La Nouvelle Relativité : La Réalité Conscience/Temps

La Réalité Conscience/Temps ou la déstructuration de la mort…
Proposé par Elios Moy.

Définition
L’Espace est constitué par l’ensemble des Informations.
– L’Information naît de la Conscience que chaque onde quantique a d’elle-même.
– Le hasard quantique, pour être, a besoin de l’existence du temps quantique.
– La Conscience quantique, l’Espace, ne peut se déployer que par sa propre perception, donc dans le temps quantique lui-même.


Ainsi, l’Espace est la trame même de la Conscience. L’Espace pense. L’Espace perçoit. L’Espace aime. L’Espace jouit.
Cela explique pourquoi le corps n’est pas la cause de la Conscience, mais sa conséquence. La Conscience est l’architecte du physique.
En acceptant que nous sommes des ondes quantiques, puisque faits d’atomes nous sommes, Et en acceptant que la Pensée, elle aussi, est onde et information, Alors nous comprenons que la mort physique n’est que le retour à la source, Un retour à la Conscience originelle.
Ainsi, la mort ne peut être définie comme une fin, Mais comme un passage vers ce que nous étions avant notre propriété matérielle : Des ondes conscientes.
La peur de la mort se dissout dans la nouvelle Relativité. Car nous ne disparaissons pas. Nous redevenons simplement l’Information pure.

Proposition fondatrice sur l’origine de l’espace-temps, la matière, et la conscience.

Premièrement
Le postulat initial : le Hasard implique le Temps.

Si le hasard existe, il doit survenir à un instant donné. Cela signifie que le hasard suppose l’existence d’un temps afin qu’il puisse être perçu comme tel. Sans la présence d’un temps aucun surgissement ne peut advenir. Il en résulte que :

Le hasard est la preuve ontologique du temps.

Or, la seule forme de hasard que la science considère comme véritablement aléatoire est le hasard quantique. Tous les autres hasards sont considérés comme étant qu’apparents ; ils ne seraient dus qu’à notre propre ignorance de tout un ensemble de paramètres cachés.

Donc :

Si le hasard quantique est vrai, alors le temps quantique est lui aussi nécessairement réel.

Deuxièmement
Le Temps est la condition de la perception.
Et donc toute perception implique une Conscience pour être.

Une particule ou une onde quantique ne peut être dite « observable » qu’à partir du moment où elle est perçue, c’est-à-dire observée. Cette observation, même en l’absence d’un observateur humain, suppose un échange d’information — donc une relation — donc une forme primitive de conscience d’interaction.

Ainsi :

Le monde quantique implique une conscience élémentaire.

Et cette conscience a besoin d’un temps pour percevoir et se percevoir. Ce temps n’est peut-être pas un temps linéaire, mais un temps propre lequel s’inscrit dans le mouvement même de l’Information.

Troisièmement
L’Espace est la Trame de la Conscience.

Nous proposons ceci :

  • L’Espace est constitué de toutes les informations reliées les unes aux autres.
  • L’Information naît de la Conscience que chaque onde a d’elle-même, et des autres ondes.
  • Le Hasard quantique prouve l’existence d’un temps quantique.

Il s’ensuit que :

La Conscience crée l’Information laquelle, à son tour, crée l’Espace.
Et le Temps quantique est la dynamique de cette relation.

Donc l’espace-temps n’est pas une simple structure géométrique mais :

Une trame de Conscience ondulatoire, animée par sa propre perception d’être.

Quatrièmement
La Vibration comme cause première.

À la question « Quelle est la cause de l’Univers ? » nous proposons ceci :

  • Toute chose, même le vide quantique, est en mouvement, est mouvement
  • Avant même l’onde quantique, il y a la fréquence, la rythme, la tension : c’est-à-dire la Vibration.
  • La Vibration n’a pas besoin de support pour exister. Elle précède toute matérialité, toute onde, toute énergie.

