quédillac, Argentel et le dit moulin de la Roche compris, il sera dit en ses titre AUSSI « seigneur de Taden » .
François à son tour laissera pour lui succéder, nés de son épouse Gilette de Bourneuf, deux garçons ; à savoir Jean III dit l’Aisné qui prendra pour épouse Marie Madeuc, et George son puisné.
Jean III l’Aisné susdit, seigneur de Lanjamet, seigneur de la Poterie et seigneur de Taden, ne laissera, lui non plus, aucune descendance celui-ci laissant finalement, pour seul héritier, que son frère puisné, à savoir le dit Georges de Vaucouleur.
Marié deux fois, marié à Bertheline Daniel puis à Marie Le Voyer, sieur de Villeandré et de la Boulaie-Ferrière, George au décès de son frère deviendra donc seigneur de Lanjamet, deviendra donc aussi seigneur de Taden.
A la mort de celui-ci son fils Jacques, celui-ci uni à Renée du Fiel, enfant issue de la Maison noble du Gilhaie, deviendra seigneur de tous les dits lieux susnommés. A ce titre il sera donc le seigneur de Villeandré, de la Boulaie-Ferrière, de Lanjamet, des Chapelles-Valoyses et de Taden ; au titre de Taden il sera donc le nouveau possesseur de la terre et moulin de la Roche la vallée de l’Argentel comprise (La vallée d’Argentel de fait formait un bailliage, le bailliage d’Argentel, et en celui-ci étaient donc assis les moulins d’Argentel. Au lendemain des dits « Lanjamet de Vaucouleur » le bailliage d’Argentel semble avoir été transmis, et cela via par un mariage contracté, à la noble famille des Chauchart du Mottay demain nouveau seigneur d’Argentel ; cette famille sera aussi seigneur en Dinard et en Evran. En effet Olivier Chauchart, né vers 1500, prendra pour épouse Guillemette de Vaucouleur issue des susdits. Olivier Chauchart en 1530 sera effectivement le nouveau possesseur, le nouveau seigneur du bailliage d’Argentel).

L’ancien pressoir.
Bon-Espoir
Jacques de la Vallée et Marie Le Voyer
Jacques Vallée susdit, né vers 1560, seigneur de la Conninais, époux de Janne Ferron, aura de sa femme deux principaux héritiers au travers de Bertrand et de Jan de la Vallée Jacques obtenant l’autorisation, il est vrai, d’attacher à son propre patronyme la particule de Dieu. Jacques de la Vallée semble devoir entrer en la possession de Bon-Espoir par un acquêt établit entre lui même et Marie, Marie Le Voyer susdite, puisque deux de ses enfants seront nommés « Sieur/Dame de Bon-Espoir ». Il s’agit de fait de Jean et de Gillette de la Vallée (De tous temps les « grandes familles » toujours entre elles mêmes s’unir. Ici ne fera pas exception. Janne Ferron de fait était la fille du seigneur du Chesne Ferron, seigneurie assise en Saint-Carné, à savoir la fille de Bertrand Ferron et de Françoise de Saint-Cyre. Par son dit père Janne était aussi la petite-fille de Julien Ferron et de Bertranne Ferré elle même fille du seigneur de la Garaye en Taden. Au titre de cette même affiliation Janne était donc la nièce de Janne Ferron compagne et épouse de Rolland Rolland tous deux Sieur et Dame de la Croix-Verte au pont à Dinan, en Lanvallay ; Guillemette Rolland, leur fille, prendra pour époux Macé Marot héritier du Cheminneuf à la dite Magdeleine du Pont. Cousin germain de Raoul Marot des Alleux, celui-ci souche des comtes de la Garaye, Macé Marot susdit, aussi Sieur de Champguérard en Lanvallay, sera le Procureur fiscal du Prieur du prieuré de la Magdeleine. Sa sœur, Denise Marot, épouse de Guillaume Legault, Procureur et Greffier au Présidial de Dinan et Avocat de roi de Dinan, aussi Econome de l’hôpital en 1614, sera avec son époux possesseur du manoir de la Landeboulou en Lanvallay.
Françoise de Saint-Cyre susdite semble devoir être la fille de Richard de Saint-Cyre Sieur du Parc en Taden, porte d’entrée de la terre noble d’Avaugour).
Cependant Bertrand de la Vallée, né vers 1600, semble devoir mourir assez jeune et cela avant 1635 ; il est alors père de François de la Vallée. En effet en la dite année 1635 Jan Vallée, son puisné, sera nommé tuteur de son enfant probablement unique; à savoir François.
