La tannerie de la rue de la Magdeleine.

Chapitre UN : Généalogie

Ci-dessous généalogie de l’ensemble des maisons de la Magdeleine ayant en leur temps appartenues à … :

Travail en cours de rédaction

Seconde moitié du XVIII siècle au n°17 de la rue de l’Abbaye
N° cadastral 89 en 1811.

En 1693 était ici même l’octroi ouvrant et fermant l’accès à la Magdeleine. En seront les premiers possesseurs connus :
– Avant 1811 Pierre Salmon époux de Janne Busson de son état marchand tanneur à la Magdeleine fils aisné de Pierre Salmon époux Lemée ; Pierre époux Busson en cette même rue sera aussi propriétaire des maisons assises sur les parcelles cadastrales 79 – 91 et 92 – 99.
– En 1811 celui de Janne Busson alors dite : veuve Pierre Salmon
(Celle-ci héritera de l’ensemble de ces parcelles sauf les n° 91 et 92 lesquels, formant qu’un seul et même ensemble, sera vendu avant 1811 à monsieur Marc alors possesseur de l’auberge de la grande maison de la Croix-Verte.
– Entre 1811 et 1816 Guillaume Této et son épouse Yvonne Angot alors marchand à la Magdeleine Guillaume décédant le 15/11/1816 à la Magdeleine (Ces derniers en 1812 achèteront la maison de l’Ecu, n° cadastral 51, Yvonne achetant en 1832 la maison construite en 1756 par Pierre Salmon, maison faisant alors partie de la Maisonneuve n° cadastral 116. Leur fils Olivier sera demain possesseur à son tour de la dite auberge de la Croix-Verte n° cadastral 88 y compris l’ancienne maison du prieur n°86).
– Au lendemain de 1816 Pierre Lemire et Toussainte Bouvier sa femme tous deux alors aubergistes en l’ancienne grande maison de la Croix-Verte (n° 86-88) ; Pierre semble devoir y décéder le 27/03/1738.
– En 1841 et 1846 les listes nominatives de Lanvallay assoient toujours en la rue de l’Abbaye Toussainte Bouvier sa veuve (Celle-ci décédera à la Magdeleine le 13/16/1851).
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XVI siècle au 16 de la rue de l’Abbaye maison à pans de bois
N° cadastraux 91 et 92 en 1811

En seront les premiers possesseurs connus :
– Avant 1693. Bien unique d’Olivier Pontfily et de Carize Horel sa femme.
– En 1693. Bien partagé des propres héritiers des précédents.
– Le 30/08/1780. Le bien partagé entre les susdites Jane Busson, épouse de Pierre Salmon fils, et Françoise Briand alors veuve Guillaume Teto.
(frère de Jane Teto femme Pierre Baguelin propriétaires de la maison de l’Ecus et de Guillemette Teto femme de Jacques Giffard possesseurs du noble logis de la Cour de Bretagne ; ils auront pour fils Jan Teto époux Arot fabriquant de tuiles sur le quai de Dinan et, pour petit-fils, Guillaume-Julien Teto épouse d’Yvonne-Marie Angot susnommés).
– En 1811. De nouveau bien unique à Jacquemine Domalin alors veuve de l’aubergiste François-Michel Alexandre Mars (De son vivant celui-ci sera aussi propriétaire de la grande auberge de la Croix-verte toute proche assise)
 – En 1813. Elle sera celui de leurs enfants héritiers tous placés sous le tutora exceptionnel de Pierre-Charles-Louis Follen fils héritier de Pierre Follen époux Anne-Marie Cabaret.
– Avant 1844. De nouveau partagé elle sera le bien du dit Pierre-Charles-Louis Follen époux de Jeanne-Marie Merel mais aussi celui de Jean Picquelais ce dernier demeurant toutefois alors à Dinan.
– En 1844. Jean Picquelais susnommé et Jeanne-Marie Merel alors VEUVE du dit Pierre-Charles-Louis Follen (Celle-ci semblant devoir au cours de son propre veuvage acheter la maison relevant hier du dit Jean Picquelais).
– Transmise ensuite par droits d’hérédité à Virginie Follen fille héritière des précédents et épouse de Joseph Chauchix marchand à la Magdeleine.
– Toujours par voie d’hérédité elle sera ensuite le bien du seul Albert-Joseph-Marie Chauchix fils héritier des précédents (Né le 27/07/1846 de son état marchand de vin établit à la Magdeleine de son vivant il sera aussi l’un des maires de cette commune. Très riche marchand en vin il achètera par adjudication le dit grand logis de la Cour de Bretagne bien en 1800 de son propre arrière-grand-père le dit Julien Merel ; héritier sur le quai talard des anciens entrepôts de feu son aïeul, Pierre-Charles-louis Follen, entrepôts en lesquels professionnellement il s’établira il n’arrêtera cependant pas là puisqu’il achètera également la dite cour de Bretagne avec toutes les maisons en relevant).
– Au lendemain du 01/01/1905. Bien en indivis des deux enfants de ce dernier ; à savoir Marie-Joseph-Angèle-Virginie Chauchix épouse Léon-Jean-René Lemercier et Albert Chauchix son frère de son métier avocat.
– Au lendemain du 03/06/1913. Après la fin de l’indivis seule Marie-Joseph-Angèle-Virginie Chauchix deviendra propriétaire de cette maison (La fin de l’indivis lui rapportera également la propriété complète du dit grand logis de la cour de Bretagne, grand logis attenant la maison à occident). 
– Le 26/02/1924. Vente établit de la maison entre la dite Marie-Joseph-Angèle-Virginie Chauchix et monsieur et madame Auguste Roinel-Amélie Lucain (Ces derniers l’achetant pour la somme de mille cent cinquante francs ; ils se porteront tous deux aussi acquéreur et le la dite maison de l’Ecu et de la dite Cour de Bretagne avec les maisons en relevant).
En 1964Les héritiers susnommés, à savoir madame Roinel épouse Vellutini, madame Bance alors veuve Roinel, madame Geneviève Roinel épouse Bricault toutes trois vendront cette maison à pans de bois à monsieur Philippe Busson de son état céramiste et alors célibataire né à Chatenay-Malabry le 04/05/1941 et alors y demeurant (le prix de l’acquisition se montera à 5.750,00 francs).
Le 26/08/2021. Cette maison appartient toujours aujourd’hui au dit monsieur Philippe Busson et à son épouse tous deux habitant Annecy (En cette ville monsieur Busson ensuite en effet s’établira et y fera carrière en y étant le régisseur de son théâtre municipal).


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Fin XVIII siècle.
La Maisonneuve
Entre 1760 et 1789. Maison sise au 19 de la rue de la Madeleine.
Maison déjà existante le 25/6/1774. N° cadastral 116 également en 1811.


En seront les premiers possesseurs connus :
– Christophe Leroux sieur des Aulnay ci-contre ; il épouse le 02/02/1760 à la Magdeleine Hélène Salmon elle aussi ci-contre (Christophe décède le 12/02/1789 ici à la Magdeleine ; il sera le concepteur de ce logis assis sur un embats tout professionnel et en 1786 il possèdera également les anciennes écuries de Tourondel parcelle cadastrale n°45).
– Après le 12/02/1789. Hélène Salmon son épouse alors veuve (De son véritable nom Louise-Françoise-Hélène Salmon Hélène nait au pont à la Magdeleine le 10/02/1739 ; elle décède aussi à la Magdeleine le 04/06/1826 à l’âge honorable de 87 ans. En 1811 la succession non établie Hélène possédera toujours en son propre nom les parcelles cadastrales n° 49-50-69-70-71- 100-115-116-117-118-130).
– Après 1826. Pierre Leroux dit l’Aisné fils des précédents (Vente établie entre lui même et le sieur François Moncoq au lendemain de 1829 ; Pierre Leroux en effet en cette même année sera toujours possesseur des parcelles 45-49-50-69-70-71-100-115-116-117-118-130-132 et 139 ; Pierre acquerra cette dernière parcelle entre 1811 et 1829 de Laurent Bouesnard établi au village des Croix).
Entre 1826 et 1836. François Moncoq époux d’Yvonne Lavergne (Ces derniers achèteront en 1828 la dite maison de l’Ecus bien alors de Guillaume Této et Yvonne Angot ; n° cadastral 51. Yvonne décédant le 12/08/1852 un partage entre deux de leurs enfants sera réalisé le 07/09/1752 pour la dite maison de l’Ecu et la dite Maisonneuve. François sera aussi propriétaire de la Vallée de Bretagne N° cadastral 116).
– Après le 07/09/1752. Marie-Françoise Moncoq fille des précédents et épouse de Messidor Leroy (chapelier de son état).
– En septembre 1862. Le sieur Messidor Leroy sera ici même cité sur un relevé cadastral réalisé pour la vente de la tannerie « Lenouvel ».
Fin XVIII siècle au 15 rue de la Magdeleine.

Petite maison édifiée au lendemain de la susnommée Maisonneuve ; cette petite maison, DEJA existante en 1811 puisque représentée, tout au long du XIX siècle fera partie intégrale de la Maisonneuve ci-dessus montrée ; son concepteur présumé serait Pierre Leroux l’aisné son propriétaire attesté en 1811 mais aussi héritier par droit d’hérédité de la dite Maisonnneuve
(En 1811 n° cadastral 116 le même que la dite Maisonneuve ; en 1862 elle appartiendra encore à la Maisonneuve au travers du sieur Leroy héritier par sa femme née Moncoq et de la dite Maisonneuve et de cette petite maison).

En seront les premiers possesseurs connus :
– Jusqu’au début du XX siècle ses propriétaires seront ceux de la dite Maisonneuve…
Fin XVII.
L’ancienne auberge du Lion d’Or au 13 rue de la Madeleine aujourd’hui n’existe plus.

Note : Cette auberge semble avoir disparue à la fin du XVIII siècle remplacée quelle sera par l’actuel ancien hostel du Lion d’or ; en son ancienne cour, en la cour de celui-ci, la tannerie existant alors déjà, sera réalisé en 1860 cet atelier de clouterie propre à la tannerie, atelier et peut être bureau aussi.

En seront les premiers possesseurs connus :
En 1693. Sur le Tallard Jan Asseline Lamard pocede uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert fait et deux jardins au boult proches le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor, cour puits et jardin desrière(Le puits d’origine aujourd’hui est toujours existant en le RDC de l’ancien hôtel en son entrée principale).

En 1693. Jan Asseline sieur de la Mare (L’histoire de cette auberge après se fond dans celle de l’ancienne l’Hostellerie du Lion d’Or et donc dans celle de sa tannerie aussi).
1729. Thomas Asseline sieur du Cheminneuf, fils du précédent, et époux de Janne-Marie-Anne Quétisan (Les héritiers de celui-ci seront aussi possesseurs de la grande vallée de Bretagne étirant ses terres juste au dessus à midi ; ils seront pour cela cités en 1733 lors de la vente de la Cour de Bretagne, vente établie entre Gigot-Follen. Dit Noble homme Thomas Asseline né vers 1700, mort jeune puisque âgé d’environ 30 ans, sera inhumé en la chapelle de la Magdeleine le 01/08/1732).
1731. Pierre-Lambert Asseline dit aussi sieur du Cheminneuf et cité au côté de Thomas Asseline le 08/10/1731.
En 1733. Les dits héritiers du dit sieur Thomas Asseline (Notamment Gilles-Philippe-Marie Asseline baptisé à la Magdeleine en octobre 1731. ).

Fin XVIII siècle en ses bases. La tannerie du Lion d’Or

La liste de ses propriétaires successifs est un copie collé de ceux du dit Hostel du Lion d’Or hormis le passage des couples : Rouault-Lemarie puis Fouéré-Rouault ; il en est de même pour le dit sieur Jean Asseline de la Mare en 1693 ainsi que pour son fils le dit Thomas Asseline et ses propres héritiers cités eux en 1733.
Fin XVIII siècle.
Ancienne boulangerie en 1844.