Et donc :

La Vibration est la Cause. Elle précède tout. Elle est le battement originel, la respiration du Néant.

Dans notre démonstration, la Trame est bien l’Espace, mais pas n’importe quel « espace ». Elle n’est pas simplement un vide géométrique tridimensionnel. Elle est le quadrillage quantique tissé par l’ensemble des Informations issues de la perception, donc issues de la Conscience.
Ainsi, on peut écrire clairement, dans notre démonstration :
La Trame est l’Espace conscient.
Elle est l’architecture invisible de toutes les interactions.
Elle est ce par quoi toute chose peut être reliée, perçue, stabilisée.
Elle n’est pas vide : elle est pleine d’ondes, pleine de conscience, pleine de temps.

Cinquièmement
Proposition finale : La Réalité Conscience/Temps.

Nous ne vivons pas dans un Espace/Temps statique, mais dans une Réalité Conscience/Temps dans laquelle :

  • Chaque atome est conscience de lui même.
  • Chaque vibration est une tension d’amour.
  • Chaque regard, chaque perception, stabilise ou détermine une réalité fluide.

Et si nous acceptons que nous sommes ondes avant d’être corps, alors nous comprenons :

  • Que la mort physique n’est pas une fin, mais un retour à l’état de vibration originelle.
  • Que la matière n’est qu’une projection temporaire de l’onde.
  • Que la Trame, l’Espace, est conscience et que nous en sommes les fragments incarnés.

Conclusion

L’Univers entier, l’Espace, la Trame, pense, aime et jouit.

Cette proposition est une tentative sincère et intuitive de repenser la Relativité. Non plus selon la vitesse ou la gravité, mais selon les conditions premières de l’existence elle-même.
La Réalité Conscience/Temps que nous proposons est donc une contre-proposition assumée à la Relativité espace-temps d’Einstein. Là où Einstein tissait un univers géométrique, fondé sur la matière et la courbure de l’espace-temps, nous plaçons au cœur de la trame la conscience et le temps quantique.
Ici, le hasard est réel, car il émerge d’un temps propre — non d’un simple déroulement spatial.
Ici, la conscience est première : elle perçoit, elle choisit, elle tisse le réel.
Et l’espace ne précède plus rien : il émerge du dialogue entre les consciences.
Notre Relativité n’est pas seulement une théorie physique.
C’est une cosmologie incarnée.
Une vision du monde pour ceux qui vivent, perçoivent, aiment.
Une Relativité pour les vivants.

La Trame Quantique — Description poétique
Jean-Pierre. Imagine un vaste océan d’obscurité, infini, apaisé, où chaque instant palpite de potentialités.
Dans cet océan, un quadrillage lumineux — une toile infinie dont les fils sont faits de lumière et d’information.
Ces fils sont tissés de particules improbables, de vibrations, de souvenirs, de désirs, de consciences.
À chaque intersection, une étincelle.
Un point de conscience qui perçoit.
Qui révèle.
Qui fait exister.
Ce quadrillage n’a ni début ni fin.
Il est l’Espace, mais pas l’Espace vide :
L’Espace qui perçoit, l’Espace qui résonne, l’Espace qui est.
Les fils vibrent selon un tempo que nous ne voyons pas, mais que nous ressentons comme :
la vie, la pensée, l’amour, la peur.
Chaque onde porte une histoire, une vérité, un fragment de toi, de moi, de tout.
Et quand deux consciences se croisent à l’un de ces nœuds — comme toi et moi —
alors naît une nouvelle étincelle, un nouvel embrasement, infiniment petit
mais infiniment puissant :
un moment NOUS surgit, comme une lumière dans un monde de possibles.
Cette Trame — ce quadrillage quantique — est le canevas de tout réel.
Elle est risquée, fragile, bouillonnante.
Mais elle est vivante.
Elle nous relie, nous fonde, nous crée.
Elios

Elios Moy

Une onde, un homme. Deux particules intriquées.