En cet acte, acte notarial le désignant comme tuteur de François, Jean sera effectivement nommé « Jean de la Vallée sieur de Bon Espoir« .
Né vers 1560 Jacques de la Vallée, Sieur de la Conninais, semble devoir en effet acquérir Bon Espoir des héritiers de Marie Le Voyer veuve Vaucouleur celle-ci possédant toujours cette petite Maison noble en l’année 1552 ; cela le sera en effet dit dans un aveu rédigé en cette même année (Veuve de Georges de Vaucouleur, seigneur de Taden, Marie le Voyer sera citée il est vrai en 1552 lorsque son parent Nicolas Le Voyer, son frère probable, sera choisi comme tuteur et curateur des enfants de Marie) .
Cet aveu décrira sommairement Bon Espoir en l’asseyant en vis à vis du portail du manoir de La Grand Cour ; il y avait alors notamment en la dite Maison son pressoir et une chambre sur cellier réservée au chapelain de la chapelle Sainte Anne située dans l’église paroissiale de Taden ; Marie le Voyer déclara de plus l’existence d’un colombier, colombier déjà vieux attestant la noblesse de sa maison, celui-ci étant assis dans un jardin contenant un demi journal de terre.
La susdite chambre du dit chapelain est toujours présente aujourd’hui en la structure de la maison présentant toujours des moulures du 16e siècle ; le pressoir depuis n’existe plus transformé en habitation qu’il fut il y a déjà très longtemps.
A noter en réemploi dans la façade sud-est, avec coquille, la présence d’une pierre Armoriée effacée possédant hier blason ; pour certains elle pourrait provenir de l’intérieur même de la maison, souvenir peut être d’un décor d‘une cheminée (A remarquer donnant sur le pavé le magnifique portail à deux entrées, la grande en plein cintre la petite étant brisée, ainsi que le magnifique ancien écusson portant deux écus malheureusement illisibles aujourd’hui. Pourrait t’il s’agir ici notamment de la noble famille des Vaucouleurs ces derniers possesseurs en leur temps de Bon Espoir ?
Seront possesseurs de Bon Espoir les seigneurs de Quedillac, les seigneurs de Vaucouleurs de Lanjamet, puis les seigneurs Marot de la Garaye).
L’immeuble actuel semble devoir être en effet du XVIII siècle comportant toutefois quelques éléments en réemploi.
Les sœurs du Saint esprit de Plérin s’installeront ici même entre 1729 et 1733, donc à Bon Espoir, après l’autorisation de Claude Toussaint Marot, seigneur et comte de la Garaye le nouveau possesseur des lieux.
Comment à leur tour les seigneurs de la Garaye entrèrent t’ils en la possession de Bon-Espoir et de la seigneurie de la Grand Cour bien hier de Marie puis des dits sieurs « de la Vallée de la Conninais » ?
Le nouveau couvent avait alors la charge d’instruire et de soigner les malades…Nous soussignants avons passé le présent acte tant pour nous que pour nos successeurs (…) scavoir que moy Messire Claude de la Garayz, baron de Blaizon, vicomte de Chemeliers, de Beaufort en Dinan et de Taden (…) dame Marie-Marguerite Picquet mon épouze (…) demeurant à notre château de la Garaye, paroisse de Taden, evesché de St Malo d’une part (…) et demoiselle Marie Allenou demoiselle de Grand Champ supérieure des soeurs de la Charité de Plerin, evesché de St Brieuc (…) par lequel nous dits seigneur et dame de la garaye suivant les intentions de sa majesté marquées par les édits et déclaration au sujet de l’instruction de la jeunesse, voulant pourvoir au bien, édification, instruction et soulagement de nos sujets de ladite paroisse de Taden (…) avons par le présent donné et donnons pour tenir l’écolle aux sœurs de la communauté de Plérin qui seront établies à Taden, la maison noble du Petit Bon Espoir avec ses appartenances en bâtiments située dans le bourg de Taden avec un verger enclos de murailles avec un vieux colombier non couvert et le droit de colombier et la somme de cent livres annuelle payable en deux termes égaux scavoir cinquante livres à noël et cinquante livres à la Saint Jan Baptiste par le métayer du château de Taden à commencer à noël prochain…à condition d’y faire l’écolle et de plus moy dite dame comtesse de la Garaye…donne la somme de cent livres par an à la dite communauté qui sera établie à Taden, pour être employée à fournir des bouillons aux malades de la dite paroisse de Taden ou des remèdes ou du linge pour changer les malades selon que les sœurs le jugeront nécessaires…
Les Biens nationaux au lendemain de la Révolution citeront ici même la présence d’une petite chapelle contenant six vieux confessionnaux etc. ...dans la chapelle et tribunes ( six vieux confessionnaux, une chaire a prêcher garnie de vieille indienne et son marche pied, une table d’autel, des gradins, un petit retable, un (ciel) au-dessus en papier, deux rideaux d’indienne et leur gaule en fer, six chandeliers d’autel en bois, deux petits tableaux en papier, une vieille niche en soie, taffetas, rose, un petit tabernacle, et le marche pied du dit autel…
Une année auparavant, en 1792 exactement, lors de l’estimation établie par le sieur Christophe Jan Restif, notaire à Dinan, les Dépendances de la maison des sœurs de la Charité et filles du Saint Esprit, établies au bourg de Taden, en leur totalité, avaient été estimées à la valeur de 2.000,00 livres.