Ce bâti constitué de deux maisons jumelées et comprenant déporté à midi un magasin professionnel possédant une pierre de vente, ou margelle, sera déjà existant en 1811 et sera en effet le bien de deux propriétaires différents
(Toutefois en 1844 tout cet ensemble ne sera possédé que par une seule et même famille, famille de son état Boulanger ». N° cadastraux 122-123-124-125-126 et 127. Hier il y avait à la droite de petit magasin un puits publique ouvert sur le trottoir mais aujourd’hui il a été enfermé par cette propriété).

En seront les premiers possesseurs connus :
En 1811. Mathurin Rouxel marchand à Tressaint pour les n° 122-123-124 et 127.
En 1811. Pierre Lorre menuisier à la Landeboulou pour les n° 125 et 126.
En 1844. Jacques Busnel ici même sera propriétaire de tout cet ensemble; il était de son état boulanger.
Milieu XVII siècle.
1693. L’ancien logis du sieur Lambert des Champguerard

Ce logis, la remontée de la rue de la Madeleine n’existant alors pas encore, remontait en 1693 ses jardins jusqu’au pied de l’Auberge du Lion d’Or ; il est assis aujourd’hui sur le tallard assurant l’angle avec la ruelle Jean Perquis. Ce logis sera en effet cité en la dite année 1693 en un relevé d’imposition féodale
(La terre des Champguérard est une terre toujours assise aujourd’hui en Lanvallay, à sa sortie sur la route de Dol).
Sur le Tallard Jan Asseline Lamard pocede uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert a fait et deux jardins au boult proches le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor cour puits et jardin desrière... (Le cheminneuf ici cité ne correspond pas à l’actuelle remontée de la rue de la Magdeleine mais à sa partie plate située en contrebas, partie s’avançant jusqu’au débouché de la rue de l’Abbaye. N° cadastral 43 sur le plan de 1811.).

En seront les premiers possesseurs connus :
Avant 1693. Nicolas Lambert né vers 1620 époux de Jeanne Guerin (La famille Guerin, dite du Cheminneuf, possédait alors la grande hostellerie de Tourondel).
En 1693. Jan Asseline sieur de la Mare né vers 1609 (L’histoire de cette auberge après se fond dans celle de l’ancienne l’Hostellerie du Lion d’Or et donc dans celle de sa tannerie aussi) Jan Asseline sieur de la Marre agé d’environ cent douses ans a esté inhumé dans la chapelle de la Magdeleine aprest avoir esté munis de touts des sacréments en présence des soussignants le 28 Xbre 1722.
Avant 1733. Thomas Asseline arrière-fils probable du précédent (Les héritiers de celui-ci seront aussi possesseurs de la grande vallée de Bretagne étirant ses terres juste au dessus à midi).
En 1811. …Messire Denoual à Saint-Brieuc… Jean-François-Marie Denoual époux d’Emilie Bidard de la Morinais, avocat au Parlement possesseur et aussi de la métairie des Clos assise au plus près ; né à Dinan le 25/02/1757 et décédé en la même ville le 30/09/1815.
XVIII siècle au n° 12 de la rue de l’Abbaye
N° cadastral 99 en 1811.

Ces deux maison associées ont toujours formé un seul ensemble et aujourd’hui encore.
En seront les premiers possesseurs connus :

Avant 1811 Pierre Salmon époux de Janne Busson ci-contre cités.
– En 1811 celui de Janne Busson alors dite : veuve Pierre Salmon (Pierre Salmon ci-dessus et ci-contre naît à Châteauneuf de la Noë le 12/09/1736 et décède à Dinan le 11/09/1803 ; il prendra pour épouse le 10/01/1763 à Dinan Janne Busson).
– En 1829 pour les listes nominatives Françoise Lorre.
Seconde moitié du XVIII siècle au 9 rue de l’Abbaye
N° cadastral 79 en 1811.
Avant 1811 Pierre Salmon époux de Janne Busson ci-contre cités.
– En 1811 celui de Janne Busson alors dite : veuve Pierre Salmon (la maison juxtaposée assise en l’aplomb du viaduc sera le bien en la dite année 1818 de monsieur Lesage demeurant alors à Dinan).
XVII siècle au 14 de la rue de l’Abbaye maison de pierres réalisée en 1655
N° cadastral 96 en 1811.
Elle est nommée la maison de la Cour de Bretagne dans certains actes la concernant...maison de cordonnier.

En seront les premiers possesseurs connus :
1693 . Bien de Carize Becheu et son époux, Guillaume Beauchesne.
– 1733. Carize Becheu, veuve, est ici citée lors de la vente de la Cour de Bretagne établie entre Catherine Gigot et le sieur Pierre Follen époux Laurence Chomené).
– Entre 1733 et 1744. Guillemette -Thomasse Teto et son époux Jacques Giffard déjà possesseurs du noble grand logis de la Cour de Bretagne (Guillemette décédera le 1/12/1744).
– 23/01/1781. Jacques Giffard, veuf de sa femme
(Cette maison sera cité lors de l’établissement de la succession relevant de leur propre communauté).

– 1811. Noble homme écuyer François Grignard de Champsavoy cordonnier à la Magdeleine et époux de Julienne Guyllard.
– François Grignard cordonnier en celle-ci et sa sœur Jeanne Grignard (Cette maison sera entre eux deux tenue en indivis, François décédant en cette maison avant sa sœur, en 1869, Jeanne sera héritière de la part de son frère; cette dernière décède le 05/07/1870)
– Jeanne Grignard susnommée et son époux, Pierre Dubé.
– Avant 1870. Auguste Dubé fils héritier des précédents (Vente faite par celui-ci en faveur Louis Sécardin au terme d’un contrat établi le 29/07/1870).
Après 1870. Louis Sécardin susnommé époux de Marie Collet, tonnelier en celle-ci.
– Avant 1914. Louis Sécardin fils des précédent et époux d’Henriette-Marie-Rose Busnel ; cordonnier il décède en celle-ci en 1914.
– Après 1914. Marie Sécardin fille des précédent épouse de Maurice-Marie Baron ; vente établi en faveur d’Albert clerc serveur à la gare de Saint-Lazare.
– Albert Emmanuel Clerc susnommé époux de Marie-Henriette-Léontine-Rosalie Lemonier couturière au quartier de l’Opéra à Paris.
– Claude Clerc fils des précédent.
– Emmanuel Clerc fils du précédent. Vente en 2000 …
XVIII siècle au n° 10 de la rue de l’Abbaye.

Maison déjà existante en effet en 1811 ; lors de sa propre construction elle sera adossée à une maison à encorbellement et à pans de bois
(celle-ci aujourd’hui n’existe plus ; détruite par la ruine au début du XX siècle elle sera remplacée dans les années 1970 par l’actuelle maison contemporaine. N° cadastral 100 en 1811).

En seront les premiers possesseurs connus :
– En 1811. Le sieur Christophe Leroux ci-contre cité.
– En 1827. Madame Marie Chauvrel de Dinan.
Milieu XVIIII siècle.
1756. La maison du sieur Pierre Salmon fermier général du prieuré.
Maison sise au 21 rue de la Madeleine.
N° cadastral 116 en 1811.

En seront les premiers possesseurs connus :
– 1756. Pierre Salmon époux de Laurence Lemée né à Vitré (Ils seront les parents de Pierre Salmon l’Aisné époux Janne Busson sus-nommés; cette maison est assise juste en face de la ruelle Jean-Perquis, ruelle hier la desservant depuis le talard)).
Marchand-tanneur ici établi Pierre Salmon fera édifier ce logis en 1756 soit 4 années avant sa fille Hélène se marie; il décède en celui-ci le 09/01/1774.
– Après 1774. Hélène Salmon sa fille née à la Magdeleine le 20/04/1743 et décédée de même le 04/06/1826 , héritière pour celle-ci, femme de noble homme Christophe Leroux des Aulnais
(Régisseur du marquisat de Coëtquen).
– Après 1826. Hélène-Thomasse Salmon fille de la précédente ; elle prendra pour époux le 17/05/1782 Gervais Turpin
(Fils de Jean Turpin et de Rose Penhard).
– Avant 1832. Adélaïde-Jeanne Turpin fille des précédent et épouse de François Bertin de son état chirurgien installé à Saint-Jouan des Guérets. Vente de la maison faite le 24/04/1832 en faveur d’Yvonne Angot veuve de Guillaume Této (Il était le fils de Jan Teto et de Janne Arot fabriquant de tuiles sur le quai de Dinan) .
– Entre 1832 et 1845. Yvonne-Angot veuve de Guillaume Této décédé le 15/11/1816 ; cafetière résidant et professant place du Marchix en 1832 elle décédera à la Magdeleine le 04/06/1845.
Fin XVIII siècle. Les 13 et 15 rue de la Madeleine.
L’ancienne hostellerie du Lion d’Or
La petite extension à son midi existait déjà en 1811 ; elle fut les cuisines de cet hostel.

En seront les premiers possesseurs connus :
Entre 1760 et 1800. Jacques-Philippe Salmon sieur des Clos époux de Julie Raoul de la Roche au Lion (Celle-ci sur son acte de mariage signera :Julie Raoul de la Roche au Lion. Fils de Pierre Salmon et de Laurence Lemée; frère d’Hélène épouse de Christophe Leroux des Aulnais Jacques Salmon semble devoir être le père de son édification ainsi que celle au début du XIX siècle de la tannerie relevant de la propriété).
En 1811. Dixit la matrice cadastrale : …Salmon les héritiers Jacques à la Magdelene… (Ils seront en la possession des n° cadastraux 119-120-121-128-129-133. .Jacques-Philippe parmi tous les membres composant sa propre fratrie eu pour sœur Marie-Françoise-Toussainte Salmon née le 30 octobre 1748 à Lanvallay ; elle prendra pour époux à Lanvallay le 12/07/1767 N.H. Maistre Sébastien-Augustin de la Mare de la Ville Allée de Hédé ; Conseiller du roi et son procureur au Siège royal de Hédé celui-ci sera échevin (maire) de Hédé de 1760 à 1768 cette dernière année le voyant nommé Député aux Etats à Saint-Brieuc ).
1823. Dixit la le registre nominatif : …Salmon les héritiers à Hédé… (Ils seront en possession de TOUTES les parcelles déjà énoncées ci-dessus en 1811. PLUS les 62-63-64 ; cette dernière parcelle en 1811 fut hier le bien de Pierre Follen marchand tanneur à la Magdeleine. A ce titre les héritiers de Jacques Salmon en 1811 à la Magdeleine, en 1829 à Hédé, seront possesseurs des n° cadastraux 62-63-64-119-120-121-128-129 et 133 ).
De 1820 à 1830. La présence la tannerie Lebreton est attestée par les actes (La tannerie restera jusqu’en 1841 indissociable de l’ancien hôtel du Lion, 1841 étant l’année en laquelle l’on verra ici même un occupant tout à fait indépendant cette fois de la dite Tannerie).
De 1831 à 1838 en sera le possesseur Olivier Delaunay ici même tanneur en la dite tannerie.
1838. Paul Larère médecin à Dinan (Il possède alors ET la tannerie ET le dit Hostel du Lion d’Or.).
1841. Charles Raoult aubergiste à la Magdeleine et époux de Thomasse Lemairie (Alors probable simple tenanciers du dit Paul Larère).
1844. Paul Larère susnommé (Paul Larère n’apparaitra plus jamais dans aucune écriture sur un registre de Lanvallay quel qu’il soit au lendemain de 1844 ; cette hôtel particulier en la matrice cadastrale de 1844 sera dénommé pour le dit Paul Larère …hôtel du Lion d’Or… il semble aussi y avoir eu acte de vente entre le dit propriétaire Larère et les dits tenanciers Raoult-Lemarie).
1846. Charles Raoult époux de Thomasse Lemarie aubergistes.
1851. Charles Raoult époux de Thomasse Lemarie aubergistes.
1856. Angèle-Marie Fouéré aubergiste et époux de Thomasse Raoult (fille héritière des précédents ; âgés ses parents seront à ses côtés en l’hostel en cette même année 1856).
1861. Angèle-Marie Fouéré aubergiste et époux de Thomasse Raoult (Louis Fouéré décèdera le 13/08/ 1867 les listes nominatives de 1866 ne les citant plus ici même comme aubergistes. La présence de Thomasse ici même sera cependant attestée en un acte notarial enregistré le 04/08/1870 : … du quatre aout mil huit cent soixante dix par devant nous notaire, son collègue, notaires à Dinan, département des Côtes du Nord, a comparu Madame Thomasse Rouault veuve de Louis Fouéré, demeurant au Lion d’Or en Lanvallay, signant…).
1862. Eugène-Louis Lenouvel-Maisonneuve, tanneur, acquière et la tannerie et le dit hostel du Lion d’Or (Par sa femme Ernestine-Renée-Véronique Lemire il sera apparenté au couple Moncoq-Lavergne possesseur de la dite Maisonneuve susnommée ; son aïeul sera Pierre Lemire de son vivant Aubergiste en la grande maison de la Croix-Verte).
1886. Eugène Lenouvel fera faillite en 1886 par jugement prononcé ; le jugement de clôture aura lieu le 16 juin 1888.
1889. Au lendemain de cette liquidation, en 1889, la tannerie est (re)vendue à monsieur Joseph Rouault (né à Dol le 15/06/1835). 
De 1951 à 1953. Le 21 juin 1951 Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment tous deux la SARL des cuirs et peaux de l’Ouest ; cette tannerie fermera définitivement ses portes le 31 décembre 1953.
– De 1955 à 1968. La famille Richard.
Avant 1990. Monsieur et madame Noël agents immobiliers en nom propres à Dinan.
2002. Monsieur et madame Menz-Kant natifs d’Hollande.
Première moitié du XIX siècle.