Litiges Lanjamet/Vaucouleur – Ferré
Preuves :
Acte un
...Ecrit fourni en la cour de Rennes, à requete de Georges de Vaucouleur, ecuyer, sieur de
Lanjamet, fils et heritier principal et noble dudit François de Vaucouleur, son pere, par
representation dudit Jean de Vaucouleur, frere ainé dudit Georges, lequel etoit mort sans hoirs de corps, contre Bertrand Ferré, ecuyer, sieur de la Garaie, en son nom et comme garde naturel de Françoise Ferré, sa fille et heritiere de feue N………. de Quedillac, dame de Taden, damoiselle, sa mere, qui fille etoit de defunt messire Bertrand de Quedillac, chevalier, en son vivant sieur dudit lieu de Taden, daté du dernier Decembre 1536, signé : B. Godart, avocat, et Rondel.
Un cahier contenant des faits fournis par Georges de Vaucouleur, ecuyer, seigneur de
Lanjamet, fils dudit François de Vaucouleur, pour avoir mainlevee des heritages mouvans de la seigneurie de Boisriou, lesquels avoient apartenu à damoiselle Françoise Ferré, decedee sans hoirs, auxquels heritages ledit Georges etoit fondé du chef de sa mere…
Acte deux
Ecrit fourni en la cour de Rennes, à requete de Georges de Vaucouleur, ecuyer, sieur de
Lanjamet, fils et heritier principal et noble dudit François de Vaucouleur, son pere, par
representation dudit Jean de Vaucouleur, frere ainé dudit Georges, lequel etoit mort sans hoirs de corps, contre Bertrand Ferré, ecuyer, sieur de la Garaie, en son nom et comme garde naturel de Françoise Ferré, sa fille et heritiere de feue N………. de Quedillac, dame de Taden, damoiselle, sa mere, qui fille etoit de defunt messire Bertrand de Quedillac, chevalier, en son vivant sieur dudit lieu de Taden, daté du dernier Decembre 1536, signé : B. Godart, avocat, et Rondel.
Un cahier contenant des faits fournis par Georges de Vaucouleur, ecuyer, seigneur de
Lanjamet, fils dudit François de Vaucouleur, pour avoir mainlevee des heritages mouvans de la seigneurie de Boisriou, lesquels avoient apartenu à damoiselle Françoise Ferré, decedee sans hoirs, auxquels heritages ledit Georges etoit fondé du chef de sa mere.
Réformation de 1668
Lettres de noblesse
Vaucouleur (de) SEIGNEURS DE LA VILLANDRÉ, DE LA BOULAIE, DE LANJAMET, DE LA POTERIE, ETC…
Au soutien de laquelle genealogie les defendeurs raportent les actes ci apres : Un ecusson de leurs armes, qui sont : D’azur à la croix d’argent pleine, chifré : Huchet, procureur general, et le Trepier 5 , procureur
- Extraicts des registres de la Chambre etablie par le Roy pour la reformation de la Noblesse du pays et duché de Bretaigne, par lettres patentes de Sa Majesté du mois de Janvier 1668, verifiees en Parlement 1 : Entre le Procureur General du Roi, demandeur, d’une part. Et messire Pierre de Vaucouleur, chevalier, sieur de la Villandré, faisant tant pour lui que pour messire François de Vaucouleur, chevalier, sieur dudit lieu, gouverneur pour le Roi en la ville et chateau de Concarneau, defendeurs, d’autre part 2 . Vu par la Chambre : L’extrait de la comparution faite par ledit sieur de la Villandré au Grefe d’icelle, le 18e Septembre 1668, portant sa declaration de soutenir tant pour lui que pour ledit messire François de Vaucouleur, la qualité de chevalier par eux et leurs predeceseurs prise, lad. declaration signee : le Clavier, grefier. [p. 625] Induction d’actes dudit sieur de la Villandré, chef du nom et armes de Vaucouleur, et dudit messire François de Vaucouleur, son frere puisné, defendeurs, fournie audit Procureur General du Roi, le 7e Janvier, mois et an present 1669, tendante et les conclusions d’icelle à ce qu’ils soient maintenus aux qualites de messire et de chevalier, comme issus d’ancienne chevalerie, armes, titres, exemptions, concessions et honneurs et privileges dont jouissent les chevaliers de la province. Pour etablir la justice desquelles conclusions lesdits defendeurs articulent pour faits de genealogie qu’ils sont issus de feu messire Thomas de Vaucouleur, sieur de la Boulaie-Ferriere, et de damoiselle Jaquemine Collichet, sa compagne, lequel avoit pour frere ainé messire René de Vaucouleur, chevalier, sieur de la Villandré, qui fut marié à dame Anne Eder, de la maison de Beaumanoir Eder, qui eurent pour enfans Charles, Bertrand et autres morts sans hoirs de corps, et auquel ledit Pierre de Vaucouleur, defendeur, succeda collateralement ; que lesdits René et Thomas etoient enfans de messire Lancelot de Vaucouleur, chevalier, seigneur de Lanjamet, de la Villandré et de la Boulaie-Ferriere, et de dame Georgine de Champagné ; que ledit Lancelot etoit fils ainé, heritier principal et noble de messire Jaques de Vaucouleur, chevalier, seigneur desdits lieux, et de dame Renee du Feil 3 , fille de la maison de Gilhai ; que ledit Jaques etoit fils ainé, heritier principal et noble de messire Georges de Vaucouleur, chevalier, seigneur de Lanjamet, Taden, la Villandré et Boulaie-Ferriere, et de dame Berteline Daniel ; que ledit Georges avoit pour frere ainé Jean de Vaucouleur, chevalier, seigneur de Lanjamet, Taden et de la Poterie, et de dame Gilette de Bourgneuf ; lequel François avoit pour frere ainé messire Charles de Vaucouleur, aussi decedé sans hoirs de corps, et qui fut tué à la bataille de St -Aubin du Cormier, lesquels avoient pour pere messire Jean de Vaucouleur, chevalier, seigneur de Lanjamet et de la Poterie, et pour mere Jeanne de Quedillac, fille de messire Jean 4 de Quedillac et de dame Jeanne Sevestre, sa compagne ; que ledit Jean etoit fils ainé, heritier principal et noble de messire Julien de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet et de la Poterie, et de dame Marie le Vicomte, [p. 626] de la maison de Penguilli ; que ledit Julien etoit fils ainé, heritier principal et noble de messire Gefrelot de Vaucouleur, chevalier, seigneur de Lanjamet et de la Poterie
- Sentence rendue en la meme juridiction, le 27e dudit mois de Juin 1662, signé : le Billart, notaire royal, pour le grefier, par laquelle ladite levee est ajugee audit Pierre de Vaucouleur, defendeur, en la sucession dudit feu sieur de la Villandré.
- Acte judiciel fait par la juridiction et chatelenie de Boullet, le 21e Juin 1662, signé : F. Potin, portant la mainlevee prise par ledit Pierre de Vaucouleur, l’un des defendeurs, en la sucession de defunt ecuyer Charles de Vaucouleur, seigneur de Villandré
- Acte de partage noble et avantageux donné par Pierre de Vaucouleur, en qualité de fils ainé, heritier principal et noble de defunt ecuyer Thomas de Vaucouleur et de damoiselle Gilette Collichet, vivants seigneur et dame de la Boulaie, audit ecuyer François de Vaucouleur, son frere puisné, aux biens de la sucession desdits defunts sieur et dame de la Boulaie, leurs pere et mere communs, le 26e Aout 1651, signé : J. Legeant, notaire royal, et en marge est ecrit : Me Pierre Hardi, autre notaire royal, a signé la minute.
- Acte de partage noble des biens de la sucession de feu messire René de Vaucouleur, seigneur de la Villandré, la Boulaie-Ferriere et autres lieux, fait entre ecuyer Charles de Vaucouleur, seigneur desdits lieux, son fils ainé, heritier principal et noble, et dame Anne Eder, dame douairiere desdits lieux, veuve dudit seigneur, mere et tutrice d’ecuyer Bertrand de Vaucouleur et de damoiselle Marie de Vaucouleur, puisnes dudit defunt René de Vaucouleur et de damoiselle Marie de Vaucouleur, puisnes dudit defunt René de Vaucouleur, du 15e Juillet 1633, signé : Roland, des Brais, notaires.