Cette maison absente sur les premiers plans cadastraux de 1811 apparait sur les seconds réalisés pour Lanvallay en 1844 ; elle sera édifiée en l’extrémité d’un ancien jardin relevant au XVIII siècle de la maison dite de l’Ecus bien en 1786 du sieur Felix Baguelin ; Hélène Hortense-Adélaïde-Taïsse Le Tulle, la veuve de celui-ci, unie le 14/09/1773, sera toujours propriétaire de ce jardin en 1811.
Seconde moitie du XVII siècle au 29 rue de la Madeleine.

Petit immeuble particulier
(n° cadastral 93 en 1818) relevant anciennement de la Cour de Bretagne il sera indirectement cité 05/12/1733 lors de la vente de cette cour. …et à côté est un grand portait pour le service d’une cour ci après, compris le donnant au côté de la dite forge commun entre la dite venderesse et le sieur de la Villeménard Blondeau, contenant de largeur environ huit pieds et demi…Il fut probablement édifié à la demande du sieur Alain Gigot sieur des Anges alors propriétaire par droit d’hérédité et du logis de la Cour de Bretagne et sa dite cour, maison, cellier, forge, jardins compris (Le donnant de la cour est son devant, ou son entrée, lequel devant était alors en commun avec…Les dimensions données en pouces en 1733 correspondent aux actuelles dimensions du devant de cette cour. Alain nait vers 1630 se mariant avec Catherine Rillet le 30/10/1659 ; en 1678 en la Papier Terrier de Dinan Alain sera cité pour la terre des Anges lui appartenant de l’autre côté du pont).

En seront les premiers possesseurs connus :
Milieu XVII siècle. Alain Gigot époux de Catherine Rillet sieur des Anges terre assise au dessus du Jerzual.
– Marie-Gigot femme de Pierre Blondeau de la Villeménard celui-ci possesseur de ce petit immeuble au nom de sa femme héritière d’Alain susnommé ; vente établie ensuite de ce petit immeuble entre le dit Pierre Blondeau et Pierre Follen époux Chomené
. Pierre Blondeau alors encore ici même présent sera le 30/05/1739 témoin à la Magdeleine du mariage Guillaume Teto-Françoise Briand fille d’Olivier celui
ayant hier œuvré en la petite forge relevant de la Cour de Bretagne cour que la belle-sœur de Pierre, Catherine Gigot de son nom, vendra le 05/12/1733 au couple Pierre Baguelin-Janne Teto ; Pierre signera : Blondeau de la Villemenard.
 – 06/07/1739. 1 mois après ce même mariage Pierre Follen époux Chomené le 06/07/1739 achètera en effet à Pierre Baguelin ci-dessus nommé et Rose Leforestier sa seconde épouse, tous deux père et mère de Guillemette Baguelin sa propre belle-fille, épouse de son fils Pierre Follen fils, la dite cour de Bretagne cet achat le même jour étant aussi accompagné de l’achat de ce petit immeuble privatif desservi par la même cour, achat acquis du dit Pierre Blondeau (De fait Pierre Follen « père » époux Chomené le même jour achètera à Pierre Baguelin cette même cour celui-ci le même jour achetant à Pierre Blondeau ce même petit immeuble; Guillemette Baguelin, fille de Pierre et de Rose Leforestier sa seconde épouse, était alors déjà la femme de son propre enfant, Pierre Follen fils) .
Entre 1739 et 1781. Le sieur de la Touche Salmon ou Jan Salmon sieur de la Touche; celui-ci à la lecture d’un état des lieux propre au dit logis de la cour de Bretagne, état des lieux établi le 23/01/1781, semble devoir acquérir du sieur Pierre Follen époux Choméné ce petit immeuble qu’il semble devoir peu après revendre au dit Jan Teto et Jane Arot Jan de son état fabriquant de tuiles au port de Dinan (Le sieur de la Touche Salmon était le propre frère d’Hélène Salmon femme de Christophe Leroux)
Avant et au lendemain du 23/01/1781. Jan Teto époux de Jane Arot suivant le dit état des lieux établit le 21/12/1781 pour la succession Giffard-Teto possesseurs du noble logis de la Cour de Bretagne …le tout des chambres et grenier servi par un escalier en bois au derrière vers nord de la salle ou cuisine commun avec la maison du sieur Jan Teto acquereur du sieur de la Touche Salmon… (Père et mère de Guillaume Teto époux de Janne Angot eux mêmes acquéreurs en 1812 de la dite maison de l’Ecu Janne achetant également en 1832 la maison faite en 1756 par Pierre Salmon père d’Hélène Salmon femme Leroux des Aulnais).
En 1811. Dixit la matrice cadastrale de 1811 …Teto Guillaume marchand à la Magdeleine… Celui-ci puis sa veuve, Guillaume décédant le 15/11/1816, posséderont en tout les n° cadastraux 47-51-93-115-116 et le 305 (Guillaume Této la dite année 1811 semble devoir vendre cet immeuble au sieur Julien Merel alors DEJA propriétaire du noble logis de la cour de Bretagne accolé à lui ; Julien Merel décédera l’année suivante le 31/10/1812).
1811. Julien Merel marchand de fer et époux de Marie-Janne Follen sa cadette de 20 ans (N° cadastraux 90-93-137-138).
– Au lendemain du dit 31/10/1812. Les 3 enfants héritiers Merel, tous nés du second lit de leur père, garderont en indivis cet immeuble jusqu’au 03/05/1835 année en laquelle ils partageront entre eux l’ensemble des bien du feu Julien Merel leur père.
Au lendemain du dit 03/05/1835. Dame Julienne-Anne-Marie Merel épouse Legeron bénéficiaire de cet immeuble après le dit partage (Ces 2 immeubles se montaient ensemble à la somme de 8000 francs les meubles et liquidités en leur ensemble eux à 24.000 francs; Julienne recevra les deux immeubles et ses deux frères, chacun pour moitié, toutes la valeur financière s’édifiant et avec les dits meubles et avec la dite liquidité).
24/01/1866. Julienne Merel sus-nommée (Lors de vente du grand logis établi entre Julienne Merel, alors épouse Dandin en seconde union, et le couple Deschamps-Lemarchand, il sera stipulé que Julienne Merel habitant alors en le bourg neuf de Lanvallay possédait toujours ce même petit immeuble).
09/02/1948. Monsieur Planchette. Lors de vente du dit grand logis établit ce même jour entre Gustave Pensart et Albert Moy, ce dernier nouvel acquéreur, il sera dit que le dit grand logis était adossé au petit immeuble alors bien de Planchette …joignant au nord Planchette, à l’ouest la grande route et à l’est Roinel…

Chapitre deux : leurs histoires

Leurs propres histoires…

La tannerie du sieur Jacques Salmon.

Avant 1811. La tannerie de la rue de la Magdeleine (bien des héritiers de feu Jacques Salmon pour la matrice cadastrale de 1811).

De 1820 à 1830 la seule présence ici même de la tannerie Lebreton est attestée par les actes ; de 1831 à 1838 en sera le possesseur en effet Olivier Delaunay lorsqu’en 1844 avec l’hostellerie du Lion d’Or elle sera le bien de Paul Larère de son état médecin à Dinan (Celui-ci n’apparait sur aucune liste nominative de Lanvallay notamment ni en 1836 ni en 1841 ni en 1846 ! Au regard de cette information monsieur Larère semble donc être possesseur de tout ce bien un très court moment seulement, cela entre les dites dates de 1841 et 1846) ; professionnellement établit à Dinan sous celui-ci l’ensemble de ce bien est très probablement loué.
En 1862 elle est déjà la propriété d’Eugène Lenouvel-Maisonneuve jeune homme célibataire encore non marié avec Ernestine-Renée-Véronique Lemire propriétaire qu’il sera en 1862 et de la tannerie et de l’hôtel du Lion d’Or (Eugène Lenouvel vers 1860 semble devoir acquérir par acquêt ce même bien professionnel propriétaire qu’il sera en 1862 et de la tannerie et du nouvel hôtel du Lion d’Or il est vrai. Charles Rouault et son épouse Thomasse Lemarie professeront tous deux en tant qu’aubergiste en ce même hôtel dès l’année 1841 y professant toujours en 1846 leur fils aisné Charles y étant ici même alors bourrelier ; Charles et Thomasse ci-dessus nommés semble donc devoir entre 1841 et 1844 être les simples tenanciers du dit sieur Paul Larère propriétaire que celui-ci sera de tout ce bien professionnel, tannerie et hôtel réunis, en 1836 et 1844. Charles et Thomasse ont t’ils pu tous deux ensuite se porter eux mêmes acquéreurs du dit hôtel au lendemain de la dite année 1844 ? Cet hôtel ensuite sera professionnellement tenu par la fille de Charles et de Thomasse, Thomasse Rouault épouse de Louis Foueré, celle-ci y professant encore en l’année 1856 ; son père et sa mère tous deux déjà âgés demeurent alors toujours en cet hôtel à leurs côtés à tous deux. Louis Foueré susnommé, époux de Thomasse Rouault, y décédera en 1861 le 04/08/1862 y voyant toujours la présence de sa femme, la dite Thomasse Rouault. Celle-ci comparaitra le dit 04/08/1862 en l’étude notariale de son notaire … du quatre aout mil huit cent soixante deux devant nous notaire et son collègue…a comparu madame Thomasse Rouault veuve de Louis Foueré, demeurant au lion d’Or… Septembre de l’année 1862 verra le dit hôtel du Lion d’Or être la propriété du dit Eugène Lenouvel).
Cette vente faite en faveur d’Eugène Lenouvel-Maisonneuve sera l’occasion en septembre 1862 d’un relevé cadastrale de toute la propriété. Uni à Ernestine en 1872 Eugène Lenouvel fera faillite en 1886 par jugement prononcé ; le jugement de clôture aura lieu le 16 juin 1888. Au lendemain de cette liquidation, en 1889, la tannerie est (re)vendue à Joseph Rouault ( Le 21 juin 1951 Maurice Guérin et Edmond-Hector Lhomme forment tous deux la SARL des cuirs et peaux de l’Ouest ; cette tannerie fermera définitivement ses portes le 31 décembre 1953. Depuis sa propre édification supposée faite par le dit sieur Jacques Salmon cette tannerie fera partie intégrante de l’histoire de l’hostellerie du lion d’or jusqu’en 2020 année en laquelle elle sera transformée en gites par monsieur et madame Menz-Kant puis vendue par cette dernière; ainsi vendue elle sera définitivement détachée de la dite propriété du Lion d’Or).