- Sentence rendue par la cour et juridiction de Becherel, le 7e Aout 1607, signee : Paindel, entre ecuyer Thomas de Vaucouleur, sieur de la Boulaie, et ecuyer Pierrre de Vaucouleur, sieur dud. lieu, damoiselle Françoise de Vaucouleur, dame de Clerville, frere et sœur juveigneurs, demandeurs, alencontre d’ecuyer René de Vaucouleur, sieur de la Villandré, fils ainé, heritier principal et noble dudit defunt ecuyer Lancelot de Vaucouleur et de ladite damoiselle Georgine de Champagné, vivans seigneur et dame de la Villandré, la Boulaie-Ferriere, defendeur, par laquelle le partage des biens de la sucession desdits defunts sieur et dame de la Boulaie et de la Villandré avoit eté jugé au noble comme au noble et au partable comme au partable
- Prisage des maisons, terres, moulins et fiefs nobles des sucessions dudit defunt ecuyer Lancelot de Vaucouleur et de damoiselle Georgine de Champagné, sa compagne, vivans seigneurs et dame de la Villandré, la Boulaie et autres lieux, fait par priseurs nobles entre ecuyer René de Vaucouleur, leur fils ainé, heritier principal et noble, et noble gens Thomas de Vaucouleur, seigneur de la Boulaie, Pierre de Vaucouleur, sieur dud. lieu, et damoiselle Françoise de Vaucouleur, dame de Clerville, aussi enfans puisnes desdits defunts sieur et dame de la Villandré, le 14e Mars 1606, signé : Fougler
- Contract de mariage d’entre noble ecuyer René de Vaucouleur, seigneur de la Villandré et de la Boulaie, et damoiselle Anne Eder, fille puisnee de haut et puissant René Eder, seigneur de Beaumanoir, de la Haie-Eder, de Longle, de la Motte-Isaac, de la Villedorai et du Vieu-Bourg de Quintin, daté du 15e Mai 1593, signé : le Roi, et en marge est ecrit : G. Pigeart, autre notaire.
- Un acte judiciel fait par la cour et chatelenie de Boulet, le 25e Juin 1591, signé : Roland, et scellé, par lequel René de Vaucouleur fut emancipé et mis en l’administration de son bien par l’avis de ses parens, entre lesquels etoient haut et puissant seigneur René de Champagné, seigneur de Chambeslé, les seigneurs de la Musse, du Han et de la Blinaie.
- Acte de tutelle fait par la cour et chatelenie de Boullet, le 9e Avril 1591, signé : Volant, portant la pourvoyance d’un tuteur aux enfans mineurs dudit defunt ecuyer Lancelot de Vaucouleur et de ladite Georgine de Champagné, vivans seigneur et dame de Lanjamet, de la Villandré et de la Boulaie.
- Acte de transaction et partage noble et avantageux donné par noble homme Lancelot de Vaucouleur, en son tems sieur de Lanjamet et de la Villandré, à nobles gens Louis, Guyon et Bertranne de Vaucouleur, ses frere et sœur puisnes, aux biens de la succession dudit defunt Jaques de Vaucouleur, leur pere commun, et ce apres qu’ils furent demeures d’acord icelle et celles de leurs predecesseurs sieurs desdits lieux etre nobles et de gouvernement noble et de partage avantageux, selon l’assise du comte Gefroy. Ledit acte daté du 12e Janvier 1572.
- Contract de mariage fait entre nobles gens Lancelot de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet et de la Villandré, et damoiselle Georgine de Champagné, fille ainee de noble homme Briand de Champagné, seigneur de Chambeslé, de la Talmachere, et de defunte damoiselle Olive du Han, en son vivant compagne et epouse dudit sieur de Chambeslé, le 27e Aout 1567, signé par collationné à l’original, fait par ordonnance de justice et en presence d’un conseiller et commissaire de la Cour, le 24e Septembre 1588 : Huchet, notaire et secretaire de ladite Cour
- Un ecrit d’articulement de faits fournis au siege presidial de Rennes, le 18e Janvier 1557, signé : le Beru, à requete de messire Gilles de Vaucouleur, ecuyer, sieur de Chasteaux, à l’encontre de ladite Renee du Feil, tutrice des enfans dudit Jaques, touchant les sucessions de feu François de Vaucouleur, pere dudit Georges, et pour l’execution d’un acord du 7e Juin 1543, portant obligation audit Georges de fournir à François et audit Gilles de Vaucouleur, pendant leur vie, la somme de 50 livres pour des quelles etre payé icelui Gilles avoit fait proces à ladite du Feil, veuve dudit Jaques de Vaucouleur.
- Acte d’aveu, minut, tenue et de bornement des choses que damoiselle Renee du Feil, veuve de defunt ecuyer Jaques de Vaucouleur, en son tems seigneur de Lanjamet et de la Villandré, tutrice et garde dudit Lancelot de Vaucouleur, tenoit à foi, homage et rachat et devoir de chambellenage, quand le cas y echeoit, de messire François de Breil, seigneur de Hedé. Ledit acte daté du 22e Septembre 1556 et collationné à l’original representé par le procureur du Roi à Hedé, le 4e Mai 1618, signé : des Fougerais
- Autre acte judiciel fait en la juridiction du Boullet, le 15e Octobre 1555, signé : Volant, et scellé, par lequel se voit la convocation des parents de defunt ecuyer Jaques de Vaucouleur, sieur de Lanjamet et de la Villandré, pour l’institution d’un tuteur audit Lancelot de Vaucouleur, fils ainé, heritier principal et noble, et autres ses puisnes, issus de son mariage avec damoiselle Renee du Feil, sa compagne
- Acte de transaction passee entre François de Monmoron, ecuyer, seigneur dudit lieu, garde naturel de Roland de Monmoron, son fils ainé, et de deffunte damoiselle Beatrix de Vaucouleur, sa femme, et Jaques de Vaucouleur, fils ainé, heritier principal et noble de Georges de Vaucouleur, ecuyer, seigneur de Lanjamet, frere de ladite Beatrix, touchant le partage du à lad. Beatrix, par fonds de terre, aux sucessions desdits defunts François de Vaucouleur et de ladite de Bourneuf, leurs pere et mere communs, pour raison de quoi se voit qu’il fut acordé à une somme de 50 livres monnoie de rente que ledit Jaques s’obligeoit de donner à ladite Beatrix, et pour frais et arrerages, la somme de 1000 livres ; ledit acte daté du 15e Mai 1549, signé : Georgeaux
- Un autre ecrit fourni par led. Jaques de Vaucouleur, ecuyer, seigneur de Lanjamet, repondant à la demande de partage fournie contre lui par Julien de Vaucouleur, son frere juveigneur, des biens des sucessions desdits defunts Georges de Vaucouleur, seigneur dudit lieu, et Berteline Daniel, leurs pere et mere communs, daté du penultieme Mars 1546, signé : Amaltin, avocat, et de QuinFormel
- Sentence rendue par la senechal de Rennes, le 26e Aout 1544, signee : Gahouart, par laquelle, sur l’instance fournie par ledit Georges de Vaucouleur, qualifié gentilhomme, seigneur de Lanjamet, de Taden, contre ladite dame Gilette de Bourneuf, sa mere, afin d’interdiction, sur l’audition de plusieurs parens paternels et maternels, entre lesquels etoient noble et puissant Claude de Maure, seigneur de Landal, noble et puissant Charles de Beaumanoir, seigneur du Besso, le seigneur du Breil Hay Caradeuc, le seigneur de Pontharouart et plusieurs autres parens de ladite de Bourneuf, il fut institué curateur pour avoir l’administration, regime et gouvernement des biens de sadite mere
- Un cahier de la lotie fourni par damoiselle Marie le Vayer, dame de Lanjamet, veuve dudit feu noble homme Georges de Vaucouleur, en son vivant sieur de Taden, à ecuyer Jaques de Vaucouleur, fils ainé, heritier principal et noble dudit defunt, touchant le douaire de ladite le Vayer, daté du 21Juin 1543, signé : Busnel, avocat, et le Duc.
- Une sentence rendue en la cour de Dinan, le penultiesme Mai 1543, signee : le Marechal, par laquelle se voit que faute à ecuyer Jaques de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet et de Taden, fut apellé pour peyer le rachat du à ladite cour pour le deces de Georges de Vaucouleur, seigneur desdits lieux, son pere.
- Un cahier contenant des faits fournis par Georges de Vaucouleur, ecuyer, seigneur de Lanjamet, fils dudit François de Vaucouleur, pour avoir mainlevee des heritages mouvans de la seigneurie de Boisriou, lesquels avoient apartenu à damoiselle Françoise Ferré, decedee sans hoirs, auxquels heritages ledit Georges etoit fondé du chef de sa mere.