Hier tannerieAujourd’hui gîtes.

Pierre Salmon et Hélène Lemée eurent 17 enfants dont 1 seul prénommé Jacques, prénommé Jacques-Philippe Salmon ; baptisé le 1er mai 1754 à Lanvallay Jacques se mariera en Pleudihen-sur-Rance avec Julie Henriette RAOUL de CHAMPMANOIR ; sieur de la métairie des Clos-Oliviers en Pleudihen il décèdera à Lanvallay le 05/09/1808. Multi-propriétaire il possédera également de grands entrepôts et autres maisons et logements assis de l’autre côté de la Rance au port de Dinan. Propriétaire de cette tannerie au seul nom de l’indivis qu’il laissera entre ses différents enfants, puisque tous héritiers ensemble de celle-ci, l’Hostel du lion d’Or compris, Jacques Philippe Salmon en la fin du XVIII siècle fut t-il aussi le CONCEPTEUR de ce même hostel particulier ?
Christophe Leroux sieur des Aulnais, son propre beau-frère, fera faire construire au lendemain de son union avec Hélène Salmon, union célébrée le 12/02/1760, le grand corps de logis assis sur un embats total professionnel qui fait presque suite, long logis assis un peu plus bas dans la remontée de la Magdeleine, logis dès sa première heure nommé la Maisonneuve ; cette remontée connaitra la construction de ses premières maisons qu’à partir de 1756, à partir de la propre construction de la maison de Pierre Salmon « père », père de ces deux enfants susnommés.
Au regard de cette union faite en 1760 la construction de cet hôtel particulier du Lion d’Or fut forcément faite entre ces deux dates, soit entre 1760 et 1811. Lire ci-dessous…

Ci-dessus est aussi l’ancienne tannerie bien professionnel en 1820-1830 du dit sieur Lebreton ; possédant une réelle importance au seul regard de ses anciennes grandes dimension, à ses immenses Abat-vents aussi, cette tannerie sera déjà présente sur son site en 1811 puisqu’en effet elle sera dans sa totalité représentée sur le premier plan napoléonien de Lanvallay réalisé en la dite année 1811. 
La matrice cadastrale du premier plan napoléonien, livre d’écritures enregistrant les biens entre 1811 et 1825, octroie cependant l’ensemble des parcelles constituant ce même bien ici photographié aux héritiers de Jacques-Philippe Salmon celui-ci, né à Lanvallay le 01/05/1754, ayant eu pour parents Pierre Salmon et d’Hélène Lemée tous deux fermiers généraux du prieuré du pont.
Au regard de cette information il nous est permis de penser que la création de cette tannerie fut œuvre créée du dit Jacques-Philippe Salmon celui-ci agissant alors comme digne héritier marchand de son feu son père ; celui-ci effectivement de son vivant, hormis le fait qu’il fut  le fermier général du prieuré, fut aussi à la lecture des lignes écrites pour sa succession « négociant en peau et  marchand tanneur » (Celui-ci hier habitait alors en la grande propriété assise très légèrement en contrebas).
La possession en 1811 de cette même tannerie, tannerie alors possédée en indivis entre les différents enfants HERITIERS du dit Jacques Salmon, soutient la supposition qu’en effet cette même tannerie fut le bien professionnel du dit Jacques Salmon lui même.

Avant la rénovation menée vers 2005.

Jacques-Philippe Salmon en 1786 sera aussi propriétaire de l’actuel restaurant « le Zac » en lequel il y aura alors « magasin et auberge »; il sera aussi propriétaire juste en face, de l’autre côté de la rue, juste derrière l’actuelle pâtisserie de la rue du Petit-Fort, du grand immeuble sis à l’actuel n°4 y possédant alors une autre de ses propres maisons, maison accolée à une écurie.
Né le premier mai 1754, jour de son baptême, à l’âge avancé pour l’époque de 46 ans établit alors qu’il était en Pleudihen il y prendra pour épouse le 4 frimaire an 9, soit le 19 novembre 1800, Julie Henriette Raoul de Champmanoir fille de Jean Baptiste Raoul de Champmanoir, médecin de son état à Dinan, y demeurant, et de Marguerite Richard la femme de celui-ci.
Jacques-Philippe sera dit être « cultivateur » sur son acte de mariage son épouse signant « Julie Raoul de la Roche au Lion ». En 1791 Jacques-Philippe, dit alors « le sieur Salmon des Clos » est scrutateur lors de l’élection du maire puis, quelques jours plus tard, il est élu au premier tour officier municipal avec 74 suffrages à la mairie de Pleudihen. Père de plusieurs enfants Jacques-Philippe de son père entrera par droit d’hérédité en la possession de la terre, maison et métairie du Clos-Oliviers que Pierre l’Aisné son père avait acheté à Pleudihen en 1756 au titre des biens nationaux.
Au lendemain de cette succession Jacques-Philippe prendra en les actes B.M.S. le nom de Jacques Salmon des Clos.

Jacques-Philippe parmi tous les membres composant sa propre fratrie eu pour sœur Marie-Françoise-Toussainte Salmon née le 30 octobre 1748 à Lanvallay ; elle prendra pour époux à Lanvallay le 12/07/1767 N.H. Maistre Sébastien-Augustin de la Mare de la Ville Allée de Hédé ; Conseiller du roi et son procureur au Siège royal de Hédé celui-ci sera échevin (maire) de Hédé de 1760 à 1768 cette dernière année le voyant nommé Député aux Etats à Saint-Brieuc. Leur fils à tous deux, François de la Mare de la Ville Allée, sera cité en 1781 en la rue du four comme étant alors le possesseur de la tannerie présente en cette rue ; cela se fera sur l’acte de succession de Guillemette Této et Jacques Giffard de leur vivant possesseurs du noble grand logis de la Cour de Bretagne à la Magdeleine aussi (L’acte acte de succession Giffard-Teto, acte rédigé le 23/01/1781, prouvera ici même en cette rue la DEJA existante d’une tannerie …les embats joignants du bout vers nord à maison de François de la Marre de la Ville Allée...le tout joignant du midi aux enfants du sieur Gervais-Joseph Angot, du nord à maison et tannerie des sieurs et dlle de la Marre de la Ville Allée, d’orient au pavé de la rue du Four et d’ouest aux rives de la Rance et passage des TanneursIl semble y avoir eu vente entre les héritiers de François de la Marre et Marie Salmon puisqu’en 1811 la matrice cadastrale dira être propriétaire de cette même tannerie, son jardin compris, le sieur Isaac Gentil de son état aubergiste à Dinan ; le registre nominatif de 1829 citera quant à lui un nouveau propriétaire en ce lieu, le sieur Jean Belêtre.

Cette tannerie sera en le début du XIX siècle la tannerie de Pierre SABOT; son parent Constant Sabot, alors établit à Jerzey pour les listes nominatives de Lanvallay, sera en 1841 possesseur quant à lui à la Magdeleine de l’ancienne Grande auberge de la Croix-Verte, cela y compris et l’ancienne maison du Prieur et le vieux four à ban avec son logement du fournier. Ce bien représenté par les n° parcellaires 88 et 86 seulement, furent le bien de l’aubergiste Marc avant 1811 la veuve de celui-ci, en 1813, par droit de justice l’a voyant être mise en vente par adjudication. Au lendemain de cette date Pierre Lemire natif de Rennes, le propre beau-père de François-Louis Moncoq, fils de François et d’Yvonne Lavergne ci dessous cités, en sera le possesseur au titre d’aubergiste à la Magdeleine ( Pierre Lemire né à La Londe près d’Elboeuf en 1771, décédé en Lanvallay le 27/03/1836 à l’âge de 66 ans, achètera aussi une maison assise en la rue de l’Abbaye, maison jouxtant la dite auberge en laquelle il résidera. En fait Pierre Lemire décédera à la Magdeleine presque en son ancien établissement hôtelier celui-ci ou bien sa veuve le vendant apparemment avant 1833 à Olivier Této époux de Perrine Richard tous deux marchands tanneurs en la rue du Petit Fort ; Pierre Lemire en effet avec sa femme Toussainte Bouvier habitera en cette petite maison, à savoir l’actuelle maison sise aujourd’hui au n°17 de la rue de l’Abbaye, à savoir aussi le numéro parcellaire n°89 sur le premier plan cadastral de 1811. Cette petite maison parmi d’autres biens sera avant 1803, année de sa mort, l’une des maisons de Pierre Salmon époux Janne Busson le frère aisné d’Hélène femme du dit Christophe Leroux des Aulnais. Les listes dénominatives de Lanvallay de 1841, font de la femme de Pierre Lemire, Toussainte Bouvier, alors veuve, la toujours occupante de cette dite maison. Parions qu’il dut y avoir successivement plusieurs acquêts dument établis, un premier acquet d’abord établi entre les dits Toussainte Bouvier et Oliver Této époux Richard puis un second acquêt lui établi entre ces derniers et Constant Sabot celui-ci en étant en effet le possesseur en 1841 avant 1841. Constant Sabot se mariera  le 25 novembre 1860 en l’Eglise anglicane de Saint-Helier (Jersey), avec Honora Lane née en 1839 – Waterford (Irlande).

Fin XVIII siècle. Le nouvel hostel du Lion d’Or construit entre 1756 et 1811 en bordure de l’ancien cheminneuf.

Ancienne hostel particulier bien du dit Jacques Salmon avant 1811, puis celui en 1811 de ses propres enfants héritiers en effet. En 1844 il sera le bien avec la tannerie du sieur Paul Larère de son état « médecin à Dinan ; il deviendra ensuite le bien de Charles Rouault époux de Thomasse Lemarie puis celui de leur fille à tous deux, Thomasse Rouault épouse de Louis Fouéré ; ce dernier décédera le 13/08/1867. Sa femme Thomasse semble devoir vendre cet hôtel en l’année 1862 à Eugène Lenouvel-Maisonneuve, alors déjà propriétaire de la tannerie depuis 1860, tout en continuant d’y demeurer puisque le 04/08/1870 elle y demeura toujours citée qu’elle sera en un acte notarial ce même jour. De 1955 à 1968 cet hôtel deviendra ensuite le bien de la famille Richard cette dernière comprenant alors 3 enfants, 3 filles, prénommées Andrée, Sylvaine et Marguerite ; le papa travaillera aux Saint-Jean de Dieu de Dinan. En 1994 nous retrouvons ici même comme en étant le nouveau propriétaire monsieur Noel ; celui-ci possédait une agence immobilière personnelle assise intra muros de Dinan. En 2000 cet ancien hostel particulier deviendra le bien de monsieur et Madame Menz-Kant, couple hollandais (En contrebas est la grande Maisonneuve laquelle, bien de Christophe Leroux, sera déjà édifiée le 25/06/1774 ; celle-ci est elle même appuyée à sa droite contre la maison que fera construire en 1756 Pierre Salmon beau-père du précédent).

L’ancien hostel du Lion d’Or et à sa droite, vers sud, son propre agrandissement.