- Sentence portant qu’il seroit informé desdits faits et enquete en consequence, des 27e Septembre, 22 et 23e Octobre 1539, signé : Henri Blanchard, par lesquels il est soutenu, en presence du procureur fiscal de ladite seigneurie, que feu Jean de Vaucouleur, [p. 631] ecuyer, et en son temps seigneur de Lanjamet, fut marié à defunte Jeanne de Quedillac, qui fille etoit de feu messire Robert de Quedillac et de Jeanne Sevestre, desquels issut François de Vaucouleur, leur fils puisné ; que dudit François etoit issu Jean de Vaucouleur, son fils ainé, heritier principal et noble, decedé sans hoirs de corps, marié à Marie Madeuc, et auquel avoit succedé ledit Georges, petit fils dudit Jean et frere puisné dudit Jean II, laquelle filiation est encore verifiee par ladite enquete
- Ecrit fourni en la cour de Rennes, à requete de Georges de Vaucouleur, ecuyer, sieur de Lanjamet, fils et heritier principal et noble dudit François de Vaucouleur, son pere, par representation dudit Jean de Vaucouleur, frere ainé dudit Georges, lequel etoit mort sans hoirs de corps, contre Bertrand Ferré, ecuyer, sieur de la Garaie, en son nom et comme garde naturel de Françoise Ferré, sa fille et heritiere de feue N………. de Quedillac, dame de Taden, damoiselle, sa mere, qui fille etoit de defunt messire Bertrand de Quedillac, chevalier, en son vivant sieur dudit lieu de Taden, daté du dernier Decembre 1536, signé : B. Godart, avocat, et Rondel.
- Un acte de transaction passee entre led. Georges de Vaucouleur, qualifié heritier dudit Jean de Vaucouleur et proche juveigneur principal et noble, et dame Marie Madeuc, veuve dudit defunt Jean de Vaucouleur, decedé lors depuis l’an, touchant le douaire de ladite Madeuc, veuve, en date du 20e Mars 1531, signé : le Nouel, passe.
- Acte de partage à viage donné par noble Jean de Vaucouleur, comme fils ainé, heritier principal et noble dud. François de Vaucouleur et de damoiselle Gilette de Bourneuf, à ecuyer Georges de Vaucouleur, son frere juveigneur, le 19e Mai 1530, signé : Thomelin, passe, et de Lesmeleuc, passe, par lequel se voit que ledit Jean donna six livres de rente par assiete audit Georges, desquelles il jouiroit sa vie durant seulement et au desir de l’assise du comte Gefroi.
- Une transaction passee entre ledit François de Vaucouleur et messire Bertrand de Quedillac, frere ainé de ladite Jeanne de Quedillac, sur l’execution du contract de mariage d’entre ledit feu Jean de Vaucouleur et ladite Jeanne de Quedillac, daté du 26e Aout 1506, signé : Daviaud, passe, et Querif, passe.
- Deux exploits judiciels passes aux generaux plaids de Lamballe, les 16e Mars et 11e Mai 1492, entre noble ecuyer Simon Gruel et noble ecuyer François de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet, touchant le contract d’aquet de 24 livres de rente fait par Jean de Vaucouleur, pour prevu et en faveur de Perrine, avec Denis Querveze, se disant et portant procureur d’Artur Gruel, auxquels exploits judiciels est raporté que ledit Jean etoit decedé, que de lui fut fils et heritier principal et noble Charles de Vaucouleur, lequel Charles ayant eté tué à la rencontre de St -Aubin, ou il eut grande occision, il y avoit lors cinq ans, entre les Bretons et autres tenant leur parti et les François, lors leurs adversaires et ennemis, à laquelle il y avoit eu grande occision de gens d’une part et d’autre, et que onques puis cette rencontre ledit Charles n’ayant eté vu, on disoit publiquement et notoirement qu’il etoit decedé à ladite rencontre, et que d’icelui Charles ledit François etoit fils ainé 14, heritier principal et noble. Lesdits deux actes signes : J. Mellet, passe, et O. Rogon, passe
- Autre acte de partage donné par ledit François de Vaucouleur à damoiselle Julienne de Vaucouleur dans la succession de feus nobles homs Jean de Vaucouleur et Jeanne de Quedillac, ce partage fait en traitant le mariage de ladite Julienne de Vaucouleur avec noble ecuyer Pierre de la Riviere, sieur de St -Quilhouet, et arreté à la somme de 18 livres de rente valant en fond, quite de charges, daté du 26e Juillet 1498, signé : Foussedoire et Querart.