Possesseur de ce bien, né le 01/05/1754, Jacques-Philippe Salmon est âgé de 46 ans en 1800  et de 20 ans à peine lors du décès de son père. En 1774, lors du décès de son dit père, « Pierre Salmon », Jacques-Philippe ne sera pas avec les siens en le domicile de feu son père décédé chez lui en le faux bourg de la Magdelaine, paroisse de Lanvallay. Les lignes comptables établies sur l’inventaire de ses biens diront en effet ceci : …Noble homme Pierre Salmon en son vivant négociant sise près le faubourg de la Magdelaine paroisse de Lanvallay où étant j’ai trouvé Dlle Hélène Lemée veuve dudit sieur Pierre Salmon, et les sieurs Pierre et Jan Salmon, noble homme Christophe le Roux mary de Dame Hélène Salmon…sait trouvé quatre vingt seice douzaines et cinq peaux de veaux, cinquante neuf pairs corroyés de vaches et génisses … 
A défaut d’être à la fin du XVIII siècle nous sommes alors au tout début du XIX siècle quand le dit Jacques-Philippe Salmon entre en la possession du nouveau hostel dit « le Lion d’Or » , hôtel édifié entre 1756 et l’année 1811 (reprendre la lecture expliquant pourquoi ci-dessus).

Cet hostel sera édifié dans la continuité de la grande maison du dit sieur Christophe Leroux des Aulnais de son état marchand mais aussi régisseur du marquisat de Coëtquen ; comment le dit Jacques Salmon, beau-frère du dit sieur Leroux des Aulnais, entra t’il en possession de ce même hostel ?
Jacques-Philippe Salmon aurait t-il pu faire construire ce même bel immeuble particulier en le bas de cette longue remontée tout comme le fit avant lui son propre père pour sa propre maison, tout le comme fit peu avant lui même le dit Christophe Leroux sieur des Aulnais pour sa propre longue maison sur embats nommée dans ses propres actes « la Maisonneuve » ?


Ce nouveau Hostel (Au derrière du volet gauche de la fenêtre faisant suite à la porte d’entrée de cet immeuble, à la droite de celle-ci, il y a encore une trace écrite désormais presque illisible en laquelle on peut toutefois encore lire l’Hostel du Lion d’Or), très important dans sa très élégante construction, presque « malouinière » dans sa propre conception, hier en 1693 ancienne auberge, possédera déjà dès le début de sa première heure une cour intérieure et des ateliers en son sein ; en fait ce même hostel était continu à la grande « Maisonneuve », maison alors appartenant au dit sieur Christophe le Roux des Aulnais, le propre beau-frère de Jacques Salmon marié qu’était Christophe Leroux à Hélène Salmon la sœur de Jacques (Cet hôtel semble avoir été édifié à l’emplacement même de l’ancienne auberge du Lion d’Or citée en 1693 ; la dite Hélène Salmon était en effet aussi l’un des très nombreux enfants nés de Pierre Salmon et d’Hélène Lemée. Cette tannerie sera ensuite le bien professionnel de monsieur Lebreton entre 1820 et 1830 puis celui des établissements d’Olivier Delaunay entre 1831 et 1838. Bien de Paul Larère entre 1836 et 1844, puis celui de Charles Rouault et Thomasse Lemarie son épouse de 1841 à 1846, celui en 1856 de leur fille héritière Thomasse Rouault alors femme de Louis Foueré, il sera celui d’Eugène-Louis Lenouvel-Maisonneuve en 1862 celui-ci ayant déjà acheté dès 1860 la tannerie à lui adossée ; Adolphe-Eugène Lenouvel-Maisonneuve le propre frère d’Eugène fera lui édifier dès 1858 sa propre brasserie à bière sur le quai de Dinan
. Par cette acquisition Eugène-Louis Lenouvel aura ici même en la rue de la Magdeleine pour très proche voisin François Moncoq le fils de celui-ci, François-Louis Moncoq époux Joséphine Lemire, étant personnellement assis rue du quai de Dinan pour ses propres entrepôts, entrepôts voisins de la dite brasserie. Légèrement assis en contre-bas François Moncoq époux Yvonne Lavergne en effet était alors possesseur de la très grande maison nommée il est vrai Maisonneuve, grand logis ainsi nommé le 25/06/1774 lors du baptême de l’honorable garçon Jan-Guillaume-Helen Leroux fils des dits Christophe Leroux et Hélène Salmon, enfant déjà honorable à sa naissance né en ce même grand logis …Honorable garçon Jan-Guillaume-Helen Leroux fils légitime de noble homme Christophe Le Roux sieur de Aulnais, régisseur du marquisat de Coëtquen y demeurant, et Demoiselle Helène-Ollive-Louise-Perinne Salmon, né d’hier à la Maisonneuve du Cheminneuf a été baptisé aujourd’hui par moi curé soussigné et tenu sur les saints fonds par noble homme Guillaume Viel sieur des Grands Champs…ce vingt cinquième juin mil sept cent soixante quatorze…Jacques Salmon et Jan Salmon de la Touche François Moncoq époux Lavergne, marchand de grains en tous genres, en cette même Maisonneuve stockera en son immense embats entièrement professionnel tous ses grains).
De 1836 à 1844 bien de Paul Larère, celui-ci de sa charge médecin à Dinan, l’histoire de cet hostel est indissociable de celle de la tannerie assise à ses côtés en la même propriété. Charles Rouault et son épouse Thomasse Lemarie professeront tous deux en tant qu’aubergiste en ce même hôtel dès l’année 1841 y professant toujours en 1846 leur fils aisné Charles y étant ici même alors bourrelier ; Charles et Thomasse ci-dessus nommés semble donc devoir entre 1841 et 1844 être les simples tenanciers du dit sieur Paul Larère propriétaire que celui-ci sera de tout ce bien professionnel, tannerie et hôtel réunis, en 1836 et 1844. Charles et Thomasse ont t’ils pu tous deux ensuite se porter eux mêmes acquéreurs du dit hôtel au lendemain de la dite année 1844 ?
Cet hôtel ensuite sera professionnellement tenu par la fille de Charles et de Thomasse, Thomasse Rouault épouse de Louis Foueré, celle-ci y professant encore en l’année 1856 ; son père et sa mère tous deux déjà âgés demeurent alors toujours en cet hôtel à leurs côtés à tous deux. Louis Foueré susnommé, époux de Thomasse Rouault, y décédera en 1861 le 04/08/1862 y voyant toujours la présence de sa femme, la dite Thomasse Rouault.
Celle-ci comparaitra le dit 04/08/1862 en l’étude notariale de son notaire … du quatre aout mil huit cent soixante deux devant nous notaire et son collègue…a comparu madame Thomasse Rouault veuve de Louis Foueré, demeurant au lion d’Or… Septembre de l’année 1862 verra le dit hôtel du Lion d’Or être la propriété du dit Eugène Lenouvel-Maisonneuve.

Plan cadastral de 1811.
Fin XVIIII siècle.
La Maisonneuve du sieur Christophe Leroux déjà édifiée le 25/06/1774.

En le milieu aux menuiseries marrons est l’ancienne « Maisonneuve » du sieur Christophe Leroux des Aulnais époux Hélène Salmon (Fils de Christophe Leroux et de Demoiselle Françoise Gorret dite aussi Magnon, Christophe était originaire du Pays de Saint-Malo, de la paroisse de Saint-Léonard comme cela le sera dit lors lors de la publication du premier et dernier ban de son mariage avec Hélène Salmon, ban publié le 20/01/1760 à Lanvallay. La mort du dit Christophe le Roux interviendra ici même aussi à Lanvallay le 12/02/1789 ; Hélène-Olive-Louise-Perrine, née au pont à la Madeleine le 20 avril 1743, décédera en ce même lieu le 4 juin 1826 trente-cinq années après feu son époux ; à ce titre seulement deux enfants lui sont seulement connus; Elle était la fille, rappelons le, de Pierre Salmon et d’Hélène Lemée tous deux marchands tanneurs à la Magdeleine mais aussi pendant plusieurs baux fermiers généraux des biens temporels du prieuré du pont. Hélène laissera à sa mort une grande fortune, cela à l’image de feu son père, Pierre son fils aisné possédant en 1829 pour le registre dénominatif les parcelles cadastrales 45-49-50-69-70-71-100-115-116-117-118-130-132 et 139. Pour cela Pierre Leroux l’Aisné possédera sur la Magdeleine en bien QUE bâti, cela en la dite année 1829, la dite Maisonneuve, les anciennes grandes écuries de Tourondel, la grande auberge du Croissant, une grande maison à pans de bois en la rue de l’Abbaye etc. Il possédera donc aussi moults terres).

Pierre Salmon fils et époux de Janne Busson, frère aîné d’Hélène Salmon femme du dit Christophe Leroux, sera lui aussi grand notable marchand tanneur que lui aussi il sera. Il possédera de multiples biens bâtis et non bâtis tous présents sur le quartier de la Magdeleine ; à ce titre les lignes nominatives de Lanvallay lui donne pour bien les n° cadastraux 79-81-89-92-98 et 99.

La Maisonneuve à gauche est assise contre le dit hostel du Lion d’Or et à droite contre la maison édifiée en 1756 par Pierre Salmon beau-père du dit sieur Christophe Leroux des Aulnais (Ici la maison à porche aux menuiseries blanches).
Construite sur un embats entièrement professionnel la dite Maisonneuve sera acquise avant 1836 par François Moncoq et son épouse, Yvonne Lavergne, tous deux marchands de grains en tous genres. François Moncoq nait à Dinan le 1er décembre 1783 et décède à Lanvallay le 17 novembre 1863 à l’âge de 79 ans ; son épouse Yvonne Lavergne décèdera quant à elle, toujours en leur maison de Lanvallay, le 12 août 1851 (François en les listes nominatives de Lanvallay sera dit « marchand de grains ici même de 1836 à 1851 ; il acquerra cette dite Maisonneuve donc avant 1836 cela probablement par un acquêt établi entre lui même et Pierre Leroux l’Aisné héritier de celle-ci par son père Christophe époux Salmon susnommé. Riche famille commerçante son frère Charles sera lui marchand de bois concepteur que celui-ci sera du château de Kerozen en Taden ; leur sœur à tous deux, Marie Moncoq époux d’Eugène Giffard, par son époux sera concepteur des fours à chaux de la Ville es Olliviers, fours que son époux fera en effet édifier avec Louis Moncoq son propre beau-frère).
Par sa mère François Moncoq était l’arrière petit-fils de Felix Baguelin et Jane Této tous deux en leur temps propriétaires et de la Cour de Bretagne et de la Maison de l’Ecus aussi (Son père et sa mère furent Guillaume-Jean-Pierre Moncoq époux de Perrine-Guillemette Angot union contractée à la Magdeleine le 26/09/1775 la dite Perrine-Guillemette Angot étant le fille de Gervais-Joseph Angot époux de Guillemette Baguelin elle même fille des dits Baguelin-Teto ; les parents du dit Guillaume-Jean-Pierre Moncoq, père de notre François Moncoq, furent Guillaume-Jean Moncoq et Noëlle-Rose Feuillet tous deux marchand à Dinan).

A son tour François achètera cette maison dite de l’Ecu, en 1828, d’Yvonne Angot et de Guillaume Této eux mêmes acquéreurs de celle-ci en 1812 de l’héritier direct de Felix Baguelin ce dernier décédant le 11/07/1807 (Au lendemain de cette vente, alors veuve, en 1832 Yvonne Angot achètera la petite maison hier en 1756 édifiée par Pierre Salmon, à savoir la propre petite maison accolée à la dite Maisonneuve. Lire ci-dessous…).
Suite au décès d’Yvonne Lavergne son épouse survenu en effet le 12/08/1851 un acte de partage du vivant même de François son époux sera réalisé le 07/09/1852 pour répartir la succession du couple entre deux de leurs enfants, à savoir François-Louis époux de Joséphine Lemire, tous deux aussi marchands de grains établis à la Magdeleine, et Marie-Françoise Moncoq épouse de Messidor Leroy de son état chapelier ; en ce partage le premier recevra la dite maison de l’Ecus sa sœur quant à elle recevant la dite Maisonneuve ci-dessus représentée. Messidor Leroy susnommé sera dit en effet possesseur de celle-ci en septembre 1862 sur un relevé cadastral réalisé pour la tannerie et l’hostel du Lion d’Or alors acheté par Eugène-Louis Lenouvel-Maisonneuve (La femme de ce dernier, Ernestine-Renée-Véronique Lemire, fille de Jean-Baptiste Lemire époux Pépin et marchand de chevaux à la Magdeleine au pont à Dinan, était la nièce directe de la dite Josephine Lemire épouse du dit François-Louis Moncoq susnommé possesseur par droit d’hérédité de la dite maison de l’Ecus).

Au lendemain du décès du noble homme Christophe Leroux sieur des Aulnais, époux d’Hélène Salmon, le dit logis de la Maisonneuve reviendra effectivement au fils aisné de celui-ci, à savoir Pierre Leroux dit l’Aîné. A la mort de son père, le dit Christophe, l’héritage paternel fut t-il aussitôt divisé entre les deux enfants héritiers ou bien ce partage là fut t-il réalisé qu’au lendemain de 1826, qu’au lendemain de la mort d’Hélène sa mère ? Toujours est t-il que Pierre semble recevoir la totalité du bien bâti et non bâti sa sœur recevant toutefois la maison hier construire par son aïeul, le dit Pierre Salmon ; la sœur de Pierre Leroux dû recevoir en compensation tout le numéraire mais cela l’histoire de Lanvallay ne le dit pas.
Pierre sera l’un des tous premiers « maires » de Lanvallay cela en l’an X de la République jusqu’au 13 vendémiaire de l’an XI; en les BSM de Lanvallay il laisse sa place de Maire peu avant le 05/11/1802 jour en lequel signe pour la première fois le nouveau maire de Lanvallay, le sieur Jacques-Joachim de Serville des Maretz alors propriétaire par sa femme du pavillon de la Landeboulou, à savoir demain le futur château de la Landeboulou; celui-ci sera maire de Lanvallay jusqu’en 1811.
Pierre Leroux fera édifier un peu plus tard la petite maison qui ici fait suite à cet ensemble, la petite maison aux menuiseries bleues; lors de cette nouvelle construction le dit Pierre Leroux l’Aîné, demain maire de Lanvallay en effet, sera mis devant l’obligation de SUIVRE l’alignement déjà donné à ses propres logis et maison déjà existants (Très riche commerçant assis au pont à Dinan, régisseur du marquisat de Coëtquen le 30/03/1775 son père Christophe Leroux achètera à Messire Louis-François-Mahé de La Bourdonnais, secrétaire du Roy demeurant à Paris, la terre et métairie de la Bourdonnais sise en la paroisse de Taden, au quartier de Trélat , ce bien fut t-il reçu par la sœur de Pierre à la mort d’Hélène leur mère ? L’Histoire de Lanvallay ne le dit pas non plus.

Au lendemain de cet héritage par lui surtout reçu, tout en gardant pour lui même des terres s’étirant au dessus de la Vallée de Bretagne, Pierre Leroux semble donc devoir vendre tout son bien hérité ; à ce titre le dit grand logis + embats de la Maisonneuve ainsi sera déposé entre les mains du couple François Moncoq-Yvonne Lavergne cette vente se faisant avant 1836 pour les dites listes nominatives de Lanvallay ; Pierre Leroux en la dite année 1836, alors âgé de 66 ans, sera une dernière fois cité en les listes nominatives de cette même année 1836 pour ces dites terres étendues que pour lui même il avait gardé (L’histoire de Lanvallay de Pierre Leroux ne connait aucun enfant héritier).
La maison bâtie en 1756 par son aïeul Pierre Salmon sera demain par Dame Adélaïde-Jeanne Turpin, petite fille de Pierre Leroux et épouse de François Bertin chirurgien établit à Saint-Jouan des Gerets, vendue le 13/04/1832 à Yvonne Angot alors déjà veuve de Guillaume Teto. Yvonne Angot et Guillaume Této son époux en 1812 au terme d’un contrat notarial avaient tous deux acheté la dite auberge de l’Ecus des mains de l’héritier de Felix Baguelin, petit-fils héritier des dits Pierre Baguelin et Jane Teto susnommés. En 1828, alors dite « veuve » du sieur Guillaume Teto, Yvonne Angot vendra à son tour cette auberge de l’Ecus aux mêmes sieur et Dame François Moncoq et Yvonne Lavergne.
Lors de cette acquisition la dite veuve Angot était alors cafetière établie et demeurant en sa maison sise Place des Cordeliers à Dinan ; établie très probablement peu après en celle-ci Yvonne Angot en 1844 sera toujours en possession de cette maison hier en 1756 édifiée par Pierre Salmon époux Lemée; en effet le décès d’Yvonne Angot sera enregistré à Lanvallay le 04/06/1845 (Olivier Této son fils né en 1778 et décédé en sa tannerie de la rue du Petit fort le 22/03/1833, marié qu’il était avec Perrine Richard, sera lui de son vivant aussi possesseur le grande auberge de la Croix-Verte l’ancienne maison du Prieur comprise) .

XVII et XIX siècles.
Les anciens entrepôts et écuries de Christophe Leroux (n°46 et 44) aujourd’hui petite barre d’immeuble composée de 4 logements privatifs plus une maison le tout aspecté à orient.

Hier anciennes grandes écuries de Tourondel en 1693, bâtiment et ruine en 1825, cette barre d’appartements privatifs fut édifiée au lendemain de 1825. Ce bien en lui même est en effet cité dès l’année 1693, il relève alors du noble logis de Gillemont
…Le dit procureur du Roy et consort unne maison au boult, cour, embas, 3 chambres et galatais en la grande écurie de Tourandel chambre au dessus et grenier…  
Tout cet ensemble sera en 1786 le bien du sieur Leroux des Aulnais et, en 1811, toujours celui de sa veuve Hélène Salmon celle-ci possédant alors aussi la dite auberge du Croissant, hier auberge de Tourondel ; Hélène Salmon alors veuve depuis 1789 semble devoir vendre peu après la dite année 1811 tout un ensemble de ses biens ici même à la Magdeleine assis. En effet Les Registres des Augmentations en 1825 et 1839 positionnent sur le plan napoléonien de 1811 ici même monsieur Bourguignon ce dernier étant alors aussi en la possession de la dite auberge du Croissant en la dite année 1825 ; le registre des augmentations de 1825 donnera comme étant alors ici même présent et un bâtiment et une ruine (Cette petite barre d’immeuble édifiée en et sur les anciens entrepôts et écuries du sieur Leroux, bien en 1693 du sieur Procureur du roi, fut probablement l’œuvre du dit Bourguignon celui-ci gardant toutefois tout l’embats professionnel lors de sa restructuration ainsi que la façade arrière en pans de bois ; la dernière rampe d’accès desservant toujours aujourd’hui ce RDC surélevé, rampes d’accès déjà présentes en 1786 et alors au nombre de trois pour cet ensemble, témoigne à elle seule de cette dite RESTRUCTURATION celle-ci menée en profondeur amenant les actuelles ouvertures assises à orient. A remarquer aussi la nature en bois du linteau haut de toutes ses fenêtres matériaux ; lire ci-dessous…).
A la gauche de cet ensemble, édifié au derrière de l’ancien puits Tourondel, magasin aujourd’hui absent, était en 1786 le cellier ou magasin à chaux du dit sieur Felix Baguelin (Celui-ci époux d’Hélène Le Tulle, fils de Jane Této et de Pierre Baguelin, en était entré en possession par droits d’hérédité).
Le derrière des anciens entrepôts et écuries du dit sieur Leroux des Aulnais restructurés en profondeur vers 1825 par le dit sieur Bourguignon, derrière à pans de bois élevé sur un embats lui aussi professionnel (Celui-ci sera desservi par une petite ruelle de servitude laquelle alors débouchait sur le talard celle-ci passant au derrière des écuries de la cour du pressoir de Touronde, cour relevant de tout temps de la maison de l’Ecus). L’ensemble de ce derrière, tourné vers la Rance, semble devoir être un bâtiment déjà existant du temps du dit sieur Leroux, déjà existant en 1693 lorsque ici même seront citées les grandes écuries de Tourondel (Par une restructuration récente de la toiture deux de ces 5 cheminées monumentales ont été définitivement déposées ; le pan de bois est peut être en effet la partie la plus originelle, la plus ancienne, celle remontant en la dite année 1693 lorsque le sieur René Mouton du Plessis né en 1648, Apothicaire de son état, échevin et capitaine de la milice de Dinan aussi, en effet était le procureur du roi à Dinan et le possesseur également du dit noble logis de Grillemont).

XIX siècle.
Ancienne petite maison apparaissant pour la première fois sur le plan cadastral de 1844.  Cette maison fut construite à l’extrémité du jardin ayant appartenu en 1786 à Felix Baguelin fils héritier de Pierre, bien en 1693 de madame Cotuhon ; cette maison fut édifiée perpendiculairement dans le prolongement de ce qui furent les anciennes grandes écuries dites de Tourondel en 1693 bien alors du sieur procureur du roi, René Mouton; ces mêmes écuries, alors déjà fort anciennes, furent en 1786 le bien du sieur Le Roux des Aulnais (Madame Salmon sa veuve en sera encore en leur possession en 1811 ; ses propres linteaux en bois cintrés sont de la même manufacture que ceux de la maison sise à l’actuelle n°25 de la même rue, maison édifiée quant à elle entre 1801 et 1806 ) .
L’image montre la fontaine publique adossée à l’ancien puits Tourondel alimentée par celui-ci ce dernier toujours présent en contrebas ; à sa gauche serait en 1786 l’ancienne rampe menant alors au RDC surélevé du magasin à chaux du dit sieur Felix Baguelin

L’auberge du Tourandel ou du Croissant bien en 1532 de Jacques Tourondel

En le bas de la rue de la Madeleine, aujourd’hui n’existant plus, voici l’ancienne auberge à pans de bois et à encorbellement de Tourandel, plus tard nommée auberge du Croissant, bien aussi du dit sieur Christophe Leroux des Aulnais (Ici non vu, assise en retour sur le carouel face à la rue du Four, était la dite la maison de l’Ecus).
Cette grande auberge à pans de bois sera citée le 13/12/1532 lors d’un acte de rémission mettant en scène Jehan Giffart celui-ci étant alors accusé de vol de chevaux ; de celle-ci est alors le possesseur Jacques Tourondel Et 
entre autres ou moys d’octobre l’an mil cinq cens trante ung a ung jour de sabmedy, ledit suppliant se trouva en la  ville de Dinan pour aulcuns ses affaires et il estant  en la maison de Jacques Tourondel tenant hostellerie au pont a Dinan, trouva ung home a luy incongneu qui avoit deux bestes chevalines qu’il offrit vendre…