- Un acte de partage à viage donné par messire François de Vaucouleur à Jean, son frere puisné, de la somme de 12 livres de rente pendant la vie dudit Jean seulement, sur l’hipoteque de la terre de Mondoux, situee en l’eveché de Dol, à la charge et condition que ladite rente reviendroit audit François apres le deces de sondit puisné ; ledit partage daté du 19e Decembre 1496, signé : Foussardiere et Y. Guihart.
- Lettres de François, duc de Bretagne, comte de Montfort, de Richemont, d’Estampes et de Vertus, donnees à Nantes, le 19e Aout 1485, signee par le Duc, à la relation de son Conseil : J’ean d’Aurai, et scellees, par lesquelles ledit seigneur duc auroit pourvu de curateur son amé et feal Charles de Vaucouleur, fils de feu Charles de Vaucouleur, sieur de Lanjamet, en lapersonne de son bien amé et feal conseiller et chambellan Me François Chrestien, chancelier de Bretagne, sieur de Treveneuc.
- Contract de mariage de noble ecuyer Jean de Vaucouleur, seigneur de Lanjamet, avec noble damoiselle Jeanne de Quedillac, fille de nobles homs messire Robert 11 de Quedillac, chevalier, et de damoiselle Jeanne Sevestre, daté du 10e Septembre 1467, signé : de Launai, passe, et scellé.
- Un acte de transaction du 17e Mai 1461, par lequel, entre autres choses, icelui Jean de Vaucouleur [auroit traité] pour le raquit de partie des biens confisques sur ledit feu Julien de Vaucouleur, son pere, par le duc de Bretagne et donnes au sieur de Beaumanoir, pour avoir ledit Julien pris le parti de Charles de Blois, dans les guerres contre le comte de Montfort ; ledit acte signé : Jean Roland, passe, Boschier, passe, et Thebaut des Deserts, passe.
- Un acte d’emancipation dudit Jean de Vaucouleur, qualifié noble ecuyer, seigneur de Lanjamet, fils ainé dudit Julien de Vaucouleur, du 20e Mai 1455, signé : Poulain, passe. (Jean doit naître vers 1442)
- Un acte de tutelle fait en jugement, à la requete de noble damoiselle Marie le Vicomte, veuve de feu Julien de Vaucouleur, sieur de Lanjamet, portant l’institution d’un tuteur à la personne de Jean de Vaucouleur, son fils ainé, heritier principal et noble dudit Julien, daté du 14e Aout 1444, signé : R. le Forestier, passe. (Julien doit naître vers 1410)
- Un acte duquel la date ne paroit, ayant eté rongé, signé : Jean Bertou, passe, auquel se voit la marque des sceaux, par lequel se voit que Julien de Vaucouleur est denommé fils de Gefrelot de Vaucouleur (Gef(f)relot doit naître vers 1380 ; il semble devoir posséder vers 1400 le château de Vaucouleur en Trélivan ; à noter l’existence de Charles de Vaucouleur petit-fils du dit Geofrelot lequel tombera en 1488 lors de la bataille de Saint-Aubin du Cormier ; Charles (I) ici cité était le fils de Charles (II) donc lui même fils du dit Gefrelot. A ce titre Charles (I) était donc le frère de Julien et donc par ce fait aussi l’oncle de Jean de Vaucouleur époux de Janne de Quédillac soeur de Bertrand seigneur de la Garaye en Taden. Bertrand de Quédillac en 1513 était aussi teneur d’un fief assis en Saint-Carné, nommé : la Prumeraye. Les Vaucouleur avaient pour Armoiries : D’azur à la croix d’argent.),
Augustin du-Paz nous a laissé quelques notes sur d’autres membres de la famille de Guitté :
… Messire Bertrand de Guitté seigneur de Vaucouleur, Chevalier preux & hardy, vivoit l’an 1397. comme il se justifie par deux actes datez du mesme an. L’un daté du seiziesme de Septembre, l’autre du 2 de Decembre. Il print en mariage Jeanne de Ploüer, comme conste par acte daté du 15 de Septembre l’an 1405 auquel an elle estoit deffuncte, & en avoit eu un fils appellé…Les Vaucouleur de Lanjamet semblent devoir être une branche cadette des seigneurs de Guitté ces deux familles seigneuriales ayant toutes deux exactement les mêmes Armoiries...
JP