 En 1608, pour l’une de ses deux moitiés seulement, sera aussi propriétaire d’elle Janne Ferron possesseur aussi de la grande hostellerie de la Croix-verte Tien aultre par la dicte Janne Feron et au dit nom pour sa part de la maison de Tourandel par denier huict soubz monayes...
En 1693 elle sera le bien de N.H Thomas Guerin sieur du Cheminneuf. Beaucoup plus tard, en 1786, elle sera le bien du dit sieur Christophe Leroux puis celui de sa veuve, Hélène Salmon.
En 1839 cette auberge sera la propriété du sieur Bourguignon avant de devenir le bien de Marie Asturgé lequel ici même, en 1841, y tiendra aussi une raffinerie de Sel ; Jean  Deschamps lui en sera le propriétaire en 1844. 
Vers 1878 elle sera le bien du député maire de Dinan, monsieur Joseph Deroye, celui-ci ayant occupé la fonction de maire de cette ville en 1878; son épouse née Letertre en un don généreux l’a donnera à la commune de Lanvallay en 1893. La commune de Lanvallay l’a vendra 1 an après à mr et me Rolland ces dernier à leur tour l’a vendant le 17/02/1908 au facteur des Postes Louis Michel lequel, par cet achat deviendra seul possesseur et de cette auberge, et de l’ancienne maison de l’Ecu et de toute la cour du puits Tourondel.
Le 26/12/1934 monsieur Michel vendra tout son bien à monsieur et madame Roinel (cette auberge sera détruite entre 1903 et 1905).
2021
Voici aujourd’hui après la démolition de la dite auberge de Tourondel, démolition intervenue entre 1903 et 1905.
Bien en 1786 du dit sieur Pierre Baguelin la maison de l’Ecu en 1693 sera dite ÊTRE le bien, avec sa cour,  son cellier et le pressoir de Tourondel alors présent en celui-ci, de Madame de Cotohon …1693. Leis le fortbourg du simetière Monsieur le procureur du roy à Dinan corps de logix nommé de Grillemont, cour et logement et jardin desrière tout au long de la dite rue; madame de Cotohon pocede la prochaine maison, cour cellier desriere le logement ou est le pressoir Tourandel, maison et cellier ainsi le puit et petit jardin proche le cheminneuf.. .(Cette dernière, maison ici citée en 1693, est la maison de l’Ecu bien avant 1711 du sieur Mousset de la Villeneuve de sa charge sénéchal de Châteauneuf ; celui-ci par acquêt la transmettra avant 1711 à madame Yvonne Turpin alors aussi propriété la la grande Hostellerie de la Croix-verte en laquelle alors elle demeurait).
Plan implantant l’auberge de Tourondel ou du Croissant, implantant la maison de l’Ecu et la cour du pressoir Tourondel mais implantant aussi l’ancien noble logis de Grillemont cité lui dès le tout début du XVII siècle.1608…Damoiselle Julienne Gallier dame de la Mestrie en lacquict de la charge de Julienne Avril Dame de Grillemont par debvoir quinze soubz monoyes et par fromant deulx bouesseaux onze godets…Gilles Mouton sieur du Plessis en lacquict et de charge de damoiselle Jullienne Gallier pour la maison, pourpris, et appartenance appell(és) la maison de Grillemont par deniers et par fromantz deux bouesseaux unst… Les enfants des feux sieur et demoiselle de la Porte Jan, un grand corps de logix faisant le coin pour aller vers le Cheminneuf qui appartenoit aux feux sieurs du Cheminneuf Guerin et jardin proche le puits Tourandel. Monsieur Aubry pocede uune chambre sur le devant de la dite maison acquise des héritiers..(Voir ci-dessous le plan de reconstitution de 1693…).

1844
La petite barre d’immeuble de quatre logements réalisée entre 1825 et 1836 par le dit sieur Bourguignon, ou restructuration des anciens entrepôts et écuries du dit sieur Christophe Leroux des Aulnais ou, en 1693, les grandes écuries de Toutondel (Parcelle n°44 plan ci-dessus ; remarquez l’ancienne petite venelle de servitude débouchant sur le dit talard laquelle hier, passant au derrière de la cour du pressoir et puits Tourondel, pour le petit desservait aussi tout l’embat de cet ensemble).
Erreurs cadastrales du premier plan cadastral réalisé en 1811, plan dit « napoléonien« .
ici même à la Magdeleine ce plan cadastral comprend de nombreuses erreurs de colorisation les couleurs servant à désigner le bâti et le non bâti ayant été en plusieurs parcelles INVERSEES. Ainsi les n° parcellaires non bâtis 53-51-50-49-48-47-52-95 et 94 sont des parcelles en vérité construites ; à l’inverse, et pour l’exemple, toute la dite cour de la maison de l’Ecus non bâtie est elle représentée comme étant alors un bâti ; il en va de même pour la courette semi-enterrée des maisons n°95 et 94.
Plan de 1786 réalisé pour le réaménagement du bas de la rue de la Magdeleine.

Ce plan implante le dit puits Tourondel celui-ci ayant alors en son propre derrière le magasin à chaux du dit sieur Felix Baguelin ; édifier sur un embats aussi professionnel ce magasin à chaux, aujourd’hui entièrement disparu, possédait pour son accès à son RDC surélevé une rampe d’accès l’ensemble de tous ces bâtis étant déjà semi-enterré par rapport au cheminneuf. A sa gauche immédiate sont une maison et un autre magasin appartenant aussi au dit sieur Felix Baguelin (un acte notarial réalisé au XIX siècle nous apprendra que cette maison et magasin étaient tous deux en pans de bois).
A la gauche immédiate de celle-ci, une maison appartenant alors à Pierre Salmon fils, frère d’Hélène Salmon femme Christophe Leroux des Aulnais (Le même acte notarial susnommé nous apprend aussi que cette maison était alors faite toute de pierres).
Au devant de toute la partie gauche de cet ensemble, présente entre le bâti et la rue elle même, était alors une petite ruelle pour le service de ces maisons et l’écoulement des eaux de pluie (Via un petit aqueduc passant sous la rampe du dit sieur Felix Baguelin ces eaux de pluies étaient amenées directement dans le puits lui même).
 la droite du dit puits Tourondel sont les dits entrepôts et écurie du dit Christophe Leroux des Aulnais; elles étaient en 1693 les dites grandes écuries de Tourondel bien alors du sieur procureur de roi; sur et en celles-ci entre 1825 à 1839 le dit sieur Bourguignon y fera construire les actuels petites maisons individuelles l’une à l’autre associées ; déjà en 1786 plusieurs rampes d’accès, ou escaliers, permettaient de desservir les parties hautes de tout ce bâti aujourd’hui n’en restant plus qu’une seule ; les écuries Leroux étaient en l’embats semi-enterré et ses entrepôts en les dites parties hautes ces dernières formant toutes en 1693 une chambres déjà assise sur les dites écuries (En 1693 en l’embats, ou en les écuries de Tourondel, étaient aussi trois chambres et galletais. Tout le bâti Leroux sera en son RDC « surélevé » entièrement restructurer entre 1825 1836 par le sieur Bourguignon lequel y fera ces quatre appartement individuels les deux de milieu ayant il y a peu été fusionné l’un à l’autre ; au lendemain de cette restructuration l’embats, hier écurie, deviendra les nouveaux entrepôts du dit sieur Bourguignon).
Le sieur Felix Baguelin en cette même année 1786 était possesseur AUSSI de tout le devant semi-enterré des dites écuries ce même devant étant alors un jardin parallèle à la rue (A l’extrémité droit de celui-ci et sur celui-ci, vers nord, sera édifié entre 1811 et 1844 une petite maison assurant l’angle avec la petite rue descendant sur le talard, la petite maison ci-dessus).
Détail de la petite ruette servant à desservir les maisons de la Cour du Puits Tourondel ainsi que les écoulement des eaux de pluies (Cette ruette aujourd’hui serait située sous l’actuel trottoir et au même niveau que l’ancien puits, à 0.60 mètre environ sous l’actuel niveau de la rue).

1693. Implantation du logis de Grillemont, de la maison de l’Ecu et de l’auberge de Tourandel.

Par la présence du petit cabinet noir le logis de Grillement et la maison de l’Ecu sont très intimement l’un dans l’autre imbriqués puisque la réalisation du dit cabinet noir entraina la modification toute hauteur de l’angle nord/est du dit logis. Quel est l’origine exacte de ce mariage, de cet emboitement ?  L’ensemble « Grillemont-Ecus » n’a t’il pas formé à un certain moment donné une seule et même propriété ?                              
La transmission presque continue de la maison de l’Ecu est établie dès l’année 1718 et, à partir de cette même date, nous pouvons confirmer le fait que ce logis et cette maison n’ont plus été le bien commun d’un même patronyme, d’un même propriétaire, même si un autre acte notarial beaucoup plus récent, acte successoral rédigé le 22/10/1828, nous apprend lui l’existence de portes de communication reliant les deux demeures en leur RDC, en leurs 1er étages mais aussi en leurs greniers celles-ci ayant alors toujours leur fonctionnalité. Ces portes de communication donnaient directement de pièce pièce à pièce et non pas de cage d’escalier à cage d’escalier.                                                                                                              
En la maison de l’Ecu, en la dite date de 1828, la porte de communication au RDC donnait directement dans la cuisine, au 1er étage elle donnait dans la chambre en le derrière de celle-ci et la dernière donnait elle directement dans le grenier. Cet acte stipule que les nouveaux propriétaires de la maison de l’Ecu possédaient comme leurs prédécesseurs le droit de passage et la servitude de l’escalier du logis de Grillemont ainsi que l’accès aux latrines situées en le haut de la dite cage d’escalier.  Cependant l’éloignement de la dite cage d’escalier des dites portes de communication semble devoir impliquer par niveau  la présence d’un sas de distribution à la sortie même de cet escalier. Si cela était alors nous aurions peut-être raison de penser que ce dit logis très tôt fut un immeuble de logements en location, deux logements par niveau la cage d’escalier les distribuant tous.  
 1693. ..Monsieur le procureur du roy à Dinan corps de logix nommé de Grillemont cour et logement et jardin desrière tout au long de la dite rue…. Madame de Cotuhon pocede la prochaine maison, cour, cellier desrière le logement où est pressoir de Tourandel,  maison et cellier ainsi le puit et petit jardin proche le Cheminneuf … Les enfants des feux sieur et demoiselle de la Porte Jan, un grand corps de logix faisant le coin pour aller vers le Cheminneuf qui appartenoit aux feux sieurs du Cheminneuf Guerin  et jardin proche le puits Tourandel. Monsieur Aubry pocede uune chambre sur le devant de la dite maison acquise des héritiers…  …Le dit procureur du Roy et consort unne maison au boult cour embas 3 chambres et galatais la grande écurie de Tourandel chambre au dessus et grenier [Olivier Guerin susnommé avait pris pour épouse Jeanne Jan dlle de la Porte tous deux unis sieur et Dame du Cheminneuf] 
Vue lancée au dessus du port de Dinan depuis la vallée de Bretagne

1811 et 1844. Parcellaire des Implantation des biens relevant des logis de Grillemont, de la maison de l’Ecu et de l’auberge du Croissant.

Dans sa façade au midi, ainsi que en celle située à occident le logis de Grillemont, dès l’année 1811, avait déjà été rermanié ; ce remaniement avec son agrandissement fut donc réalisé antérieurement à cette même date de 1811. Fut-il réalisé dans la continuité des travaux du réaménagement du port de Dinan cela à l’image de la maison lui faisant alors vis à vis ?

Les biens fonciers Pierre Baguelin, Christophe Leroux et Moncoq-Lavergne

De gauche à droite la maison du haut au toit gris donnant à nord sur le dite cour du Puits Tourondel, est l’ancienne maison de l’Ecus bien en 1786 de Felix Baguelin puis, en 1836, celui du couple Moncoq-Levergne (n°50 sur le plan parcellaire ci-dessous). La maison juste en dessous, au toit rouge, était une maison faite toute de pierres bien en 1786 de Pierre Salmon beau-frère du dit Christophe Leroux puis, en 1836, celui des dits Moncoq-Levergne (n°48), elle n’existe plus aujourd’hui. Ensuite les deux maisons n’en formant qu’une seule, faite en pans de bois, toutes deux aux toits gris, sont en 1786 les certains des magasins du dit sieur Félix Baguelin puis, en 1836, ceux des dits Moncoq-Lavergne. La troisième maison qui leur faite suite, aussi au toit gris, est en 1786 le cellier ou magasin à chaux du dit Félix Baguelin puis, en 1836, le bien des dits Moncoq-Baguelin. La grande maison au toit rouge à droite, presque perpendiculaire à l’ensemble, est l’ancienne Maisonneuve du dit sieur Leroux des Aulnais bien avant 1836 du dit couple Moncoq-Lavergne.
L’ancienne maison de l’Ecus et la cour du puits Tourande (n°51).

L’ancienne auberge de Tourandel (n°49 et 51 ci-dessous) dite aussi du Croissant, se dresserait aujourd’hui au derrière de cet actuel mur ; le portail est l’ancienne maison en pierres ci-dessus décrite (n° 48). Bien en la fin du XVIII siècle du dit sieur Christophe Leroux décédé en 1789 puis toujours celui de son épouse en 1811, bien en 1825 du dit sieur Bourguignon, puis celui du sieur Asturger lequel y aura ses dépôts de sel etc….
Plan de 1844.

La tannerie porte le n° 179; la vieille auberge de Lion d’Or le n°177 ; le nouvel hostel du Lion d’Or le n° 176 ; la Maisonneuve le n°173 ; l’agrandissement frappé d’alignement apporté à la dite Maisonneuve par Pierre Leroux l’Aisné le n° 174 ; la maison que fit édifier Pierre Salmon en 1756 le n°172 ; la Maison de l’Ecu avec sa cour, son cellier et ses écuries le n°50 ; l’ancienne auberge de Tourandel dite aussi du Croissant et aujourd’hui n’existant plus les n° 50 et 49 ; la maison en pierres et celle en pans de bois biens aussi du dit couple Moncoq-Lavergne, maisons n’existant également plus aujourd’hui, les n°48 et 47 ; les anciens entrepôts et écuries du sieur Christophe Leroux des Aulnais portent les n°44 et 46 (ils seront de 1825 à 1836 les biens locatifs sur embats tout professionnel du dit sieur Bourguignon).

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1786

En vert-pomme sont les biens assis de part et d’autre de la Rance du dit Jacques-Philippe Salmon ; en bleu ciel sont ceux du dit sieur Christophe leroux des Aulnais « gendre » de Pierre Salmon lui même père du dit Jacques-Philippe (Christophe décèdera à Lanvallay le12/02/1789
) ; en mauve sont ceux de Félix Baguelin fils héritier de Pierre et de Janne Teto (ou l’ancienne auberge de l’Ecus bien immobilier en 1711 d’Yvonne Turpin elle même acquéreur de noble homme Louis-Guillaume Mousset sieur du Bas-Carheil sénéchal de Châteauneuf ; ce bien sera acquis en 1812 par Yvonne Angot et Guillaume Této puis en 1828 revendu par Yvonne elle même, alors veuve, au dit couple François Moncoq-Yvonne Lavergne)
Seconde moitié du XVII siècle.
L’ancienne maison de l’Ecus

A sa droite immédiate et assise juste en face du noble logis de la Cour de Bretagne, aujourd’hui jardin, était la dite auberge de Tourondel bien professionnel en 1786 du dit sieur Leroux des Aulnais.
Avant 1711 bien du sieur Mousset de la Villeneuve de sa charge Sénéchal de Châteauneuf, bien d’Yvonne Turpin en 1711, bien en 1768 du dit sieur Pierre Baguelin époux de Jane Teto (Pierre en effet meurt ici même en 1768 ; avec Jane il achètera en 1733 la cour et dépendances du noble logis de la Cour de Bretagne. Guillemette Baguelin leur fille prendra pour époux Gervais Angot son frère Felix Baguelin et époux Le Tulle héritant de la maison de l’Ecu, maison que les propres héritiers de Félix décédé en 1807 vendront au lendemain de sa mort à Yvonne Angot et Guillaume Teto son époux), acquise d’Yvonne Angot, alors déjà veuve, par le couple François Moncoq-Yvonne Lavergne en 1828, marchand de grains de leur état, la Maison de l’Ecu sera en 1852 héréditairement reçu après partage par leur fils, François-Louis, aussi marchande grains, et par l’une de ses sœurs, à savoir Yvonne-Laurence femme du sieur Jean-Marie-Charles Gingast. Possesseur également de grands entrepôts assis sur le quai de Dinan François-Louis prendra pour épouse Josephine Lemire fille des aubergistes Pierre Lemire et Toussainte Bouvier sa femme tous deux exerçant aussi à la Magdeleine dès l’année 1811 (probablement en l’ancienne hastellerie de la Croix-verte).
Yvonne Laverne décèdera en la Maisonneuve de la Magdeleine le 12/08/1851 lorsque son époux, François Moncoq, lui en la même maison le 17/11/1863; deux de leurs enfants en effet, François-Louis Moncoq et sa soeur Yvonne-Laurence Moncoq, hériteront tous deux à part égale dès le décès de leur mère, partage héréditaire établi entre eux sur acte notarial daté du 07/09/1852 leur propre père François Moncoq décédant 11 années après ce partage. Ce partage établit entre eux deux, et qu’entre eux deux, concernera que la dite maison de l’Ecus et tout le bien bâti et non bâti de la Cour du puits Tourondel mais aucunement la dite Maisonneuve (François-Louis Moncoq et Joséphine s’uniront à Lanvallay le 09/07/1844. François-Louis avait aussi 2 autres sœurs et 2 autres frères tous quatre non concernés ici par ce même partage dont Marie-Françoise qui prendra elle pour époux Messidor Leroy; ce dernier sur le Relevé cadastral de la propriété Lenouvel réalisé en septembre 1862, pour l’hostel du Lion d’Or et sa tannerie, sera déclaré au nom de sa dite femme être en la possession de toute la dite Maisonneuve cela 1 an avant que meurt son beau-père François Moncoq. Pour répondre aux seuls besoins héréditaires des trois autres enfants le couple Moncoq-Laverne possédait donc d’autres biens, biens ici non connus).
10 années après la mort de François-Louis professionnellement Joséphine fera faillite.
La maison de l’Ecus avant guerre, débit de boissons et magasin de sable de mer, sera le bien professionnel de monsieur Auguste Roinel et Amélie Lucain son épouse, établissement acheté par ces derniers le 26/12/1934 (Toutefois les listes nominatives les font déjà présents au pont à Dinan dès l’année 1931 lui étant en ce lieu DEBITANT et Amélie CHARCUTIERE tous les deux étant alors déjà leur propre patron).
La maison de l’Ecus bien Roinel acquis en 1934.

Lors de l’acquisition de celle-ci en 1828 par le dit couple Yvonne Angot- Guillaume Tetot en la cour étaient un cellier comprenant le pressoir et des écuries assises à occident et aspectées à orient (lors de l’adjudication faite le 18/12/1903 en la cour le cellier et son pressoir n’existaient plus les dites écuries ayant elles été transformées en un atelier de teinture).
1852. Division successorale de la maison de l’Ecu bien en 1812 de Pierre Baguelin.
François-Louis Moncoq au décès de sa mère Yvonne Lavergne en 1852 héritera de la maison de l’Ecus, la cour du puits Tourondel comprise, soit les 2 n°51; sa sœur Yvonne Laurence Moncoq quant à elle héritera des lots n°48 et 47

La matrice cadastrale de 1844 établit cependant ici même, et cela en tant que seul propriétaire de ce bien, Paul Larère alors de son métier « médecin » à Dinan (Celui-ci pour les listes nominatives de 1838 en est alors le propriétaire ; à savoir et la dite tannerie et la dite hostellerie du Lion d’Or. Ces deux biens ne seront jamais détachés l’un de l’autre jusqu’à très récemment depuis la division de cette très grande propriété. Les dits établissements Lebreton semble avoir occupé en effet aussi le dit hostel du Lion d’Or puisqu’en la cour de celle-ci en les vieilles dépendances qu’ils remanieront fortement ils semblent y établir leurs propres bureaux. Ces vieilles dépendances étaient alors tout ce qui restait de la très vieille auberge du Lion d’Or ici même citée en 1693).
De son vivant à qui le dit sieur Paul Larère loua t-il donc tout ce bien professionnel dès l’année 1838 ?
Ayant fait faillite en 1888 le bien professionnel des établissements Lenouvel sera ensuite vendu en 1889 à Joseph Rouault.
En juin de l’année 1951, beaucoup plus tard, la société des Cuirs et peaux de l’Ouest, société fondée par messieurs Guerin et Hector, établira ici même son siège ; cette même société sera dissoute au XX siècle, le 31/12/1953.
Tombée en ruine presque complète, ayant perdu les 2/3 de son importance d’hier, elle sera entièrement réhabilitée peu après l’année 2000 en logements privatifs cela par l’architecte monsieur Eric Lemoine lequel, travaillant de concert avec l’architecte des Bâtiments de France,
  ouvragera en essayant de respecter le bâti industriel premier ; assise originellement au plus près de l’ancienne « Auberge du Lion d’Or » cette tannerie fut donc réhabilitée avec une adresse pleine de sensibilité.

1811.
Le bien des héritiers de Jacques Salmon
Les dépendances en fond de cour sont ici l’ancienne auberge du Lion d’Or citée en 1693 ; sur la rue est alors le nouveau grand hostel du lion d’Or (celui-ci possède toujours aujourd’hui en son grand hall d’entrée un magnifique puits intérieur).
1844.
La tannerie et l’hostel du lion d’Or appartiennent au médecin à Dinan Paul Larère ; la grande maison de feu Christophe Leroux époux d’Hélène Salmon, nommée en son vivant « la Maisonnneuve », est alors le bien du dit François Moncoq époux Yvonne Lavergne depuis 1836 .
les listes nominatives de Lanvallay de l’année 1836 nous donnent en effet comme étant propriétaires de la dite « Maisonneuve » François Moncoq et son épouse Yvonne Lavergne marchand de grains ; demeurant ici même en cette même maison seront aussi cités à leurs côtés à tous deux leurs trois enfants alors jeunes ouvriers. En cette même année 1844 la maison que Pierre Salmon père fera construire en 1756 est alors le bien de Yvonne Angot, veuve Guillaume Této, maison qu’elle acquerra en 1832 pour placement financier lorsqu’elle était alors déjà veuve.

En la cour de l’ancienne auberge du Lion d’Or voici un atelier de clouterie que fera construire au derrière du nouvel hôtel du Lion d’Or
… Sur le Tallard Jan Asseline Lamard pocede uune maison bastie de neuf par le feu sieur des Champguerard Lambert a fait bastir et deux jardins au boult proche le dit Chemineuf et la principalle maison et logement du Chemineuf ou pand le Lion Dor et jardin desrière… (Acte d’imposition daté de1693).
En le bas de la rue de la Madelaine, dans la cour actuelle de l’ancien Hôtel du Lion d’Or édifié quand à lui en la seconde moitié du XVIII siècle, entre 1756 et 1811, voilà l’ancienne arrière cour de l’auberge originelle et première dite du Lion d’Or citée en effet en 1693 ; toujours biens professionnels les établissements Lebreton, alors nouveaux possesseurs des lieux en 1820-30, installeront en cette construction leurs propres bureaux professionnels.
N.B. Monsieur Jan Asseline sieur de la Marre (pour : Jan Asseline Lamard), ci-dessus nommé en 1693, sera aussi de son vivant le possesseur de la grande vallée de Bretagne, vallée qui s’étire toujours aujourd’hui au dessus du port de Lanvallay au midi de cette ancienne tannerie.
L’appellation du terme du Lion d’Or vient de la déformation grammaticale, du raccourci linguistique ou du jeu de mots « du lit où l’on dort ».
Relevé cadastral de la propriété Lenouvel réalisé en septembre 1862

A remarquer à droite en l’ancienne grande Maisonneuve de feu Christophe Leroux des Aulnais, bien avant 1836 du dit couple Moncoq-Lavergne, maison ICI Leroy, la présence de la grande servitude desservant pour le gros la grande vallée de Bretagne (Il s’agit ici de Messidor Leroy époux d’Ann- eFrançoise Moncoq laquelle, sœur du dit François-Louis Moncoq, avait personnellement hérité de la dite Maisonneuve François-Louis héritant de son côté de l’ancienne maison de l’Ecu accompagnée de sa cour).

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